Février 2007 : anecdotes

 

Le hockey grec n'est pas mort

Né en 1985, le hockey en Grèce a bien failli mourir avant même d'atteindre sa majorité. Les subventions au hockey ont été coupées en 1993, le championnat s'est arrêté en 1994 avant de reparaître brièvement une saison en 2000, l'équipe nationale a joué son dernier championnat du monde en 1999 et la dernière patinoire grecque a fermé en mai 2003. Dans l'ombre des Jeux olympiques d'été à Athènes, ce sport inscrit aux jeux d'hiver paraissait relégué trop loin au rang des priorités.

C'est sans compter sur l'investissement des hockeyeurs grecs qui ont tout fait pour préserver leur passion : ils ont écrit des lettres aux hommes politiques, fait appel à des dons de Nord-Américains d'origine grecque et mobilisé la communauté internationale du hockey. Le dernier congrès bi-annuel de l'IIHF a ainsi eu lieu à Athènes en septembre en présence du ministre grec des sports. Et si l'attente aura duré près de quatre ans, elle est enfin couronnée de succès. Le 21 février 2007, les travaux de construction d'une nouvelle patinoire ont commencé.

Gonchar fera la fortune des rempailleurs de chaises

Constatant que de plus en plus de ses lancers sont bloqués par les défenseurs, et ne voulant quand même pas abîmer ses coéquipiers de Pittsburgh en s'exerçant en vrai à cette situation, le défenseur russe Sergueï Gonchar se fait désormais des séances d'entraînement avec une chaise placée à trois mètres de la ligne bleue, que ses slaps doivent contourner.

 

 

Les citations du mois

 

"Même avant d'avoir vendu nos joueurs, nous n'avons presque pas gagné un match. Celui qui perd contre nous, c'est uniquement de sa faute."

Dieter Hegen, entraîneur de Duisburg, nie avec des arguments étonnants que la vente de nombreux joueurs en cours de saison puisse fausser la compétition.

"C'est une bonne idée, et nous pourrons faire des économies parce que les Niedermayer n'ont qu'un seul père."

Brian Burke, manager général d'Anaheim, évoquant l'invitation des pères des joueurs lors d'un déplacement

"Moi, je livre une analyse technique et je constate qu'on a une troisième ligne qui ne ferait même pas la différence en D1. D'ailleurs, quand on joue Amnéville et Reims, on ne les a pas vus. Jouer au hockey, ce n'est pas faire du 'pousse-puck'. mais tant que les décideurs du club ne prendront pas conscience qu'il faut avoir trois blocs homogènes et compétitifs pour jouer en Magnus, l'équipe restera aux portes de la relégation."

Pierre-Yves Eisenring, l'entraîneur suisse d'Épinal, se lâche dans La Liberté de l'Est la veille du dernier match de play-offs, après avoir consommé la rupture avec son centre Anthony Maurice, et sans doute avec son président et père.

"Je préfère apprivoiser un tigre qu'essayer de peindre des rayures sur un chaton. Et c'est un tigre."

Dean Lombardi, manager des Los Angeles Kings, au sujet de l'espoir américain Jack Johnson.

 

 

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