Février 2009 : anecdotes

 

Pour cent euros t'as plus rien

Comme l'an passé, la NHL ouvrira sa saison en Europe. Les Chicago Blackhawks seront de la partie, mais pour les fans de Cristobal Huet qui voudraient se rendre en Finlande voir le gardien français pour deux matches face aux Florida Panthers, les prix annoncés ont de quoi refroidir. 97 euros, c'est le prix minimal, pour se retrouver sur une place tout en haut et dans le coin de la Hartwall Arena, à ne pas voir grand-chose...

Grabuge en altitude

Pour du hockey gratuit, il faut se rendre dans l'Himalaya indien, à Leh. La destination exotique par excellence a déjà fait l'objet d'un documentaire télé canadien et de reportages dans de nombreuses revues de par le monde, dont l'Équipe Magazine. Mais cette année, le championnat national indien a été un peu moins "carte postale". Il a en effet marqué par un scandale de... matches arrangés !

Quoi ? L'argent pourrirait-il tout, même à 3660 mètres d'altitude ? Non, il ne s'agit pas de corruption ou de paris sportifs. Simplement une certaine méconnaissance des règles du goal-average, qui conduisent les équipes à penser qu'il faut marquer le plus de buts possible pour se qualifier. Après avoir vu deux clubs militaires faire monter le pointage, les deux équipes du Jammu & Kashmir, les "bleus" et les "rouges", terminent leur match sur le score de 36-19... S'ensuivent retrait de certains joueurs, jet de pierres, boycott de certaines équipes et menaces de suspension...

Un spectacle insolite, après tout. Et gratuit... Il faut juste résister au froid glacial et savoir grimper aux arbres pour en profiter ! Cela change des saunas de la Hartwall Arena... Le championnat d'Inde.

photos d'Ashkay Kumar

 

 

Les citations du mois

 

"Je préfère travailler avec des individus exceptionnels, même s'ils sont complexes, qu'avoir à gérer la médiocrité."

Fedor Kanareykin, l'entraîneur de l'Atlant Mytishchi, dans Sport Express, à propos de Ray Emery.

Durant les semaines précédentes, le "complexe" gardien canadien avait d'abord frappé un membre du staff qui tentait de lui mettre de force une casquette de sponsor qu'il refusait d'enfiler après avoir été sorti en cours de match. Ensuite, il était resté au Canada après la trêve, boudant contre son salaire indexé en roubles qui lui rapporte moins qu'il ne l'avait prévu, avant de revenir au bout d'une semaine.

 

"On est dans le hockey allemand, chacun doit savoir que les salaires ne sont pas payés par un budget normal. Nous sommes dépendants de mécènes et de sponsors. Depuis quand finançons-nous nos budgets ? Depuis huit ou neuf ans, nous avions des problèmes économiques, mais nous avions toujours du succès sportif. Cette fois, à cause de notre mauvaise saison, nous avons moins de spectateurs, moins de rentrées d'argent par le merchandising et pas de matches de play-offs. C'est comme un tsunami sur nous."

Thomas Eichin, manager de Cologne, cité dans Eishockey News, a toujours aussi peu de langue de bois.

 

"Nous sommes actuellement un peu écœurants à jouer. On épuise, on étouffe l'adversaire. C'est une grande sensation de voir son équipe être sur la même page. C'est orgasmique..."

Luciano Basile, l'entraîneur de Briançon, prend son pied dans le Dauphiné Libéré.

 

 

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