Mars 2010 : anecdotes

 

L'AIK, petit joueur du hooliganisme

Son projet de rejoindre la KHL ayant été bloqué par la fédération suédoise, l'AIK a reporté ses espoirs sur la poule d'accession en Elitserien. Sans la manne télévisuelle que rapporterait une éventuelle promotion (mal partie), le club de Solna, en banlieue nord de Stockholm, risque toujours la faillite. Est-ce cela qui rend ses fans nerveux ?

Tout a commencé contre Södertälje lorsque l'auteur du but décisif adverse, Yannick Lehoux, a fait "chut" aux supporters de l'AIK. Lors du match suivant contre Rögle, Daniel Rahimi a répété exactement le même geste à l'encontre du public du Hovet. Alors que des jets d'objets commençaient, un pauvre type est alors entré sur le banc des visiteurs et a bousculé les entraîneurs, évacués par la glace pendant que la police faisait irruption pour mettre de l'ordre.

Désolé, l'AIK, mais l'incident n'est pas suffisant pour être "au niveau" de la KHL. Cette "poussette" se compare difficilement avec ce responsable des ventes de 37 ans qui s'est emparé d'une crosse à Ekaterinbourg, a frappé un gardien et est passible de cinq ans prison pour "hooliganisme" selon la loi russe. L'amende infligée au club suédois (2 500 euros) est d'ailleurs exactement dix fois moindre que celle qui a été donnée en KHL (25 000 euros). Non, décidément, l'AIK n'est pas mûr pour la KHL...

 

 

Les citations du mois

 

"Ils se sont comportés comme des porcs"

Roger Melin, l'entraîneur de l'AIK, ne mâche pas ses mots envers les supporters de son propre club dans le Sportbladet après l'incident évoqué ci-dessus.

"Nos joueurs n'ont pas pu se concentrer sur la préparation du match puisqu'ils devaient partager le vestiaire avec l'équipe féminine finlandaise. Les hockeyeuses finlandaises se baladaient nues de façon indécente. Nos joueurs ont brisé leurs crosses de rage quand les Finlandaises sont soudain apparues alors qu'elles n'avaient pas de match ce jour-là"

Mikhaïl Zakharov, l'entraîneur de l'équipe nationale du Bélarus, a trouvé une explication, disons, originale à l'élimination de son équipe contre la Suisse aux Jeux olympiques.

Il y avait peut-être une salle d'entraînement dans le couloir où les Biélorusses ont pu éventuellement apercevoir nos joueuses, mais de toute façon elles portaient au moins des T-shirts et des shorts. Si leurs joueurs ne peuvent pas supporter la vue de filles en short, ce n'est sûrement pas notre faute. Même les pom-pom girls dans la salle portaient moins de vêtements."

Pekka Hämäläinen, l'entraîneur de l'équipe nationale féminine de Finlande, réplique à cette polémique jugée grotesque dans son pays. Et dire qu'il y a trois mois on parlait de choc culturel finno-biélorusse, en voilà un autre...

 

 

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