Septembre 2017 : anecdotes

 

Tenue rouge et blanche exigée

Respecter le code couleur de l'équipe, c'est ce que recommandent bon nombre d'équipes pour harmoniser la patinoire et impressionner les adversaires. Pour Pelle Wass, président du petit club d'Allsvenskan suédoise Troja/Ljungby, c'est désormais une obligation. Les personnes qui ne sont pas vêtues en rouge et blanc, les couleurs du club, sont bloquées à l'entrée de la patinoire.

Cette mesure a surtout pour objectif de contrarier les habitudes des Ljungby Ultras, un clan d'éléments perturbateurs constamment habillés en noir, et que Wass n'hésite pas à désigner comme un groupe fasciste. Évidemment, cette directive n'a pas été du goût des ultras, qui l'on fait savoir à l'extérieur de la patinoire et sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois que le club et ses supporteurs les plus sensibles se disputent. Mais cette fois-ci, Pelle Wass a pris une mesure ferme, ils ne sont pas les bienvenus et devront trouver une autre occupation dans cette petite ville de 15 000 habitants.

Volés de l'intérieur

Pendant plus d'un an, de décembre 2015 à mars 2017, les Reading Royals (ECHL) ont vu de l'équipement disparaître régulièrement, principalement des crosses. Les enquêteurs ont finalement découvert par plusieurs témoignages que c'est leur responsable adjoint du matériel qui les revendait à une patinoire de la banlieue sud de la ville. Il aurait engrangé au total plus de 4000 dollars par ces vols. Son fait d'armes le plus notable est d'avoir réussi à vendre cinq crosses... pendant un match des Royals ! Il a fait rentrer l'acheteur potentiel par un garde à l'entrée VIP !

Ultra-modernité dans un club de tradition

Des enceintes sportives où l'argent liquide est interdit et remplacé par un système de cartes spécifiques, ce n'est pas nouveau. Ce système vendu comme une facilité permet surtout de faire de la trésorerie pas toujours utilisée lorsque les cartes sont créditées. Mais le système mis en place cette saison à Bad Tölz, nouveau promu en DEL2, va encore plus loin dans le concept.

La firme "wee" fondée par Cengiz Ehliz (oncle de l'attaquant international allemand d'origine turque Yasin Ehliz qui a été formé à Bad Tölz) a intégré la wee Arena dans son modèle économique, qui consiste en un moyen de paiement par carte ou par application de téléphone mobile. Le secret réside dans des points de fidélité (des "wees") qui peuvent être accumulés lors des achats en ligne ou dans des boutiques locales. Gagner une entrée gratuite grâce à sa fidélité à son petit commerçant, c'est ainsi que le modèle est vendu. Le hockey sur glace devient ainsi un nouveau moyen de diffusion de la carte et de l'application.

En s'inscrivant dans un partenariat à long terme avec le club, l'entreprise a aussi acheté le nom de la patinoire - désormais wee-Arena - pour trois ans (pour l'instant), pour une somme de plusieurs centaines de milliers d'euros par an, dont une partie reversée au hockey mineur. Pour cela, elle deviendra une salle multifonctions capable d'accueillir des concerts et évènements, alors qu'elle a été bâtie - en 2004 - comme une simple patinoire dans cette ville traditionnelle de hockey (championne d'Allemagne 1962 et 1966) : le calcul de structure de l'édifice a dû être complètement refait afin d'installer un gigantesque écran vidéo de 2,8 tonnes.

Vidéo sexiste en Liiga

Pour promouvoir un championnat, réaliser des vidéos est un moyen promotionnel incontournable. Et certains n'hésitent pas à jouer avec la fibre humoristique. C'est le cas de la Liiga finlandaise, avec une série intitulée Liiga stories. Dans l'une d'elles, on voit l'ancien joueur Ari Vallin interviewer des membres du Vaasan Sport en posant les questions suivantes : comment attirer les plus belles femmes dans les patinoires ? Vous arrive-t-il de regarder les jolies filles dans le public ? Quelle est pour vous la femme idéale ?

La vidéo controversée a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Elle a même été critiquée par des personnes populaires, notamment Sinuhe Wallinheimo, ancien gardien, président du conseil d'administration de la fédération finlandaise et membre du parlement. La vidéo a été supprimée seulement quelques heures après sa publication.

 

 

La photo du mois

"Le merdier arrive. Nous en faisons le meilleur." ou "Lavés à toutes les eaux". C'est avec ces élégants slogans et ce décorum que Kunz, sponsor du HC Davos spécialisé dans les sanitaires, voulait re-décorer le banc des pénalités. Ce gag a été annoncé juste avant le premier match de championnat... et la ligue suisse a tiré la chasse. Elle a mis son veto

 

 

Les citations du mois

 

"Ce bâtiment est probablement un peu trop grand pour le marché. Les tribunes hautes sont trop grandes, et on a donc enlevé 1 500 sièges pour que la salle soit à la taille appropriée et plus facile à remplir pour nos fans. La rareté aide à vendre. C'est toujours une question d'offre et de demande. Ce sera plus facile de vendre des abonnements et d'être plus souvent plein. L'équipe veut jouer à guichets fermés et les gens veulent faire partie d'une salle pleine."

Tom Anselmi, président-directeur-général des Sénateurs d'Ottawa, explique la réduction de 18 500 à 17 000 places du Canadian Tire Centre. Affluence moyenne la saison dernière : 16 744 spectateurs.

"Nous ne bâtirons pas une salle de 20 000 places. Ce sera plus proche de 15 ou 17. Ainsi l'audience ne sera pas diluée. Les gens en interne n'auront pas trop de stress à continuer à vendre, vendre, vendre. On sera plein ou quasi-plein. Pas à s'inquiéter. Si on dépend de spectateurs occasionnels, cela veut dire qu'à chaque tempête de neige il y aura 3 000 ou 4 000 places invendues. Donc on veut des abonnés. C'est la clé."

Eugene Melnyk, propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, renchérit sur le même thème en parlant de la future aréna en projet.

 

 

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