Strasbourg tient toujours son pari

 

La saison fut certes dure et longue pour les Strasbourgeois, mais finir 9e de ligue Magnus, même sans play-offs (une première depuis l'accession en 2006), à bien y réfléchir, ce n'est pas si mal que ça quand en début de saison, quasiment tout le paysage hockeyistique français vous prédit déjà l'enfer de la relégation. Qui plus est en sachant tous les soucis d'effectifs et de blessures, concernant notamment les blessures du joueur-clé Carson Cooper en attaque... Une nouvelle fois, Daniel Bourdages a su étonner son monde par la pertinence qualitative de ses choix, par sa patience et aussi par sa faculté à insuffler un esprit de corps au moment où l'équipe en a eu le plus besoin.

Ceci dit, si le recrutement 2016-2017 a apporté son lot de bonnes surprises, le bilan final est quand même à nuancer sur quelques points, qui seront à retravailler pour l'exercice suivant. Strasbourg a marqué la plus grosse partie de ses points à domicile et a globalement été le plus "faible" de cette ligue à l'extérieur (seulement 3 victoires). Le gros point noir fut celui des supériorités numériques, où l'Étoile Noire se retrouva avant dernière avec un petit 9% de réussite. La patte organisatrice de Jan Pardavy a donc bien manqué et n'a pas été remplacée. Le club a toutefois fini 3e au fair-play, et fut longtemps premier, avant quelques comportements de méconduite de fin de saison.

Fort de tout ceci, et de quelques décisions prises par les joueurs concernés quant à leur avenir, il a fallu se pencher sur le recrutement à venir. Et déjà par ne pas recommencer le choix très marqué de joueurs nord-américains. Au plus fort du dernier exercice, l'Étoile Noire en dénombrait 8 sur la glace. Les diverses péripéties que le club connut mirent en exergue un manque de motivation marqué pour certains d'entre eux, notamment quand le club en avait le plus besoin, lors de la période hivernale et des blessures rencontrées. Ceci ajouté au fait que Strasbourg a déjà connu par le passé moult soucis d'adaptation à la vie européenne de certaines de ses recrues américano-canadiennes. Daniel Bourdages et son staff ont donc préféré se (re)tourner vers leurs carnets européens, tout en le complétant avec quelques joueurs nord-américains mieux "ciblés".

La fin d'une époque

La fin d'une époque : c'est ainsi qu'on pourra définir cette nouvelle saison puisque trois des cadres "historiques" ayant joué la finale de championnat de 2011 s'en vont.

En effet, une mini-révolution s'est profilé dans les buts. Vlad Hiadlovsky quitte le club pour préparer sa reconversion post-sportive, en Suisse. Finies donc les acrobaties joyeuses, les rouspétades et autres pétages de plomb plus ou moins virils auxquels s'étaient habitués l'Iceberg et la France hockeyistique depuis déjà neuf saisons. L'Iceberg ne connaîtra donc jamais la joie de voir l'inoxydable bonhomme (aucune absence pour blessure) dépasser durant une saison les 90% d'arrêts, quand bien même il eût pû gratifier son arène d'arrêts de grande classe. De son côté, Baptiste Goetz souhaitait privilégier ses études. C'est donc une nouvelle paire de portiers qu'il a fallu trouver.

La filière tchéco-slovaque ayant été réactivée de façon soutenue, une grosse pointure débarque à l'Iceberg en la personne de Jan Chabera, ancien international junior tchèque, habitué des élites slovènes, slovaques et surtout tchèques (Budejovice, Prague et Kladno notamment). Il vient de passer une saison et demi à Trencin (Extraliga slovaque) et constituera une attraction, ne serait-ce que parce que son pourcentage d'arrêts dépasse les 90% (à peu près 91% sur l'ensemble de sa carrière) !

Son remplaçant est bien connu du club puisqu'il s'agit d'un retour aux sources, celui de Gilles Beck, ancien suppléant des Nemcak et Hiadlovsky, avant de partir jouer une saison en D2 à Wasquehal puis de s'arrêter la saison dernière. La question sera de savoir si le Strasbourgeois a retrouvé ses sensations d'élite.

Les lignes défensives furent aussi à reconsidérer. Certes, on eût pu penser que les Goldberg et Bruneteau avaient été qualitativement remplacés. Le premier par Alex Barron, meilleur défenseur passeur et 4e défenseur pointeur de la ligue, en saison régulière. De même, Mitch Witek semblait avoir pris le rôle plus physique de Matt Bruneteau, à l'image de cette expédition punitive contre Jean François Côté, lorsque le colosse bordelais chargea bien rudement dans le dos Loup Benoît.

Mathew Beattie fut de son côté très (trop ?) polyvalent , au point de jouer en attaque quand les blessures commencèrent à affluer. Hubert Genest joua plutôt bien son rôle de "mentor" volontaire pour son jeune collègue de ligne, le minot Morillon, à créditer lui d'une saison appliquée et régulière. C'est oublier qu'à côté de ces points positifs, la défense alsacienne pêcha fréquemment par manque de concentration, oubliant de relancer proprement et créant ainsi de nombreuses occasions de but exploitables par ses rivaux.

Et pour ponctuer le tout, un deuxième monument décidait de quitter le club, après 8 saisons : David Striz, le travailleur défensif, réputé pour sa constance, décidait de raccrocher les patins.

La mission fut donc relativement ardue : il fallait trouver du dur, du physique, du (bon) relanceur, le tout avec une savante dose de leadership pour diriger la zone devant le gardien.

L'un des premiers joueurs annoncés fût le Letton Edgars Dikis. Annoncé par Daniel Bourdages comme le successeur de Striz, en version gaucher, l'ancien Brestois, international junior letton, est jugé bon défenseur, sachant bloquer les palets tout en organisant bien les relances et les supériorités numériques. Organiser les relances et les supériorités, ce sont aussi quelques unes des qualités décrites au sujet de Zach Josepher. L'Américain sort d'une saison pleine à Gdansk, où il a fini meilleur défenseur pointeur de la ligue polonaise. Auparavant, ce joueur a évolué dans de nombreux clubs d'universités ou de ligues américaines, avec des stats assez prolifiques en début de carrière, puis nettement moins fournies par la suite.

L'aspect offensif, c'est aussi ce qui avait conduit le club alsacien à recruter Jakub Grof. Le Tchèque, au lancer droitier, possède une liste de références longue comme le bras, avec de nombreux titres de champion au 2e niveau de son pays et des stats intéressantes en aspect offensif. Sa dernière année à Prerov a été plus calme en points qu'auparavant parce qu'il a eu du mal à retrouver sa place après une longue blessure, et il a fini la saison à Fribourg-en-Brisgau en Allemagne (DEL2). Mais Grof a été écarté fin août, sans explication publique officielle, et est parti jouer en Pologne. On attend encore son remplaçant.

Pour ce qui concerne les aspects plus défensifs, la venue de Jakub Sulc devrait constituer un plus. Le Tchèque a fréquemment œuvré en Extraliga au Slavia Prague, mais a passé la plus grande partie de sa carrière à l'échelon inférieur. Notons qu'à ce deuxième niveau, ses qualités de pointeur ne sont pas négligeables, et que son "passif" au niveau des pénalités laisse penser que ce joueur n'hésite pas à donner de sa personne pour assumer ses tâches.

Pour compléter ces arrivées, Daniel Bourdages comptera sur l'arrivée de Loïc Chapelier, en provenance de Gap. Double champion de France avec ce club, mais aussi ancien international junior, ce défenseur de petit gabarit espère avoir un peu plus d'opportunités pour faire ses preuves en Alsace qu'il n'en avait réellement dans les Hautes-Alpes. Il sera mis en concurrence avec Colin Morillon qui débute sa troisième saison avec l'équipe fanion, après un dernier exercice relativement intéressant au niveau des responsabilités endossées.

La concurrence inclut aussi le (très) jeune Aurélien Chausserie-Laprée, pas encore dix huit ans et déjà de bonnes dispositions relevées avec l'équipe U20 et la réserve de D2, ainsi que Maxime Deplanque, qui a déjà rejoint de façon régulière l'équipe fanion la saison dernière.

La division 1 reste la source offensive

Devant, le bilan est mitigé. D'abord, il y eut les départs de Stroh et Vigners. Puis les blessures du stratège Cooper, suivies de celles de Trudeau (recruté pourtant pour remplacer Stroh). Et enfin une grosse panne d'efficacité durant la période hivernale, mettant en lumière un réalisme perfectible (et une motivation amoindrie pour certains). C'est oublier la très bonne tenue de Jordan Draper (meilleur pointeur de l'équipe) et de Pavel Pisarik (meilleur marqueur), efficaces et réguliers, assurément les exemples même du recrutement-pari réfléchi et réussi.... mais pas gardé ! Tout comme celle des travailleurs Lorcher ou Benoît, pourtant affectés de ratios +/- pas très valorisants mais pourtant diablement efficaces dans les tâches défensives qui leur étaient attribuées.

La quatrième ligne fut très fréquemment mise à contribution, permettant notamment aux Leroux et (frères) Mathieu de prendre de nombreuses et fructueuses initiatives. Enfin, le capitaine Marcos, jugé vieillissant, finit pourtant parmi les meilleurs pointeurs de l'équipe... avant de, lui aussi, annoncer quitter le vestiaire strasbourgeois pour revenir vers son club formateur amiénois.

L'un des premiers attaquants annoncés fut le Canadien Frédéric Bergeron, l'un des deux anciens meilleurs scoreurs des Dogs de Cholet (division 1) durant deux saisons. Ayant évolué avec succès auparavant en ligue junior québécoise, notamment avec l'ancien défenseur nocéen puis nantais Matthieu Roy, ce jeune ailier gauche est réputé pour se faire de la place, notamment devant la cage adverse.

Devant la cage adverse, c'est visiblement là aussi que le Suédois Linus Boström sait empoisonner la vie de ses adversaires. Rentré la saison passée dans son club formateur Björklöven avec un contrat le mois le mois, il refusé une proposition qui couvrait la saison suivante et a alors quitté le club début janvier. L'idée lui trottait donc déjà dans la tête d'une expérience à l'étranger. Plus qu'un marqueur, ce joueur est aussi surtout réputé pour son sens du leadership.

Le leadership, c'est l'une des nombreuses qualités qui affectent la 3e recrue, le Tchèque Michal Duras. Cet ailier, de bientôt 36 ans, arrive à l'Iceberg avec presque 500 matches d'élite dans sa valise (notamment à Plzen, Zlin et Chomutov) avant de continuer avec presque 250 matches au deuxième niveau tchèque, en qualité d'assistant capitaine dans son club formateur de Jihlava (qui vient, pour la petite histoire, d'accéder en Extraliga, après un premier essai infructueux la saison précédente). C'est donc de l'expérience, et de la vitesse aussi, bref du lourd, qui arrive en Alsace.

Le parcours de Roope Nikkilä n'est sans doute pas aussi prestigieux. Ceci dit, l'ancien junior de Tampere n'est pas un inconnu en France puisqu'il a évolué à Val Vanoise, puis à Mulhouse où il a pu fêter récemment son titre de champion de France de Division 1. Ses performances statistiques durant ces deux saisons sont sensiblement comparables à celles de son nouveau collègue Bergeron, qui a évolué au même niveau. Le Finlandais est cependant plutôt décrit comme un faiseur de jeu, que ce soit à égalité comme en supériorité. Sans oublier l'un des adages chers au système Eriksson, à savoir qu'un attaquant doit aussi savoir défendre, ce qui est son cas.

Autre joueur ayant récemment évolué en D1 française, Matthew Brenton, en provenance d'Anglet. Ce Canadien droitier, de petit gabarit, après de bonnes saisons en ligue junior majeur québécoise, a séjourné avec succès pendant deux ans à la Barre. Il est réputé pour ne rien lâcher et apportera aussi de la vitesse et de l'énergie à l'attaque bas-rhinoise.

Vitesse et énergie, ce sont aussi les caractéristiques définissant le mieux Paul Schmitt. Après avoir connu les fastes d'un titre de champion de France avec Gap en 2015, le natif de Montpellier a ensuite bu la tasse en rejoignant le bateau ivre de Chamorzine la saison dernière. Daniel Bourdages compte sur lui pour composer la 3e ligne, celle dont la mission est habituellement de harceler les adversaires et de gratter un maximum de palets dans les coins.

Enfin, l'effectif alsacien accueille un autre Jeune Formé Localement, en la personne de Romain Chapuis : formé à Grenoble (où son père joua au début des années 1990 avec l'équipe fanion), ancien international junior, puis senior, il vient de passer une saison "d'apprentissage" au Gamyo d'Épinal avant de franchir la barrière vosgienne. Dan Bourdages compte beaucoup sur sa dextérité, et sur son potentiel de production offensive.

Le coach strasbourgeois pourra aussi compter sur Julien Burgert, l'un des rares rescapés de l'odyssée de 2011. À 26 ans seulement, le Colmarien entame sa dixième saison au plus haut niveau et peut ambitionner de prendre encore plus de responsabilités sur la glace, tout comme dans le vestiaire. Il sera sans doute suppléé par Loup Benoît, dont le profil hockeyistique est relativement semblable, à savoir montrer beaucoup de constance et de pugnacité face à l'adversaire.

Le jeune espoir national Maxence Leroux sera en concurrence avec les frangins Mathieu pour animer la quatrième ligne, celle qui aura fait encore beaucoup de bien la saison dernière, quand la disette de la fin d'année fut arrivée. Ils seront aussi suppléés par Samuel Rousseau, pas encore 17 ans et déjà de bonnes performances avec l'équipe U18 et U20.

Enfin reste le cas Sébastien Trudeau, de retour sur la glace de l'Iceberg en cours de saison dernière, après avoir été recalé lors des tests médicaux de pré-saison à Gap. Son retour, en remplacement de Kyle Stroh, fut célébré en fanfare durant une petite dizaine de matches et quasiment autant de points au compteur, avant que le stratège canadien n'enchaîne les blessures... la saison dernière ne fût donc pas la sienne, et son retour sur la glace n'est d'ailleurs pas prévu dans l'immédiat, le temps qu'il puisse se remettre convenablement de tous ses pépins.

Un pari... et une grosse cote

Au final, Strasbourg commence la nouvelle saison avec la même politique que la saison précédente, celle du pari. On axe le groupe sur un ou deux gros leaders, tout en complétant par le recrutement de joueurs en devenir. On ne lit donc pas de noms énormément connus dans la ligue Magnus.

Au niveau défensif, la description qui a été faite des recrues laisse penser qu'on a avant tout cherché à privilégier la qualité des relances et du soutien offensif, notamment lors des supériorités (faibles la saison dernière), au risque peut-être de fragiliser l'aspect plus défensif. La jeunesse, en tout cas, devrait y avoir théoriquement une place plus prépondérante, à elle de saisir sa chance.

Devant, la question sera de savoir si Michal Duras sera, à l'instar de Jan Pardavy auparavant, ce fameux patron attendu sur la glace. Ça manquait un peu de chef devant, la saison dernière, mais il faut dire que l'enchaînement de départs et de blessures n'avait rien arrangé non plus. L'Étoile Noire devrait pouvoir compter sur deux bonnes lignes de combat, avec des joueurs ne craignant pas les défis devant la cage, et de deux de soutien.

Reste à savoir si la mayonnaise va prendre rapidement avec ce melting pot d'expériences. L'ambition sera avant tout d'éviter la poule de maintien, laquelle est déjà promise par le paysage hockeyistique français aux Alsaciens, finalement rodés à ce statut.

L'autre ambition serait de continuer de fortifier l'aspect structurel du club, d'amener de nouveaux partenaires, notamment privés, afin de pouvoir amortir les coupes budgétaires rencontrées avec les institutions, en vue d'augmenter le budget pour la saison suivante. Ce sera loin d'être une sinécure car dans le même temps, l'équipe déclarée emblématique de toute l'Alsace, le "Racing", vient de remonter en Ligue 1 (de football...).

Pour terminer, avec le départ de Vlad Hiadlovsky, David Striz et Captain Marcos, c'est la page de l'épopée de 2011 qui se ferme presque entièrement. C'est donc la fin d'une époque, celle où Strasbourg a commencé à se faire sportivement un nom dans l'élite française. Rien que pour y avoir largement contribué, on donnera donc un grand coup de chapeau à ces trois boys. Merci encore à vous, messieurs !

Stéphane Rault

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur   Club & Ch 2016/17   MJ    Min   Moy.     %
31 BECK Gilles          06/01/1983  191  74  Strasbourg       --------------- n'a pas joué ---------------
32 CHABERA Jan          25/01/1984  184  92        (Tchèque)  Trencín     SVK-1   22   1249   3,07   90,6%

Défenseurs

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur   Club & Ch 2016/17   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
14 JOSEPHER Zach        05/07/1988  183  86      (Américain)  Gdansk      POL-1   37  10  30  40   +2    97'
18 ŠULC Jakub           16/12/1985  183  89        (Tchèque)  Litomerice  TCH-2   57   1  14  15   -12   64'
22 DIKIS Edgars         16/01/1991  181  83         (Letton)  Bytom       POL-1   33   0  11  11   +5    20'
42 CHAPELIER Loïc       24/10/1996  171  71  Briançon         Gap         FRA-1   43   0   0   0   +2     6'
52 CHAUSSERIE-LAPREE A. 08/12/1999  171  77  Bordeaux         Strasb. II  FRA-3   23   1   4   5         16' 
79 DEPLANQUE Maxime     19/01/1996  183  72  Mulhouse         Strasbourg  FRA-1   50   1   0   1    0     4'
82 MORILLON Colin       02/02/1997  181  70  Épinal           Strasbourg  FRA-1   49   2   1   3   -9    24'

Attaquants

N° NOM Prénom           Naissance    cm  kg  Club formateur   Club & Ch 2016/17   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
10 MATHIEU Thomas       11/02/1995  179  65  Mulhouse         Strasbourg  FRA-1   50   6   4  10   -16    8'
12 BENOIT Loup          10/06/1991  180  83  Grenoble         Strasbourg  FRA-1   44   5   5  10   -14   33'
15 LEROUX Maxence       09/12/1998  173  66  Dammarie         Strasbourg  FRA-1   45   2   0   2   -9    10'
21 BOSTRÖM Linus        28/09/1988  187  92        (Suédois)  Björklöven  SUE-2   27   5   6  11   +2     4' 
23 SCHMITT Paul         17/10/1994  181  76  Montpellier      Chamonix-M. FRA-1   40   2   4   6   -9    12'
27 CHAPUIS Romain       21/10/1995  178  80  Grenoble         Épinal      FRA-1   48   0   7   7   -6     4'
45 BURGERT Julien       03/04/1991  183  84  Strasbourg       Strasbourg  FRA-1   49  10   9  19   -15   18'
57 BRENTON Matthew      25/02/1989  172  74       (Canadien)  Anglet      FRA-2   26   8  10  18   +5     2'
58 TRUDEAU Sébastien    24/07/1991  175  83       (Canadien)  Strasbourg  FRA-1   15   6   4  10   -4     6'
71 MATHIEU Valérian     29/10/1998  179  65  Mulhouse         Strasbourg  FRA-1   47   1   4   5   -8     0'
84 NIKKILÄ Roope        02/05/1990  184  80     (Finlandais)  Mulhouse    FRA-2   32  18  24  42   +28   51'
91 BERGERON Frédéric    17/06/1994  183  89       (Canadien)  Cholet      FRA-2   25  17  19  36   +8    38'
96 DURAS Michal         22/11/1981  181  82        (Tchèque)  Jihlava     TCH-2   66   8  24  32   +12   30'

Entraîneur : Daniel Bourdages (CAN, 57 ans).

Partis : Vladimir Hiadlovsky (G, 46MJ à 89,8%, arrêt), Baptiste Goetz (G, 8MJ à 87,9%), Alex Miner-Barron (D, 3+28, Wichita, ECHL, USA), David Striz (D, 1+8, arrêt), Hubert Genest (D, 1+13, Mulhouse), Mitch Witek (D, 2+12), Léo Guillemain (D, 0+4, Amiens), Jordan Draper (A, 14+24, Nice), Elie Marcos (A, 10+22, Amiens), Pavel Pisarik (A, 17+11, Duisburg, ALL-3), Malcolm Gould (A, 13+15, Dundee, GBR-1), Carson Cooper (A, 11+17), Matt Beattie (A, 9+9, Melbourne, AUS), Kevin Lorcher (A, 6+10, Épinal), Nathan Grabherr (A, 2+0).

 

Revoir la présentation 2016/17

 

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