Chamonix a repris la pente ascendante

 

Ce fut assurément une saison pleinement réussie pour les Pionniers, présents dans la cour des grands en se qualifiant à la fois pour l'éphémère Final Four de la Coupe de France et pour les play-offs de la Ligue Magnus. S'ils gardent une frustration, c'est de ne pas avoir pu aborder ces échéances au complet : quatre blessés en demi-finale de coupe, jusqu'à sept lors du quart de finale de championnat à Rouen, cela faisait beaucoup, beaucoup trop pour pouvoir rivaliser, même avec un joker de décembre (le défenseur slovène Maks Selan) venu entre-temps garnir le banc.

Chamonix a donc atteint le maximum possible, grâce à une poignée de joueurs offensifs efficaces et une ribambelle de joueurs bien investis défensivement qui ont adhéré au beau collectif mis en place par Heikki Leime. Le travail du technicien finlandais a été unanimement salué et l'envie de le conserver était évidente. C'était le souhait du club, mais contrairement à l'an passé, Leime a décliné la proposition du club et préféré celle d'Anglet.

Confrontés au départ un peu imprévu de leur coach, les Pionniers ont engagé un autre Finlandais. Ex-international, notamment à l'époque des JO d'Albertville, Timo Saarikoski a surtout entraîné les juniors de Lukko. Il a été adjoint sur le banc de l'équipe première en Liiga et sur celui de la sélection finlandaise U18. S'il a la même nationalité que Leime, il n'a donc pas la même connaissance du hockey français, ni la même expérience en général : ce sera sa première saison comme entraîneur-chef d'une formation adulte.

Si les Chamoniards ont fait chou blanc en essayant de prolonger leur entraîneur devenu très convoité, ils ont eu moins de difficulté à faire resigner leur gardien. Les statistiques en berne de Richard Sabol - plombées par des circonstances difficiles comme en play-offs à Rouen - n'en font pas une proie très chassée par la concurrence, mais il est très apprécié dans les travées de la patinoire Richard-Bozon où les supporters l'ont élu deux ans de suite joueur de l'année.

Le problème est venu du gardien numéro 2 Lucas Mugnier, qui s'est brouillé avec le manager général du club Christophe Ville. Celui-ci en est donc venu à recruter un second gardien étranger, en l'occurrence Severi Isokangas. Cet ex-international U16 et U17 participait au "Camp 21 Hockey Performance" organisé depuis plusieurs étés à Chamonix par ce même Christophe Ville en compagnie d'entraîneurs finlandais de renom, et il a donc vérifié sur pièce sa vivacité avant de lui faire apposer sa signature. Mais le règlement sur les JFL est clair : il faut aligner au moins un gardien français. Isokangas (ou Sabol le cas échéant) devra donc aller en tribune. Un gardien formé au club de 31 ans, Fabien Gojon, a accepté le rôle ingrat de portier... du banc.


 

Chamonix suit une piste autrichienne

La défense chamoniarde, plus en difficulté en fin de saison après la blessure de Vojtech Kloz (qui a suivi son entraîneur sur la côte basque), a de nouveau perdu ses cadres. Mais si le recrutement de l'an dernier avait fonctionné dans des ligues de niveau éprouvé (ECHL et EIHL britannique), les transferts de cette année explorent des pistes plus originales, du côté de l'Autriche. "Notre philosophie c'est de démasquer des profils que les autres n'ont pas forcément vus, des joueurs en quête de challenge et motivés pour le relever chez nous", a expliqué Christophe Ville sur le site de la Ligue Magnus.

De prime abord, si l'on se fie à leur gros pointage et à leur fiche très négative de leur saison à Vienne, Santeri Saari et David Sätmark pourraient passer pour des défenseurs offensifs. C'est trompeur : c'est simplement qu'ils constituaient la première paire étrangère, à fort temps de jeu, de l'équipe-réserve des Vienna Capitals, engagée dans la ligue transfrontalière hongroise d'un niveau un peu forte pour elle.

En fait, Santeri Saari est un grand défenseur (191 cm et 97 kg), mobile pour sa taille et qui s'est décomplexé dans les transitions offensives, mais son lancer était jugé "moyen" par les scouts NHL. Et oui, il a été drafté en son temps par les Blues de Saint Louis ! Arrivé dès 11 ans dans les équipes juniors des Jokerit, Saari pointait alors en équipe première après avoir tout gagné chez les jeunes. Il a ensuite joué quelques matches de KHL quand les Jokerit s'y sont engagés (et il a même marqué un but contre Magnitogorsk) et un peu plus d'une saison de Liiga finlandaise avec HPK. Un beau début de carrière qui a déraillé quand il a connu une saison presque blanche sur blessure aux Peliitat. Évidemment pas de sa faute : son coach de l'époque Santeri Heiskanen - qui l'avait déjà entraîné dans le hockey mineur des Jokerit - l'a d'ailleurs fait venir avec lui à Vienne.

Suédois pour sa part, David Sätmark se définit lui-même comme un arrière agressif. Il a commencé le hockey à 6 ans dans un club dirigé par son père, et le hockey seulement à 8 ans, mais à 14 ans il a définitivement opté pour la glace. Après un programme sports-études à Malmö, il n'a joué qu'un match dans l'équipe première et s'est expatrié dès qu'il est sorti de l'âge junior, au Danemark puis en Autriche.

Le défenseur offensif, ce serait plutôt Fredrik Widen, parce qu'il patine très bien et sait se joindre aux attaques, même s'il n'avait pas laissé de souvenirs impérissables lors de son passage à Briançon la saison de la descente. Il fut pendant deux ans et demi le chouchou des supporters à Zell am See, jusqu'à ce que les dirigeants autrichiens le renvoient en décembre en évoquant "les rapports internes à l'équipe, son niveau sportif du moment et les points de vue qui s'éloignent". Il s'est alors engagé en Oberliga allemande pour rejoindre son ami d'enfance Viktor Lennartsson, mais son potentiel le destine à un niveau supérieur.

Dans l'ensemble, ces trois nordiques ont des références supérieures au dernier championnat dans lequel ils ont joué. Et contrairement à l'an passé, il y a au moins un défenseur étranger qui est resté : Colin Sullivan, blessé à la jambe en fin de saison, a re-signé pour - espérons-le avec lui - connaître cette fois une saison complète. Numa Besson est évidemment toujours là : il a débuté en senior avec la Ligue Magnus sous son nom actuel, et disputera donc comme elle sa quinzième saison - dont quatorze pour des clubs hauts-savoyards.

Reste le cas des jeunes Jérémie Penz et Clément Mermoux, qui ne sont plus juniors cette saison : la réduction des bancs de Ligue Magnus à 18 joueurs et 2 gardiens condamnera-t-elle l'un des deux à suivre les matches en tribune ? Pour que le problème se pose, il faudrait que l'effectif soit au complet, ce qui n'a pas été le cas l'an passé, et ne l'est toujours pendant cette pré-saison car Saari est blessé. Mermoux en profite d'ailleurs pour se mettre de plus en plus en évidence par ses lancers : il a déjà mis un but en amical, et on attend sa première réussite dans un match officiel senior.


 

Deux Finlandais et des JFL "maison" en recrues offensives

Compte tenu de leur réussite, on se doutait qu'il serait difficile pour Chamonix de conserver Higby et D'Arrisso. C'est déjà une belle réussite d'avoir gardé Lagarde, si l'on peut excuser ce jeu de mot facile. L'ancien attaquant de division 1 Benjamin Lagarde s'est vite adapté à la Ligue Magnus, au point d'avoir une distinction étonnante : il a pris zéro minute de pénalité ! Il est vrai qu'il n'en prenait déjà plus beaucoup à Brest, 8 puis 4 en deux ans, ce qui n'était pas le cas plus tôt dans sa carrière. La sagesse vient avec l'âge, dit-on. Scott Jacklin, dont la saison s'est terminée trop tôt après une blessure aux ligaments du genou, a rempilé après sa convalescence. Henric Andersén fait lui partie des meubles (des meubles Ikea, en bon Suédois) puisqu'il en est à sa cinquième saison sous le maillot chamoniard.

Il n'y avait donc que deux étrangers à recruter pour remplacer les deux meilleurs marqueurs. Là encore, la filière finlandaise a été privilégiée. Une filière qui était tombée en désuétude mais qui revient en force à Anglet et à Chamonix, dans la lignée des entraîneurs de ce pays, Heikki Leime et maintenant Timo Saarikoski. Petit ailier, très bon patineur comme il est d'usage dans son pays, Joonas Sammalmaa a récemment fait partie d'une autre colonie finlandaise, celle installée au Podhale Nowy Targ par son entraîneur (finlandais d'origine polonaise) Tomek Valtonen, qui est également le sélectionneur national de la Pologne. Il avait auparavant démontré son haut potentiel offensif dans son pays en Mestis, la deuxième division dont il avait été champion en 2016 avec une saison à près d'un point par match.

L'autre recrue est déjà connue en France, puisque Samuli Kivimäki a été élu à l'aile droite de l'équipe-type Hockey Archives des entraîneurs de Division 1 l'an passé. Cet ancien buteur-record de Mestis y a en effet tourné à la moyenne impressionnante d'un but par match. Il était tellement efficace que le jeu des Albatros en devenait stéréotypé tellement ses coéquipiers le cherchaient ostensiblement. Et c'est d'ailleurs à ce sujet que les avis divergent au sujet de Kivimäki : ne créait-il pas lui-même cette dépendance excessive avec ses présences trop longues et sa mauvaise humeur quand il ne recevait pas le palet en bonne position ? Bref, mettait-il de la meilleure des manières son haut potentiel technique et physique - indéniable - au service du collectif ? La question se résoudra toute seule en Ligue Magnus, où sa performance offensive comme défensive sera au révélateur d'une adversité plus à son niveau. Il est en effet évident que Kivimäki n'avait rien à faire en Division 1, et qu'il s'y était retrouvé uniquement parce que sa carrière avait été brisée par une blessure au genou et que ses deux saisons blanches avaient effrayé les recruteurs. En espérant qu'il ne rechute pas, car il a été touché au début de la préparation.

Chamonix n'a que ces cinq non-JFL en attaque, puisque le nouveau règlement oblige à en avoir un de moins. Une situation assez délicate pour le CHC car le plus offensif des Français, Fabien Kazarine, troisième marqueur de l'équipe, est parti pour un club capable de lui verser un salaire supérieur. À moins qu'il ne faille enlever le mot "capable" de la phrase précédente puisque le club en question est... Lyon. Mais les Pionniers ont réussi la gageure de s'adjuger les services d'un joueur au potentiel offensif au moins aussi haut : l'attaquant slovaque Peter Hrehorcak junior, fâché avec l'entraîneur Stan Sutor, revient après deux années à Nice. Au gré de la carrière de son père, il a passé une bonne partie de son hockey mineur dans la région (après avoir commencé à Nantes), ce qui en fait un Joueur Formé Localement (JFL). Rappelons que c'est Chamonix qui l'avait fait revenir en France à l'époque de la fusion avec Morzine. Notons enfin que Hrehorcak est devenu papa d'un petit Léo à l'intersaison : y aura-t-il un jour une troisième génération de Hrehorcak au CHC ?

On a cité six joueurs jusqu'ici, mais cela ne fait pas un top-6 très équilibré car il n'y a qu'un seul centre dans la liste. Aucun centre étranger n'a en effet remplacé Higby. C'est parce que, très tôt à l'intersaison, avant même le coach la toute première recrue a été Mathias Terrier. Ce Chamoniard pure souche a passé trois ans à Bordeaux, mais maintenant que les Boxers ont réduit leurs ambitions, ont diminué les salaires, et ne disposent plus du sélectionneur national, ils n'avaient guère plus d'arguments pour le retenir loin de ses belles montagnes. Terrier est un joueur travailleur dans les deux sens de la glace, qui excelle pour gratter les palets.

Chamonix a aussi gardé un centre défensif majuscule en la personne du grand gabarit Mathieu Briand, un temps convoité par Basile avant son éviction de Gap. Et pour cause puisqu'on sait l'entraîneur canadien friand de ce type de profils utiles dans les phases défensives, ce que démontre sa belle fiche +/- positive de la saison passée. Le quatrième centre est Maxence Leroux, qui a engrangé la bagatelle de 12 points la saison dernière. Cela en faisait rien moins que le meilleur marqueur du championnat parmi les joueurs de première année senior, une génération 1998 certes réputée faible (mais les 1999 n'ont pas approché ce total). Cela mérite une belle mention car Leroux est un joueur de fin d'année (décembre), pas forcément le plus développé physiquement, et longtemps passé sous le radar des détecteurs. Il est vrai que l'attaquant formé à Dammarie-les-Lys puis à Strasbourg n'avait jamais joué au plus haut niveau de sa catégorie d'âge jusqu'en U18 inclus ; c'est grâce à la réserve alsacienne de D2 qu'il s'est développé. Ce n'est que lorsqu'il a été intégré l'équipe première de l'Étoile noire qu'il a intégré l'équipe de France U20, où il n'avait qu'un rôle mineur. Mais justement, son parcours prouve bien que ce n'est pas forcément en se concentrant tous dans quelques grands clubs aux vastes structures que les joueurs se développent le mieux...

Toujours présents, les ailiers Loïc Coulaud et Adrien Glévéau sont en attente de franchir un palier. Ils sont rejoints par un joueur au patronyme bien connu, Malo Ville, fils du directeur sportif et légende du club Christophe Ville. On connaît plus Gabin apparu plus prometteur, mais il ne faut pas négliger l'aîné de la famille, qui patine bien et dispose d'un tir de qualité. Si Gabin était revenu à Chamonix il y a trois ans pour lancer sa carrière, Malo a pour sa part fait ses débuts professionnels en Finlande. Il avait connu une belle première saison complète de Mestis (27 points), mais la seconde, alors qu'il avait le plaisir d'être rejoint par son frère, a été douloureuse, avec une fracture de la main en septembre et surtout une déchirure des ligaments croisés en alors qu'il venait de revenir au jeu. Il est encore en convalescence et reprend doucement l'entraînement, sans brusquer son retour en match.

Enfin, Enzo Baravaglio a obtenu du temps de jeu l'an passé en raison de l'infirmerie pleine, et il en a profité pour être le plus jeune buteur de la saison de Ligue Magnus à 17 ans et 10 mois. Cette réussite pourrait en appeler d'autres d'autant que les blessures n'épargnent toujours pas les Pionniers qui n'ont pas une extrême profondeur de banc.

Chamonix a en effet joué les matches de préparation avec quatre joueurs absents - pas toujours les mêmes - en plus de devoir assimiler les systèmes du nouvel entraîneur. Et pourtant, le CHC a obtenu des résultats très honorables en perdant de peu contre des équipes de Liiga finlandaise (et contre Rouen). Dans un programme de très haut niveau, les Pionniers n'ont pas du tout pris l'eau à la Coupe des Bains. De quoi donner déjà corps à leur ambition. Le retour en play-offs des Chamoniards, après quatre années sans quart de finale, a été savouré mais ne doit pas rester une exception. Ils ont les moyens d'y parvenir à nouveau, mais le championnat s'annonce encore serré à cette hauteur.

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2018/19   MJ   Min   Moy.    %
 1 ISOKANGAS Severi      02/01/1998  185  85      (Finlandais)  Virkiä      FIN-4    6   360   2,00  92,3%
                                                                D-Kiekko    FIN-3    4   240   3,00  91,5%
30 GOJON Fabien          18/04/1988  184  89  Chamonix          -------------- n'a pas joué ---------------
36 SABOL Richard         31/01/1994  180  80        (Slovaque)  Chamonix    FRA-1   44  2526   3,59  89,3%

Défenseurs

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2018/19   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
 4 SAARI Santeri         18/10/1994  191  97      (Finlandais)  Vienne II   HON-1   52  10  15  25   -34   38'
 5 SULLIVAN Colin        26/03/1993  185  93       (Américain)  Chamonix    FRA-1   34   1   6   7   -7    30'
12 SÄTMARK David         06/10/1996  183  84         (Suédois)  Vienne II   HON-1   53   4  15  19   -27   85'
16 WIDEN Fredrik         24/01/1993  178  74         (Suédois)  Zell am See AUT-2   25   4  11  15   -4    10'
                                                                Lindau      ALL-3   22   6  12  18         18'
25 PENZ Jérémie          18/04/1999  182  76  St-Gervais        Chamonix    FRA-1   45   0   4   4   -14   18'
32 BESSON Numa           06/08/1987  183  82  Megève            Chamonix    FRA-1   46   4   8  12   -23   38'
94 MERMOUX Clément       08/03/1999  185  72  St-Gervais        Chamonix    FRA-1   48   0   3   3   -10    6'

Attaquants

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2018/19   MJ   B   A Pts   +/-   Pén
 7 BARAVAGLIO Enzo       24/03/2001  183  70  Lyon              Chamonix    FRA-1    6   1   0   1   -3    27'
                                                                Mont-Blanc  FRA-2   11   2   1   3   -4     4'
14 GLÉVÉAU Adrien        07/10/1995  187  91  Megève            Chamonix    FRA-1   48   1   3   4   -11   88'
21 VILLE Malo            03/06/1995  180  84  Chamonix          RoKi        FIN-2   11   2   0   2   -3    16'
27 LAGARDE Benjamin      24/05/1993  176  80        (Canadien)  Chamonix    FRA-1   47  13  20  33   -17    0'
28 KIVIMÄKI Samuli       09/08/1988  188  92      (Finlandais)  Brest       FRA-2   32  31  17  48   +21   48'
33 BRIAND Mathieu        23/10/1993  197  97  Saint-Pierre      Chamonix    FRA-1   40   5  17  22   +4    18'
40 SAMMALMAA Joonas      18/01/1991  173  75      (Finlandais)  Nowy Targ   POL-1   51  19  31  50         20'
54 JACKLIN Scott         09/03/1990  183  84        (Canadien)  Chamonix    FRA-1   36   4  15  19   -15   36'
55 ANDERSÉN Henric       15/04/1991  182  84         (Suédois)  Chamonix    FRA-1   39   6  11  17   -14   82'
71 HREHORCAK Peter       30/05/1994  180  79  JFL   (Slovaque)  Nice        FRA-1   35  16  18  34   +8    32'
72 COULAUD Loïc          25/05/1997  174  74  Gap               Chamonix    FRA-1   48   3   3   6   -19   30'
77 LEROUX Maxence        09/12/1998  173  66  Dammarie          Chamonix    FRA-1   48   6   6  12   -11   24'
91 TERRIER Matthias      05/08/1991  178  70  Chamonix          Bordeaux    FRA-1   45  13  12  25   -2    72'

Entraîneur : Timo Saarikoski (FIN, 50 ans).

Partis : Heikki Leime (entraîneur, Anglet), Lucas Mugnier (G, 9 MJ à 88,1%, Morzine, FRA-3), Vojtech Kloz (D, 7+20, Anglet), Jiri Klimicek (D, 5+18, Lyon), Geoff Fortman (D, 9+9), Maks Selan (D, 3+8, Zell am See, AUT-2), Erik Higby (A, 21+26), Perry D'Arrisso (A, 12+28, Brampton, ECHL), Fabien Kazarine (A, 16+19, Lyon), Cody Freeman (A, 12+8), Quentin Fauchon (A, 9+7, Briançon), Julien Laplace (A, 1+3, Strasbourg, FRA-2).

 

Revoir la présentation 2018/19

 

Retour à la Ligue Magnus 2019/20