Cergy-Pontoise, un promu prêt malgré les obstacles

 

Même si elle n'a pu être savourée sur la glace puisque les play-offs ont été arrêtés, la montée des Jokers de Cergy-Pontoise, pour la première saison avec un groupe vraiment professionnel s'entraînant systématiquement en journée, est un aboutissement logique. Ils avaient dominé la saison régulière de division 1, même s'ils n'avaient pas encore concrétisé en quarts de finale en étant poussés par Dunkerque à un cinquième match qui n'a jamais pu avoir lieu. Ils avaient donc le dossier prioritaire pour être acceptés en tant que douzième équipe, et leur promotion était devenue une évidence. L'effet de l'Aren'Ice sur son club résident a en effet dépassé les attentes. Les affluences à Cergy ont prouvé que le pari d'une patinoire pleine pas impossible en Ile-de-France dès lors que l'on bénéficie de très bonnes conditions de confort, et cette attractivité vaut tant pour les spectateurs que pour développer la pratique du hockey sur glace.

Premier club de France !

Le Hockey Club de Cergy-Pontoise est devenu rien moins que le premier club de France, avec 534 licenciés sur la saison écoulée. Des chiffres qui ne sont évidemment possibles qu'avec deux pistes de glace, comme l'Aren'Ice en dispose. Si beaucoup de clubs ont, par rapport aux temps anciens, vu leurs chiffres gonflés par les licences loisirs, celles-ci restent modérées au HCCP (environ 70). Cette explosion de la pratique est donc bien due aux plus jeunes, puisque le club a accueilli plus de 120 enfants âgés de moins de 9 ans. À l'heure où les effets secondaires de la crise Covid inquiètent tous les clubs de sports collectifs en France, le renouvellement des licences reste normal dans les catégories d'âge supérieures. L'effet sur les nouvelles adhésions ne sera connu que plus tard car on est encore dans la période des essais de début de saison. L'interdiction totale des parents dans la patinoire, qui aurait été ingérable, a pu être renégociée avec les autorités.

Le budget total du club sera de 1,8 M€, dont entre 1,3 et 1,4 M€ pour l'équipe première de Ligue Magnus. 35% du budget vient des collectivités locales : l'Agglomération de Cergy-Pontoise apporte un soutien indéniable et le Conseil Départemental a renforcé son engagement. Le pari de croissance du sponsoring (pour passer de 400 000 à 500 000 €) est en bonne voie. Une augmentation similaire était attendue sur le troisième poste de ressources, la billetterie, mais la problématique est plus compliquée. Nous reviendrons dessus en fin d'article...

Les Jokers de Cergy-Pontoise vont utiliser le règlement qui permet de rester en association au cours de leur première année de présence en Ligue Magnus, ce qui allège les charges sociales. Ce n'était pas pour autant la volonté du club de bénéficier de cet avantage compétitif transitoire en retardant le passage en société. Le manager général Christophe Cuzin l'explique : "Dans la logique initiale, on voulait monter en étant champion. On comptait surfer sur la dynamique de victoire pour recruter des partenaires et créer une SASP au printemps ou dans le courant de l'été. Avec l'incertitude économique, on a privilégié une autre solution. Gardons un an pour passer la première étape. Aujourd'hui, on est tout simplement trop occupé par le Covid qui nous prend les trois quarts de notre temps ! On est en retard sur plein de choses."

Une étape en revanche n'a pas pris de retard : le recrutement. L'entraîneur Jonathan Paredes a eu toute latitude pour constituer son équipe dans le budget qui lui a été confié. Les contacts ont souvent été pris avant l'officialisation de l'accession. Le promu n'arrive donc pas en dernier sur le marché en devant se contenter des restes. La construction progressive du groupe ayant commencé depuis des années, l'effectif paraît déjà prêt pour la Ligue Magnus.

Sebastian Ylönen

Le poste de gardien devait être le premier bouclé. Sebastian Ylönen, un des gardiens de l'équipe de France, devait arriver en plus de Lino Chimienti, un des meilleurs gardiens de D1 depuis quatre ans. Mais en mai, Chimienti a appelé, tourmenté depuis une semaine par une opportunité qui lui trottait dans la tête depuis une semaine : une possibilité de reconversion comme entraîneur de gardiens qui le tentait trop. Le HCCP l'a donc libéré de son contrat et a dû se retourner en urgence. Paredes confie : "J'ai arrêté net le reste du recrutement. Le soir même, j'ai contacté tous les agents en disant que je cherchais un gardien. À ma grande surprise, j'avais plus de 30 noms dans ma boîte mail le lendemain. J'ai réduit la liste et, au moins pour les candidats nordiques, j'ai utilisé le site Sportcontract pour avoir accès aux vidéos des présences des joueurs sur la dernière saison. Cela ne vaut pas pour tous les championnats, mais le monde du hockey est petit, et j'ai eu la chance que Danny Tirone ait joué à Martin avec le fils de Daniel Babka. Je me suis renseigné et je n'ai eu que des échos positifs sur lui."

L'idée d'avoir deux gardiens en concurrence a toujours été un principe de base, que Paredes considère indispensable avec le calendrier de Ligue Magnus et les déplacements réguliers en bus. Outre la fatigue et l'émulation, il a aussi en tête de choisir son titulaire en fonction de l'adversaire. Les deux portiers ont en effet des caractéristiques différentes. Danny Tirone est un gardien inversé, plus petit, mais plus vif des jambes et plus agressif. Seb Ylönen a pour lui ses bonnes mains, sa vision et son jeu à la crosse, mais Paredes souligne aussi qu'il a découvert un joueur "pertinent dans ses réflexions sur le jeu".

Un surfeur et un viking

Unanimement reconnu comme le meilleur défenseur - voire le meilleur joueur tout court - de Division 1, Philippe Bureau-Blais est toujours là pour une quatrième saison, à la plus grande joie de ses dirigeants qui l'ont fait resigner pour deux années tant ils sont convaincus que son talent éclatera aussi comme une évidence en Ligue Magnus. À la fois "clown du vestiaire" et "demandeur d'heures de glace pour travailler", Bureau-Blais est un joueur idéal pour son entraîneur.

L'autre cadre resté dans la défense cergypontaine est Toni Kluuskeri, qui avait connu la Ligue Magnus comme attaquant du bout de banc lors de sa première saison senior du côté de Morzine. Le Finlandais a glissé à son coach combien il adore jouer avec Bureau-Blais, mais ce duo trop porté vers l'avant n'est pas forcément le plus pertinent pour garder un bon équilibre. Il vaut mieux toujours avoir un arrière sûr dans sa zone comme le grand gabarit Aurélien Dorey, qui se rapproche de sa Normandie natale après avoir gagné en expérience et en temps de glace depuis trois ans à Nice.

Ces garanties de solidité, Brien Diffley les présente avec deux bonnes premières saisons professionnelles en ECHL, même si c'est un profil plutôt offensif. C'est un arrière idéal pour les transitions rapides que souhaitent les Jokers, avec sa bonne lecture du jeu qu'ont souligné tous les scouts (ils étaient très nombreux à l'observer à chaque match puisqu'il a débuté à la Boston University en même temps que Jack Eichel qui a été numéro 2 de la draft). Paredes apprécie surtout les qualités de patinage : "C'est mon surfeur, beau à voir patiner cheveux au vent."

L'affection de Jonathan Paredes pour les défenseurs norvégiens - une nationalité atypique dans le hockey français - ne se dément pas. Il avait engagé Aleksander Rindal à Dijon, et Martin Blakseth Huse il y a trois ans : ce dernier a d'ailleurs été le coéquipier de Magnus Eikrem Haugen dans le grand club norvégien Storhamar et l'a convaincu de venir. Le nouveau venu est mobile pour son gabarit (194 cm, 95 kg), mais pas très agressif, retenant parfois sa force brute. Il fait partie de la liste élargie de 11 défenseurs pour l'équipe de Norvège (qui a traditionnellement les mêmes soucis que la France avec la relève à ce poste). Dans ce cas, pourquoi venir dans un championnat plutôt moins coté ? "C'est un peu ce qui se passe dans le hockey français, un besoin de s'expatrier pour avoir un rôle", explique Paredes. Eikrem Haugen était un peu limité à "envoyer le palet dans les vitres" dans son pays, tout comme Jérémie Penz a vite eu l'étiquette de jeune défenseur fiable mais qu'on limite au travail dans sa zone. L'entraîneur envisage donc de les apparier en troisième ligne pour les obliger à prendre des responsabilités avec le palet et ne pas se reposer sur leur partenaire.

Des Finlandais bavards

Si le recrutement de Cergy panache des Finlandais et des Américains, ce n'est pas un hasard. Selon Jonathan Paredes, "toutes les nations ont une éthique de travail, mais les Américains apportent une culture de la gagne. Ils sont challengers, ils prennent facilement la parole. Quand un vestiaire est silencieux, c'est dur pour un coach. Mais j'ai eu la chance de tomber sur deux Finlandais qui parlent beaucoup aussi. Ils se sont fondus dans le groupe en deux heures."

Ces deux Finlandais qui défient les préjugés, ce sont Aku Kestilä et Jesse Pelamo. Ils ont le même agent, et ils ont été embauchés en même temps en sachant qu'ils partageraient le même appartement, mais ils ne se connaissaient que comme adversaires sur la glace. Ils sont en effet de la même génération. En 2015, ils étaient capitaines des juniors de deux grands clubs finlandais, Kärpät et Tappara. Alors que son futur coéquipier avait vu sa saison prématurément achevée, Aku Kestilä avait remporté le trophée de meilleur buteur de ce championnat junior avec 37 buts. Il avait alors égalé le record de buts des juniors de Kärpät qui appartenait à l'ancien joueur d'Anglet, Marko Lapinkoski (record battu d'un but depuis), et avait joué son premier match senior en fin de saison... en mettant 2 buts en 2 tirs ! Une réussite initiale non suivie, même s'il a quand même fait une saison pleine au sein de l'équipe première d'un des tout meilleurs clubs d'Europe, mais ce n'est pas un joueur de quatrième ligne.

Ailier à la bonne vision du jeu, pouvant jouer centre si besoin, Kestilä est en effet un joueur offensif, tout comme Jesse Pelamo, un grand gabarit qui est un centre passeur. Tous deux ont donc tenu des rôles offensifs en Mestis, et si on enlève leur première saison d'apprentissage en senior, ils y disposent tous deux d'excellentes stats en carrière à plus de 0,80 point par match... tout comme leur futur coéquipier Joonas Sammalmaa d'ailleurs. La réunion de la triplette finlandaise n'est pour l'heure envisagée en supériorité numérique.

Dans l'immédiat, c'est un joueur français qui figure à l'aile droite de la première ligne, et même un natif de Cergy ! Norbert Abramov avait quitté le club assez tôt (pour Asnières dont Christophe Cuzin était alors président) à une époque où les Jokers n'avaient pas les mêmes structures. Son recrutement a une force symbolique évidente pour l'ancrage local. Ses parents habitent toujours le Val d'Oise, et il foulait déjà la glace de l'Aren'Ice l'été. Au delà de ces raisons affectives, Jonathan Paredes avait une volonté sportive de le recruter. Il voulait d'ailleurs déjà le faire quand il entraînait Dijon (mais sans pouvoir lutter quand Grenoble s'est mis sur les rangs). Il a connu en équipe de France junior ce "compétiteur qui a horreur de perdre". Abramov est un des rares joueurs français qui, sans être international ou très connu, peut prendre un rôle de top-6 offensif.

Cergy-Pontoise disposait déjà dans ses rangs d'un joueur français parfaitement taillé pour les deux premières lignes avec Pierre-Charles Hordelalay, dont les qualités techniques sont bien connues. Meilleur marqueur et buteur de division 1, il forme un duo déjà éprouvé avec Max Kalter, centre américain explosif et créatif mais aussi solide dans la conquête du palet. Les deux hommes ont été élus ensemble dans l'équipe-type de la saison de D1. Ils seront complétés par Joonas Sammalmaa, choisi comme organisateur de jeu droitier du jeu de puissance. Le Chamoniard a été le dernier attaquant recruté, fin juin, parce que les négociations ont duré deux mois. Paredes ne regrette pas sa persévérance : "On me l'avait décrit comme exigeant envers lui-même comme envers les autres, je me méfie un peu de cette expression. Mais dans son cas, c'est un vrai pro. C'est la première fois que je vois un joueur se mettre un cardiofréquencemètre lui-même, et mesurer son sommeil."

La dernière recrue étrangère est l'ailier Sam McCormick. Il a intégré l'université d'Ohio State comme son frère aîné Max (apparu 71 fois en NHL avec les Sénateurs d'Ottawa), mais n'a obtenu qu'un rôle de quatrième ligne dans une des meilleures équipes de NCAA. Diplôme d'immobilier en poche, il n'a pas une fiche statistique alléchante a priori. Sauf que, juste avant son cursus universitaire, il était le huitième marqueur de la saison de la principale ligue junior américaine, l'USHL. Son coéquipier d'alors Guillaume Leclerc (oui, on parle bien du meilleur joueur de Ligue Magnus 2018/19 qui a parlé en faveur de la recrue américaine) ne dépassait pas statistiquement McCormick, pourtant plus jeune d'un an, tout comme il a intégré l'université assez jeune. Ce joueur qui amène vitesse et intensité a été recruté à l'origine pour le troisième trio mais pourrait constituer la "carte cachée" de Cergy et bouleverser la hiérarchie.

Des frontières poreuses entre défenseurs et attaquants

Si Timothée Franck, bon exemple de hockeyeur étudiant qui a fait un Master à Sup de Co Grenoble, semble un point fixe de la troisième ligne en tant que centre, les ailiers français ont également prouvé la saison dernière leur capacité à prendre des rôles différents. Celui de Kevin Da Costa va au-delà de la glace : après avoir porté le "A" avec Luciano Basile et Mario Richer, deux coachs réputés pour leur exigence, ce joueur de devoir qui sait pratiquer un jeu simple est devenu l'an passé le capitaine des Jokers. Il s'est désormais engagé à très long terme au sein du club puisqu'il a signé un contrat de 4 ans. Alexandre Lubin a aussi fait des piges sur le premier bloc la saison dernière mais sait que l'on comptera sur lui en Ligue Magnus pour son travail défensif, notamment en infériorité numérique.

Au total, les Jokers ont recruté quatre joueurs de Nice, mais ils se défendent d'avoir voulu rééditer le légendaire "casse du siècle" de Spaggiari dans la métropole de la côte d'Azur. Ce qui peut apparaître comme un pillage est en effet une simple coïncidence. Louis Petit est un Dijonnais, toujours resté au contact de Paredes qui l'a vu évoluer dans les équipes de jeunes. Quant à Yoanne Lacheny, sa femme a tout simplement été mutée au tribunal de Pontoise.

La caractéristique majeure voulue par Jonathan Paredes dans la composition de son banc est la polyvalence, qui peut ouvrir plus de solutions en cours de saison ou en cours de match, avec un effectif pas extensible. Lacheny est connu pour sa capacité à évoluer à l'arrière ou à l'avant, mais il n'est pas le seul. Da Costa a déjà fait des piges en défense. Kévin Lorcher avait fini sa dernière saison de Ligue Magnus à Mulhouse comme défenseur. Et comme nous l'avons rappelé, Kluuskeri est à l'origine attaquant de métier.

Tout paraissait donc organisé pour le mieux pour une entrée réussie en Ligue Magnus. Mais en 2020, avec la pandémie, plus rien n'est prévisible. Les Jokers peuvent difficilement être suspectés d'avoir négligé le danger : ils l'ont vécu dans leur chair en perdant leur médecin bénévole Sami Reda (63 ans), gériatre à l'Isle-Adam, décédé en mars dernier lors de la première vague du coronavirus, sans que les obsèques puissent être organisées publiquement en plein confinement. Après ce deuil, les péripéties de ces dernières semaines sont à relativiser.

Arrêtés net par la pandémie

Les 100 000 euros supplémentaires de billetterie espérés supposaient de pouvoir remplir la patinoire. Or, il faudra laisser une place condamnée entre chaque siège. Début septembre, les Jokers ont donc communiqué sur une hausse de tarifs de 20% pour compenser la perte. Critiqué pour imprévoyance, Christophe Cuzin s'explique : "On a fait notre politique de billetterie en juin quand tout le monde pensait qu'on était sur la pente descendante du virus. Quand on projetait l'organisation de la rentrée, la pire situation envisagée, c'était tout le monde en masques mais une jauge pleine. J'ai tout arrêté en juillet quand il est devenu évident qu'on allait dans le mur."

Les plus grandes récriminations auquel il fait face ne concerne pas le prix mais le fait que les supporters ne puissent pas bénéficier de la place qu'ils voulaient à l'origine : "Certains préfèrent le bord de glace, d'autres veulent être plus haut, ils ont leur habitude. Ils auront une place dans la même zone, mais pas selon leurs propres critères. Les gens râlent mais ne comprennent pas qu'il est inévitable que les places s'écartent. Nous sommes tous confrontés à une gestion de la pénurie, mais il y a une plus ou moins grande tolérance à la frustration." Il ne sera pas possible de s'asseoir en couple pour respecter le plan Covid, chacun devra garder son siège de distance. La seule zone de regroupement viendra des forfaits "4 places VIP" vendues ensemble.

Le club a privilégié la garantie de place de match en donnant la priorité à ses réabonnés. Sur 400 d'entre eux, une quarantaine a demandé un remboursement. Avec le quota des places déjà attribué aux sponsors dans le cadre des contrats de partenariat, il restera 500 à 600 places disponibles à chaque match pour atteindre la jauge qui sera à mi-capacité (environ 1400 spectateurs). "On n'a pas bien communiqué là-dessus, mais si la jauge redevient normale, le prix à la place changera de nouveau. Les abonnés retrouveront leur place initiale, on a privilégié le fait de leur garantir la place. Dans tous les cas, l'abonnement même avec Covid revient moins cher que la place normale à l'unité."

Une autre difficulté est venue de la fermeture de frontières, d'autant que Cergy-Pontoise avait retenu quatre joueurs américains. Les autorisations d'entrée sur le territoire européen accordées au 1er juillet ne comprenaient pas les États-Unis, pays qui n'a jamais endigué la pandémie. Les Américains ne sont arrivés qu'en septembre. Diffley est le seul à avoir pu côtoyer l'équipe... avant qu'elle ne soit contrainte à l'isolement. Les trois autres ont dû s'entraîner seuls à leur arrivée.

Trois cas positifs de Covid-19 se sont en effet déclarés dans l'effectif lors des tests pratiqués mardi 8 septembre. Le temps qu'arrivent les résultats, les Jokers ont dû annûler leur participation à leur propre tournoi de préparation, qui s'est déroulé sans eux avec les trois autres clubs (dont Rouen et Amiens à leur tour mis en quarantaine une semaine plus tard). De nouveaux tests ont éyé pratiqués le mardi 15 sur tous les joueurs, 7 jours après le dernier contact comme le prévoit le protocole. Mais les Jokers ont reçu les résultats avec retard car ils ne figuraient plus parmi les cas prioritaires définis par le gouvernement devant l'engorgement des laboratoires. Le groupe a donc repris l'entraînement au complet une semaine plus tard, le mardi 22... soit quatre jours seulement avant le lancement du championnat, et après 10 jours d'arrêt complet. Une situation inédite dans un monde nouveau.

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N°                       Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Chpt 2019/20  MJ   Min.   Moy.     %
35 TIRONE Daniel         03/06/1994  180  81       (Américain)  Fayetteville SPHL     9    544   1,88   93,6%
                                                                Norfolk      ECHL     1     63   2,84   90,0%
                                                                Martin       SVK-2    5    303   1,78   93,0%
37 YLÖNEN Sebastian      03/07/1991  186  84  Rouen             Gap          FRA-1   34   1937   2,73   90,1%

Défenseurs

N°                       Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Chpt 2019/20  MJ   B   A Pts   +/-   Pén
24 EIKREM HAUGEN Magnus  18/08/1995  194  95       (Norvégien)  Stjernen     NOR-1   30   6   6  12   +3    20'
25 PENZ Jérémie          18/04/1999  182  76  St-Gervais        Chamonix     FRA-1   22   2   3   5   -9    20'
                                                                Mont-Blanc   FRA-2    5   0   0   0   -3     4'
26 DIFFLEY Brien         08/07/1995  188  84       (Américain)  Greenville   ECHL    54   1  17  18   +5    16'
46 KLUUSKERI Toni        07/04/1991  180  75      (Finlandais)  Cergy        FRA-2   29   9  13  22   +15   32'
48 DOREY Aurélien        09/08/1994  192  94  Rouen             Nice         FRA-1   43   3   9  12   -2    48'
65 BUREAU-BLAIS Philippe 24/04/1995  175  68        (Canadien)  Cergy        FRA-2   30   6  29  35   +23   42'

Attaquants

N°                       Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Chpt 2019/20  MJ   B   A Pts   +/-   Pén
 6 PETIT Louis           06/01/1998  177  73  Dijon             Nice         FRA-1   42   3   3   6   -6     4'
10 LACHENY Yoanne        05/06/1992  184  76  FV Paris          Nice         FRA-1   40   3   8  11   +5    14'
12 DA COSTA Kévin        29/03/1989  172  79  Cherbourg         Cergy        FRA-2   26   5  25  30   +22   10'
17 SAMMALMAA Joonas      18/01/1991  173  75      (Finlandais)  Chamonix     FRA-1   43  12  29  41   +7    22'
18 KALTER Max            01/03/1996  173  73       (Américain)  Cergy        FRA-2   30  23  25  48   +33   32'
19 LUBIN Alexandre       27/12/1993  184  72  Rouen             Cergy        FRA-2   30   3   8  11   +12    6'
21 PELAMO Jesse          22/06/1994  191  88      (Finlandais)  KeuPa Keuruu FIN-2   39   9  26  35    0    24'
23 KESTILÄ Aku           09/06/1994  181  80      (Finlandais)  Ketterä Im.  FIN-2   50  18  19  37   +5    50'
57 HORDELALAY Pierre-Ch. 05/01/1989  176  77  Mantes            Cergy        FRA-2   29  26  26  52   +32   38'
67 McCORMICK Sam         20/02/1997  178  81       (Américain)  Ohio State   NCAA    36   1   3   4   -11    6'
71 FRANCK Timothée       21/07/1991  180  81  Strasbourg        Cergy        FRA-2   30  11  22  33   +8    14'
79 ABRAMOV Norbert       09/01/1993  185  79  Cergy             Nice         FRA-1   34  12  12  24   -2    14'
                                                                Cracovie     POL-1    6   0   3   3          2'
81 LORCHER Kevin         26/05/1992  183  88  Courbevoie        Cergy        FRA-2   22   4  10  14   -5    51'

Entraîneur : Jonathan Paredes (39 ans).

Partis : Lino Chimienti (G, 28 MJ à 91,8%, arrêt), Pierre Pawelek (G, 3 MJ à 85,5%, Annecy, FRA-3), Derek Perl (D, 5+13), Jeff Corbett (D, 5+11), Arthur Montenoise (D, 2+5, arrêt), Antonin Marcelle (D, 0+6, Dunkerque, FRA-2), Mathieu Buttin (D, 0+2, Tours, FRA-2), Liam Kerins (A, 13+13), Danny Smith (A, 10+11, Cholet, FRA-2), Austin Vieth (A, 11+9), Patrik Fransson (A, 5+11, arrêt), Bastien Lardière (A, 2+3, Nantes, FRA-2), Lucas Herrera (A, 3+1, Dunkerque, FRA-2).

 

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