Grenoble prend les mêmes et recommence
Un goût d’inachevé
Les Brûleurs de Loups n’ont pas pu défendre leur titre jusqu’au bout lors de la saison 2019-20. La faute à l’interruption de la Ligue Magnus au stade des demi-finales alors qu’ils s’apprêtaient à affronter les Scorpions de Mulhouse. Jusque-là, tout s’était quasiment passé sans accroc avec une première place de saison régulière ponctuée de 32 victoires en 40 matchs, la meilleure attaque de la Ligue (200 buts marqués) et la troisième défense (107 buts encaissés). Les attaquants grenoblois ont fait grimper les statistiques à l’image d’Alex Aleardi (63 points) qui s’est vu attribuer le trophée Charles Ramsay de meilleur pointeur pour sa première saison sur les bords de l’Isère. Ses coéquipiers de ligne Joël Champagne et Denny Kearney mais aussi Damien Fleury se sont aussi classés parmi les sept meilleurs compteurs de la Magnus. Les Brûleurs de Loups ont donc fait carton plein surtout que Kyle Hardy est le meilleur défenseur offensif de la Ligue. Le premier tour des play-offs fut une formalité face à Chamonix même si trois rencontres sur quatre ont été accrochées.
Si le bilan des Brûleurs de Loups en Ligue Magnus est irréprochable, la principale « tâche » dans la saison grenobloise est sans aucun doute cette sortie prématurée en Coupe de France face à Anglet (1-2) en huitième de finale, bis repetita de la rencontre face Lyon l’année précédente au même stade de la compétition. Un loupé mémorable alors que les Brûleurs de Loups s’étaient fixés comme objectif de reconquérir ce trophée et pourquoi pas aller chercher un doublé coupe/championnat. Enfin, le bilan grenoblois ne serait pas complet sans évoquer la CHL que Grenoble redécouvrait après une première expérience en 2015-16. Si les Brûleurs de Loups n’ont pas réussi à reproduire l’exploit de Rouen la saison précédente qui était parvenu à se hisser en huitième de finale, ils n’ont pas pour autant démérité dans une poule particulièrement relevée. Le principal fait d’armes est sans aucun doute cette victoire en Suède sur la glace de Skellefteå (2-1). Jamais ridicules face à Berne (défaites 4-1 et 3-1) ou Kärpät Oulu (défaites 3-1 et 6-2), les Isérois se sont également inclinés face aux Suédois au match retour (4-1), ce qui ne leur a pas permis d’éviter la dernière place. Mais à l’image de Lukáš Horák, très performant tout au long de cette campagne européenne, ils ont montré qu’ils étaient capables de rivaliser soixante minutes avec ces gros calibres européens.
À défaut d’avoir pu se battre jusqu’au bout pour essayer de décrocher leur huitième coupe Magnus, les Brûleurs de Loups ont réussi leur pari de se maintenir pour une deuxième saison consécutive dans le haut du tableau de la Ligue Magnus avec un groupe solide qui commence à avoir du vécu ensemble depuis les play-offs 2019.
Trois départs et un recrutement a minima
Dès lors il ne fallait pas s’attendre à beaucoup de mouvement dans l’effectif grenoblois. La plupart des joueurs ont donné satisfaction et souhaité continuer l’aventure. Ils ne sont que trois finalement à quitter Grenoble. Le défenseur Teddy Trabichet, formé à Grenoble et de retour en 2016, a connu deux saisons galères minées par les blessures. La saison 2019-20 était donc celle du renouveau pour lui car il a enfin connu une saison pleine. Mais à 33 ans, il a pris l’option de la reconversion professionnelle tout en continuant à jouer en D2 avec les Ours de Villard-de-Lans. L’attaquant Vincent Kara retrouvera son club formateur de Chamonix après trois saisons en Isère. Cet attaquant toujours combatif et collectif n’a pas réussi a confirmé les statistiques de sa première saison grenobloise avec deux années plus mitigées. Son rôle devrait être plus important du côté des Pionniers de Chamonix où il aura moins de concurrence à affronter pour se tailler une place sur les deux premiers blocs. Dernier départ, celui du défenseur international Antonin Manavian qui souhaitait retenter sa chance à l’étranger et dont l’indiscipline répétée commençait à le rendre de plus en plus discutable dans l’arrière-garde grenobloise. On rajoutera également le départ d’Aziz Baazzi, venu faire quelques matchs avec Grenoble en fin de saison après sa rééducation qui l’avait tenu éloigné des patinoires pendant de longs mois. Au départ simple joker, il avait finalement eu du temps de glace en play-offs en raison des absences de Bisaillon et de McEachen, tous deux blessés.
Pour compenser ces départs, le staff grenoblois, toujours représenté par l’entraîneur principal Edo Terglav et le manager général Jean-François Dufour (en photo ci-dessus) a choisi de faire revenir à Grenoble deux jeunes joueurs du club qui étaient partis chercher plus du temps de jeu du côté de Mulhouse. L’attaquant Julien Munoz (en photo ci-dessous) a fait son trou en Alsace avec d’excellents play-offs puisqu’il a inscrit 5 buts en 7 matchs lors de la série remportée face à Amiens. Après avoir été utilisé essentiellement avec le club partenaire de Chambéry en D1 la saison précédente, il revient à Grenoble avec l’ambition de se tailler une place dans les quatre trios offensifs des Brûleurs de Loups. Son coéquipier à Mulhouse, le défenseur Lucien Onno, revient lui aussi en Isère après une belle saison avec les Scorpions. Il avait fait des débuts prometteurs avec l’équipe première des Brûleurs de Loups en 2018-19. Il a gagné en responsabilités et en volume de jeu avec Mulhouse.
Compte tenu des incertitudes liées à la saison à venir, le staff grenoblois n’a pas voulu aller plus loin dans le recrutement, se réservant la possibilité d’ajustements au cours de la saison si le besoin s’en fait sentir. Finalement une bonne surprise est arrivée lorsque Columbus a annoncé qu’Alexandre Texier était "prêté" à Grenoble, le temps que la saison NHL reprenne. Un sacré plus pour l’effectif des Brûleurs de Loups qui bénéficient là de l’apport d’un joueur qui avait fait ses débuts en Ligue Magnus à Grenoble avant de prendre son envol pour arriver jusque dans la plus grande ligue du monde. Malheureusement pour les Isérois, l’interruption de la saison de Ligue Magnus risque de limiter considérablement le nombre de matchs disputés par Texier sous le maillot grenoblois. En attendant ce sera évidemment l’attraction de l’effectif grenoblois cette saison !
Garder la cohésion d’équipe
Avec aussi peu de mouvements, le staff grenoblois pourra continuer à s’appuyer sur un groupe homogène, sans réelle faiblesse et qui a de vrais automatismes. Mis en avant sur la scène européenne, le portier tchèque Lukáš Horák a répondu présent en haussant son niveau de jeu dans des rencontres où il était bien plus sollicité qu’en Ligue Magnus. Sa doublure restera Sébastien Raibon, gêné par une blessure en début de saison et globalement moins utilisé que son prédécesseur Antoine Bonvalot.
En défense, les cadres sont tous restés et malgré les départs de Trabichet et Manavian, la défense grenobloise aura encore fière allure, du moins en qualité. La paire défensive reconstituée Kyle Hardy - Sébastien Bisaillon est sans aucun doute un des toutes meilleures, si ce n’est la meilleure de Ligue Magnus. Après une saison difficile à Zagreb en EBEL où il s’était blessé sérieusement dès son arrivée, Hardy a signé un retour fracassant avec les Brûleurs de Loups puisqu’il avait déjà disputé l’intégralité des play-offs en 2019 pour finalement décrocher la coupe Magnus avec Grenoble. Il a poursuivi sur sa lancée en dépassant encore un peu plus son nombre de points marqués en saison régulière : il a cette fois marqué 52 pts en seulement 40 matchs, des stats conformes aux tous meilleurs attaquants de la Ligue Magnus. Son coéquipier Bisaillon entame sa sixième saison consécutive dans l’effectif des Brûleurs de Loups. En plus d’afficher une grande solidité défensive, il continue de s’améliorer offensivement à chaque saison pour atteindre 36 pts l’année dernière. Rarement absent depuis son arrivée à Grenoble, il s’était blessé juste avant de débuter les play-offs 2020... sans pouvoir revenir au jeu. Utilisé dans toutes les situations de jeu, sa présence est indispensable à la ligne bleue grenobloise.
Derrière son duo magique, Grenoble peut compter sur de solides éléments à commencer par Patrick McEachen. Arrivé en cours de saison 2018-19, il a su s’imposer dans la défense grenobloise avec sa mobilité et son apport offensif indéniable. Il s’apprête à disputer sa troisième saison avec les Brûleurs de Loups. Auteur d’une belle saison à près d’un point par match, il a été freiné par des blessures qui l’ont empêché de disputer une saison complète, à l’image de la campagne de CHL où il n’a pu disputer que 2 matchs. Mais quand il est en santé, il s’agit d’un défenseur très précieux, qui s’intègre parfaitement dans le jeu de mouvement et dont l’apport en power-play est essentiel. À ses côtés, Yann Sauvé s’est installé comme une valeur sûre et c’est assez logiquement qu’il a été confirmé pour une deuxième saison dans l’effectif grenoblois. Doté d’un physique imposant et d’une expérience intéressante (227 matchs d’AHL) à seulement 30 ans, c’est un défenseur complet qui joue très bien dans les deux sens de la patinoire même si son apport offensif pourrait être encore meilleur. Il était dans son élément lors des joutes physiques de la CHL. Son jeu sobre et discipliné permet aux Brûleurs de Loups de compter sur un défenseur sûr en infériorité numérique et dans les moments chauds d’un match.
Pour compléter ce quatuor majeur, la défense grenobloise misera sur le fidèle et polyvalent Christophe Tartari, 36 ans, qui devrait cette année être utilisé essentiellement en défense alors que ces dernières saisons il avait régulièrement dépanné en attaque. Le jeune et prometteur Lucien Onno, revenu de Mulhouse, complète une défense un peu juste numériquement et pourrait être complétée en cours de saison si le besoin s’en fait sentir. À ce titre, on peut regretter le départ d’Aziz Baazzi qui aurait apporté un plus qualitatif et quantitatif à la défense grenobloise surtout compte tenu des belles dispositions entrevues lors des quelques matchs disputés en fin de saison.
Du côté de l’attaque, les changements sont encore moins significatifs puisque Julien Munoz vient remplacer numériquement Vincent Kara et que l’ensemble de l’escouade offensive est conservée. La force de frappe offensive grenobloise reste donc encore très impressionnante avec Alex Aleardi en chef de file. Monté en puissance tout au long de la saison pour terminer en tête des pointeurs, il s’est distingué d’abord comme passeur avant de retrouver le sens du but qui est le sien. Il s’est très bien trouvé avec son compatriote Denny Kearney dont il partage le côté agitateur sur la glace tout en se montrant redoutablement efficace devant le but. Le trio était le plus souvent complété par Joël Champagne (en photo ci-dessus), de plus en plus à l’aise dans son rôle de capitaine. Sa production offensive est restée sur des standards très élevés mais la caractéristique de Champagne est d’être particulièrement efficace dans les deux sens de la patinoire avec un gros travail défensif et sur les mises au jeu. Edo Terglav les a souvent alignés ensemble pour créer un premier bloc avec une grosse force de frappe mais il lui est arrivé de les séparer au fil de la saison afin de mieux équilibrer son attaque.
Les Brûleurs de Loups ont encore des arguments à faire valoir avec un trio d’internationaux français qui a réalisé une saison sur des bases très élevées. Pour sa deuxième saison depuis son retour à Grenoble, Damien Fleury a logiquement reçu le trophée Albert Hassler du meilleur joueur français. Sa reconversion au centre n’a pas eu d’effet négatif sur sa production offensive qui s’est même légèrement améliorée. Son lancer redoutable continue de trouver régulièrement le chemin des filets et son rôle de leader sur la glace comme dans le vestiaire en fait un des rouages majeurs de l’équipe grenobloise. Fleury évoluait régulièrement avec son coéquipier de l’équipe de France, Sacha Treille, qui a cette fois joué une saison complète avec les Brûleurs de Loups. Sa production offensive a été relativement décevante par rapport à celle de ses coéquipiers (32 pts) mais le premier tour des play-offs (6 pts en 4 matchs) avait montré qu’il revenait en forme au bon moment. Son excellent lancer et son gabarit restent des atouts importants pour l’attaque grenobloise même si, à l’instar de Fleury, il peut parfois se montrer indiscipliné. Le troisième membre du trio a été le plus souvent un autre international français, Peter Valier, qui a connu une longue période d’adaptation à son arrivée à Grenoble. Une saison en demi-teinte pour l’ex-Bordelais qui a eu du mal à trouver sa place dans une attaque grenobloise déjà bien rodée. Si sa production offensive s’est améliorée en fin de saison, le staff grenoblois attend certainement plus.
Pour bousculer la hiérarchie, Grenoble a pu compter l’année dernière sur trois jeunes joueurs qui n’ont pas déçu. Dylan Fabre avait déjà montré quelques promesses intéressantes au cours de 25 matchs en 2018-19 mais c’est vraiment au cours de la saison dernière qu’il a pu se tailler un poste régulier avec les Brûleurs de Loups. Il a pu mettre en évidence ses belles qualités avec un jeu essentiellement basé sur la vitesse de patinage. Son manque de gabarit peut parfois se faire sentir mais en musclant son jeu il a le potentiel pour marcher sur les traces de Jordann Perret ou Guillaume Leclerc qui ont réussi à compenser leur manque de taille par un jeu à haute intensité et une grande habileté technique.
Mais la révélation de la saison 2019-20 côté grenoblois fut sans contestation possible Adel Koudri. Formé en Haute-Savoie, il n’avait fait que des apparitions sporadiques en équipe première depuis son arrivée à Grenoble en 2017. La saison dernière fut définitivement celle de l’éclosion de ce joueur technique, très habile face à la cage mais aussi capable de s’imposer physiquement. Avec 17 pts (dont 10 buts !) en 29 matchs, il s’est mis en évidence au point d’évoluer régulièrement sur la première ligne dans la deuxième partie de saison aux côtés de Denny Kearney et Joël Champagne, ce qui avait permis à Terglav d’équilibrer ses blocs en déplaçant Aleardi sur une autre ligne. Prétendant sérieux aux trois premiers blocs, Fabre et Koudri seront désormais attendus pour confirmer leurs excellentes dispositions.
Un troisième jeune Grenoblois sera là pour tenter de bousculer la hiérarchie établie, il s’agit d’Aurélien Dair, légèrement plus en retrait que ses jeunes coéquipiers cités précédemment. Même s’il manque encore un peu de muscles, son gabarit intéressant lui permet des perspectives intéressantes, d’autant qu’il est doté d’une bonne technique. Il devra en tout cas batailler pour une place de titulaire dans l’alignement compte tenu de la richesse de l’attaque grenobloise.
Le facteur X de l’attaque grenobloise sera encore une fois le très physique attaquant québécois Maxime Legault qui revient pour une quatrième saison avec Grenoble. Irrésistible lors qu’il est en forme, il est malheureusement très souvent absent à cause de blessures. Après une saison 2018-19 déjà tronquée, il a connu une saison quasi blanche en 2019-20 avec seulement deux apparitions en début de saison régulière et un retour tardif en play-offs contre Chamonix. Joueur d’impact qui doit parfois apprendre à maîtriser son intensité, il pourrait être considéré comme une recrue cette saison s’il parvient à rester en santé ce qui reste la principale interrogation le concernant.
Enfin les Brûleurs de Loups pourront compter sur deux fidèles travailleurs généralement préposés aux tâches défensives de la quatrième ligne : Sébastien Rohat qui entame à 35 ans sa cinquième saison à Grenoble et Julien Baylacq qui à 31 ans maintenant reste plus que jamais fidèle à son club formateur. Rohat a retrouvé des statistiques plus habituelles après son incroyable saison 2018-19 à 34 points. Toujours précieux en infériorité numérique et sur les engagements, il reste un spécialiste du jeu défensif tout comme Baylacq qui continue de jouer un rôle important auprès des jeunes joueurs qui accèdent à l’équipe première. Deux joueurs très importants pour le vestiaire et pour l’équilibre global de l’attaque grenobloise.
Grenoble suffisamment armé pour le titre ?
Les Brûleurs de Loups se préparent à cette saison 2020-21 avec beaucoup de certitudes sur leur effectif, beaucoup moins sur le calendrier qui reste très incertain. Le président Jacques Reboh a été clair : le modèle économique de son club ne permet pas de jouer sans public ce qui exclut de jouer des matchs à huis clos à moins d’obtenir une compensation financière significative. La recrudescence de la pandémie à l’automne a contraint le gouvernement à prendre des mesures encore plus restrictives, ce qui a conduit à la suspension de la Ligue Magnus. Les Brûleurs de Loups attendent donc que la saison soit véritablement lancée pour entrer pleinement dans cette saison 2020-21.
Concernant l’aspect sportif, les Brûleurs de Loups ont dû faire une croix sur la CHL qui a d’abord modifié son format avant de renoncer à maintenir la compétition. Un aller-retour face à Mannheim était promis aux Brûleurs de Loups en guise de premier tour. Le format à élimination directe avait forcément déjà moins d’attrait qu’une compétition sous forme de poule qui garantit au moins 6 matchs de haut niveau dont 3 à domicile. Sans compétition européenne, Grenoble devra rabattre ses ambitions sur la scène nationale avec la défense du titre acquis en 2019 et une opération rachat espérée en coupe de France après deux piteuses sorties prématurées ces dernières saisons.
L’effectif grenoblois présente peu d’inconnues. En attaque, il est déjà particulièrement bien équilibré avec un top 6 qui a déjà fait ses preuves. La progression attendue des jeunes (Fabre, Koudri, Dair mais aussi le nouveau venu Munoz) devrait apporter encore plus de solutions à Edo Terglav pour composer ses trios d’attaque. Avec un Texier en joker jusqu’à janvier et un Legault en santé, Edo Terglav pourra compter sur une force de frappe offensive qui fera encore trembler les filets en Ligue Magnus.
Défensivement, là encore peu d’inconnues avec deux paires très solides qui font référence en Ligue Magnus. Seul le manque de profondeur peut poser question car en cas de blessure de l’un de ces quatre défenseurs majeurs, l’entraîneur grenoblois pourrait se trouver bien démuni même si Tartari a suffisamment d’expérience pour élever son temps de jeu en défense et qu’Onno a encore une belle marge de progression. En cas de besoin, le jeune Nikita Shalei, 19 ans, pourrait avoir sa chance alors qu’il devrait passer l’essentiel de la saison avec le club partenaire de Chambéry en D1. L’apport d’un renfort défensif supplémentaire pourrait devenir nécessaire en cours de saison ou avant les play-offs afin d’anticiper tout risque liés aux blessures. À voir si les conditions économiques le permettront.
Pour être compétitif dès que la saison prendra son envol, la stabilité de l’effectif est sans aucun doute un atout de taille. Les joueurs ont des automatismes, de l’expérience et le groupe a des affinités clairement affichées. Est-ce que cela sera suffisant pour jouer les premiers rôles ? Certainement, même si les Brûleurs de Loups n’ont pas la certitude d’être au-dessus du lot avec un quatuor de tête en Ligue Magnus encore plus resserré que les années précédentes. La coupe de France sera sans doute un objectif à ne pas négliger mais c’est une nouvelle fois au moment des demi-finales que les Grenoblois entreront dans le vif du sujet car tout autre résultat qu’une présence dans le dernier carré serait assurément une déception. Après être restés sur leur faim suite à l’arrêt des play-offs en 2020, les Brûleurs de Loups voudront cette fois aller jusqu’au bout… à condition que la saison aille bien sûr elle aussi à son terme.
Christophe Laparra
Effectif :
Gardiens
N° NOM Prénom Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2019/20 MJ Min. Moy. % 40 RAIBON Sébastien 03/11/1990 179 86 Grenoble Grenoble FRA-1 9 427 2,70 90,7% 61 HORAK Lukas 05/10/1993 186 78 (Tchèque) Grenoble FRA-1 38 2251 2,48 91,6%
Défenseurs
N° NOM Prénom Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2019/20 MJ B A Pts +/- Pén 2 BISAILLON Sébastien 08/12/1986 183 93 (Canadien) Grenoble FRA-1 40 11 25 36 +33 32' 5 ONNO Lucien 12/05/1999 176 82 Grenoble Mulhouse FRA-1 40 0 6 6 +4 22' 22 SAUVÉ Yann 18/02/1990 191 96 (Canadien) Grenoble FRA-1 40 6 17 23 +26 61' 47 HARDY Kyle 09/08/1988 175 78 (Canadien) Grenoble FRA-1 44 15 40 55 +47 66' 50 McEACHEN Patrick 07/02/1991 183 90 (Canadien) Grenoble FRA-1 34 5 27 32 +26 20' 73 TARTARI Christophe(A) 03/12/1984 189 85 Grenoble Grenoble FRA-1 41 5 12 17 +8 44'
Attaquants
N° NOM Prénom Naissance cm kg Club formateur Club & Chpt 2019/20 MJ B A Pts +/- Pén 3 DAIR Aurélien 10/09/1999 186 74 Chambéry Grenoble FRA-1 38 4 6 10 +9 14' 10 FLEURY Damien (A) 01/02/1986 181 84 Caen Grenoble FRA-1 42 27 33 60 +28 94' 12 MUNOZ Julien 06/01/1998 172 69 Villard Mulhouse FRA-1 44 12 10 22 +5 34' 13 BAYLACQ Julien 10/04/1989 183 86 Grenoble Grenoble FRA-1 40 3 10 13 +9 22' 18 KOUDRI Adel 14/05/1999 182 78 Annecy Grenoble FRA-1 33 12 10 22 +12 2' 19 KEARNEY Denny 27/01/1988 185 88 (Américain) Grenoble FRA-1 41 21 37 58 +35 64' 21 VALIER Peter 27/07/1992 180 82 Cergy Grenoble FRA-1 43 10 21 31 +10 40' 42 ALEARDI Alex 30/07/1992 175 77 (Américain) Grenoble FRA-1 44 30 40 70 +31 30' 54 LEGAULT Maxime 28/03/1989 188 89 (Canadien) Grenoble FRA-1 4 0 0 0 -1 4' 64 CHAMPAGNE Joël (C) 24/01/1990 193 99 (Canadien) Grenoble FRA-1 43 24 37 61 +40 2' 77 TREILLE Sacha 06/11/1987 195 96 Grenoble Grenoble FRA-1 43 20 18 38 +15 76' 78 FABRE Dylan 10/11/2000 177 68 Grenoble Grenoble FRA-1 35 9 10 19 +12 8' 85 ROHAT Sébastien 18/02/1985 175 74 Briançon Grenoble FRA-1 39 1 10 11 +6 32'
Entraîneur : Edo Terglav (SLO, 40 ans).
Partis : Antonin Manavian (D, 6+13, Rødovre, DAN), Teddy Trabichet (D, 2+10, Villard-de-Lans, FRA-3), Aziz Baazzi (D, 0+1, Amiens), Vincent Kara (A, 7+15, Chamonix).
Revoir la présentation 2019/20