Vladimir Krutov

 

Dans son film Super size me, Morgan Spurlock rend compte des effets ravageurs sur sa santé d'un régime alimentaire constitué exclusivement de fast-foods. Quinze ans auparavant, un des meilleurs sportifs de la planète avait vécu à ses dépens la même démonstration : pendant que tous ses collègues, vedettes de la grande équipe d'URSS des années 80, connaissaient une seconde carrière en NHL, Vladimir Krutov a ruiné la sienne en moins d'une année en ingurgitant de la malbouffe, incapable de s'auto-discipliner en dehors du strict encadrement soviétique.

Il serait pourtant injuste de ne retenir de Krutov que ses problèmes de surpoids. Avant ce gâchis qui a brisé sa carrière et ruiné sa santé, il fut un junior prodige, puis un des meilleurs joueurs au monde. L'ailier gauche de la KLM (Krutov-Larionov-Makarov) en était un maillon aussi essentiel que les deux autres. Il n'avait rien à envier à la vision du jeu de Larionov, ni à la technique de Makarov. Il y ajoutait la puissance, car c'est un joueur qui n'avait pas froid aux yeux et s'imposait physiquement dans les zones denses, y gagnant son surnom de "tank". Il savait se détacher d'un adversaire en un coup de patin.

 

Un poupon joufflu

Contrairement à ses futurs collègues de la KLM, Vladimir Krutov a vécu son enfance au centre de Moscou. En plus de jouer au hockey dans la rue, il intègre donc depuis son plus jeune âge le CSKA. Dès les tournois de jeunes, on remarque ce joueur doué et rapide qui s'engage beaucoup, même s'il paraît déjà bien joufflu et presque grassouillet. On le surnomme d'ailleurs "Pupsik", le poupon, qui devient peu à peu un gros bébé...

Sa première grande compétition est l'Euro juniors 1978 en Finlande, lors de la fameuse finale décidée par un but de Jari Kurri. À la mi-match, un palet ayant ricoché sur une crosse frappe Krutov en plein visage. Il s'écroule groggy puis se relève et rejoint son banc pour se faire soigner. Mais les Finlandais, usant de l'avantage numérique de circonstance, ont marqué pendant ce temps-là, et Krutov se fait incendier par son coach parce qu'il a quitté la glace avant terme sans autorisation. Il en est profondément vexé car son courage sur la glace n'avait jamais été mis en cause. Il prendra sa revanche les deux années suivantes aux championnats du monde juniors : il rapportera deux médailles d'or à l'URSS, en terminant deux fois meilleur marqueur ainsi que meilleur attaquant (un vote alors organisé auprès des recruteurs de NHL présents au tournoi). Des doublés qu'il sera le seul à réaliser dans l'histoire.

Sélectionné dans l'équipe olympique à seulement 19 ans, Krutov était donc une jeune vedette du hockey soviétique avant même la formation de la KLM, qui n'a lieu qu'en 1981 avec l'arrivée de Larionov de Voskresensk. Le nouveau venu n'est pas un inconnu pour autant. Le dodu Vladimir Krutov et le maigre Igor Larionov semblent en effet s'être toujours côtoyés, car ils ont commencé très tôt dans les équipes nationales juniors. Un respect est né très tôt entre les deux hommes, mais pas forcément une relation aussi privilégiée en dehors que sur la glace. Au moment où Larionov est arrivé au CSKA, il espérait se placer sous l'aile protectrice de Krutov qu'il connaissait depuis les sélections juniors, mais cela n'a pas été le cas. Vladimir était humain, direct et très franc, mais comme avec tout le monde. Il ne voulait pas s'occuper d'Igor plus que d'un autre, tenant à affermir sa propre position et l'autorité qu'il exerçait dans l'équipe. Mais Larionov saura s'imposer de lui-même au CSKA, trop sans doute au goût des entraîneurs d'ailleurs.

Les deux hommes deviendront grands amis dans la vie, comme avec le reste de la "ligne verte", du nom de la couleur des maillots d'entraînement de ces cinq joueurs du CSKA qui faisaient alors trembler le monde entier sur la glace et qui se plaisaient également à passer leur temps libre ensemble, unis comme les cinq doigts de la main.

L'improvisation et les combinaisons géniales de la KLM, trio offensif de cette ligne verte, tiennent compte des caractéristiques de chacun. Le soliste Makarov a la charge de contrôler le palet et très souvent de passer la bleue, le distributeur Larionov distribue les passes, et Krutov s'occupe souvent de les recevoir en bonne position et en fonçant vers le but.

L'importance de chaque rouage dans ce succès, on le comprend dès qu'un intrus s'insère dans le trio. Un jour que Krutov est blessé, il est remplacé par Andrei Vinogradov, un joueur bon et travailleur mais pas habitué à évoluer au niveau de perfection de la KLM. Le nouveau venu se libère, attend la passe, mais ne voit rien venir. Il s'en plaint ouvertement à Larionov qui lui explique alors de ne pas s'arrêter ainsi une fois qu'il a ouvert un angle de passe, mais de continuer son déplacement, pendant que lui feinte déjà le mouvement suivant, pensant deux ou trois temps de jeu à l'avance. Il fait ainsi semblant de ne pas avoir vu son partenaire, donnant l'impression de développer un sixième sens quand il fait finalement la passe. Le secret des maîtres ne se dévoile pas à tout le monde, et évoluer sur la KLM exige d'être un artiste du hockey. Comme le dit Larionov, "Krutov comprenait le jeu sans notes, comme un musicien qui improvise".

Ses yeux parlent pour lui

Les trois hommes étaient si intimement liés dans la performance qu'il est ardu de désigner le meilleur du trio. Si le consensus désignait le plus souvent Makarov, les opinions étaient divergentes. En particulier, Anatoli Tarasov, la figure tutélaire du hockey soviétique, ne cachait pas son admiration pour Krutov, son préféré dans cette génération : "Il ne se plaint jamais à personne, bien qu'il reçoive plus de coups que la normale. Mais ses expériences - amères et heureuses - ne se lisent que dans les yeux de Volodia [diminutif de Vladimir]."

Ces yeux, un homme les a vus s'embuer : Boris Kharlamov, le père du légendaire Valeri Kharlamov qui est mort d'un accident de la route fin août 1981. À une soirée organisée par le CSKA, il a vu Krutov se diriger vers lui en larmes et s'accuser : "Je suis coupable de tout ! Si j'étais resté à l'hôpital un jour de plus, Valeri serait allé au Canada ! Mais ils m'ont envoyé à sa place." Le père Kharlamov a essayé de consoler comme il a pu cet hockeyeur inconsolable qui s'est longtemps reproché d'avoir été à l'origine d'un destin fatal. Sa seule faute est d'avoir été rétabli assez vite pour intégrer l'équipe nationale à la Coupe Canada 1981, conduisant l'entraîneur Viktor Tikhonov à exclure Kharlamov et à le précipiter dans l'alcool et la dépression jusqu'à ce jour fatal.

Peut-on s'accuser du destin ? Cette faille est une des seules que révéla Krutov, un joueur presque apathique hors de la glace, à la fois avare de paroles et de gestes superflus, qui ne voyait jamais l'utilité de se presser, et qui pouvait passer un jour sans dire trois mots. Les traces de son caractère, on les voyait aussi sur son visage : pendant que l'insaissable Larionov conservait un visage lisse, Krutov, dur au mal et combattant dans les zones les plus encombrées face au but adverse, était couvert de cicatrices, effrayant au point que son épouse lui fit un jour la plaisanterie suivante : "si je ne te connaissais pas, je n'oserais pas prendre l'ascenseur avec toi."

Son épouse, c'est Nina, enseignante dans l'école maternelle où la mère de Vladimir travaille comme cuisinière à la cantine. Leur relation fut d'abord désapprouvée par la famille Krutov : pensez donc, une femme divorcée, avec déjà un enfant (Denis), et âgée de cinq ans de plus que Vladimir... Les parents de ce dernier lui fixèrent un ultimatum, en lui ordonnant de cesser de la voir ou de quitter le domicile familial sans un sou. Il a fait son sac et est allé la voir... Ils se marièrent juste après le Mondial 1982 et eurent un fils, Aleksei. Retenu par le "dictateur" Tikhonov en pleine préparation olympique, Krutov ne put évidemment pas assister à l'accouchement.

Un appétit incontrôlable

Ce régime de fer imposé au CSKA et en équipe nationale, Krutov l'a subi, mais en a ensuite vanté les mérites quand le hockey russe traversait sa période de vaches maigres : "Je ne pense pas que les souvenirs de ces jours puissent apporter de la satisfaction. Même si, sans ces entraînements, il n'y aurait pas eu tant de victoires pour notre hockey. La génération actuelle ne s'entraîne pas autant, [...] à notre époque on laissait toutes nos forces sur la glace, et après un match, c'est à peine si on ne s'évanouissait pas." Pourtant, si quelqu'un a démenti le caractère indispensable de l'entraînement estival, c'est Krutov, bien malgré lui. En 1983, mal remis d'une jaunisse, il n'arrive pas à suivre le rythme des courses pendant la pré-saison. Il passe deux mois à l'hôpital... puis, en ayant manqué toute la phase de préparation, il rentre dans l'équipe et signe peut-être sa meilleure saison !

Durant sa décennie passée à soulever de la fonte sous les ordres de Tikhonov, Vladimir Krutov a pris 7 kilos. Du muscle, dit-on alors. Mais ce n'est pas tout à fait vrai... Au cours des 25 jours de vacances accordés chaque été, il a toujours été le joueur de première ligne qui prenait le plus de poids. Un jour, Krutov demande à Larionov, qui s'est forgé sa propre diététique depuis sa prime enfance, de l'aider à perdre du poids. Toute la journée, son ami le surveille, ne lui laisse boire que des verres d'eau, et ne lui accorde qu'une assiette de soupe, et encore a-t-il fallu insister et presque supplier pour cela. Mais le lendemain matin, quand Larionov retrouve Krutov au petit déjeuner, celui-ci est en train d'engloutir une assiette remplie à ras bord. On n'habitue pas son corps du jour au lendemain à passer d'un régime d'excès à un régime d'ascète... Muscle ou pas, le poids de Larionov n'a pas varié d'un kilo tout au long de ses vingt-six ans de carrière. Krutov, c'est tout le contraire.

Tant qu'il est encadré comme au CSKA et en équipe nationale, Krutov est sous contrôle, même si on le laisse fumer (tant que c'est en extérieur et pas dans les chambres de la basa). Le "régime" soviétique lui convient parfaitement. Il est particulièrement dominant en 1987, où il reçoit la crosse d'or Izvestia de joueur européen de l'année, la seule fois où ce trophée est attribué uniquement par un vote des sélectionneurs nationaux des équipes du groupe A mondial (dont son propre entraîneur Tikhonov qui vote pour lui). Il reste un des meilleurs joueurs du monde la saison suivante, de la Coupe Canada aux Jeux olympiques.

Vladimir Krutov se sent alors nanti d'un certain statut. Lui qui n'a jamais été un meneur par la parole ose se présenter dans le bureau de Tikhonov en mars 1988 avec... une longue liste de doléances ! Il explique qu'il veut juste "mener une vie normale", voir un peu plus sa famille. Face au monarque absolu du CSKA, les doléances restent vaines. Krutov sort furieux, annonce qu'il quitte l'équipe. Après deux jours à noyer son désespoir dans l'alcool, il réapparaît à l'entraînement... où on le renvoie parce qu'il est trop ivre pour patiner. L'épisode est symptomatique d'un système qui est en train de craquer car l'envie de liberté est trop forte. Mais il démontre aussi que Krutov est, parmi les vedettes du CSKA, le joueur le moins capable de gérer cette liberté. Une disposition essentielle lorsque les meilleurs joueurs soviétiques ont le feu vert pour partir monnayer leurs talents en NHL.

Les Vancouver Canucks ont été les plus malins quand il s'est agi d'utiliser leurs derniers tours de draft pour sélectionner les meilleurs joueurs soviétiques à une époque où il leur était interdit de passer à l'ouest. Lorsque la frontière s'ouvre, ils ont donc deux des éléments de la KLM : Larionov et Krutov. Le premier prédit même que le second marquera 40 buts dans la saison. Le coéquipier qu'il avait connu jusqu'ici en aurait été capable. Mais ce coéquipier n'existe que dans un contexte de discipline stricte. Krutov arrive au Canada après plus de quatre mois d'intersaison inactive à Moscou, alors qu'il s'empâtait déjà en moins d'un mois. À la fin de son premier entraînement d'une heure et demie à Vancouver, quand on lui dit que le reste de sa journée est libre, il n'arrive pas à le croire. Riche d'un contrat NHL et disposant d'un temps libre qu'il n'a jamais connu (sa famille arrive un mois après lui), Krutov cède à toutes les tentations, surtout alimentaires. Il s'empiffre de hot-dogs, de paquets de chips et de sodas. Faute d'entraînement, il perd toute condition physique. Le hockeyeur de très haut niveau n'est même plus véritablement un athlète. Bien loin des 40 buts espérés, il n'en marquera que 11, à peine compensés par 23 assistances. Dans le schéma de jeu très simple de Vancouver où l'on balance le palet au fond, Vladimir découvre des partenaires qui ne lui rendent jamais le palet. Le destin du duo Krutov-Larionov, seul tandem soviétique à avoir eu la chance d'atterrir au même endroit en Amérique du nord, diverge donc très vite.

Rapide déchéance

Pendant que Larionov commence outre-Atlantique une seconde carrière encore plus longue que la première, celle de Krutov tourne court. Le manager des Canucks, Pat Quinn, lui suggère de rester tout l'été pour mieux se familiariser avec la langue, voire travailler sa condition physique avec un entraîneur privé, mais toute sa famille rentre à Moscou pendant les cinq mois d'intersaison. Quand il revient, sa forme est si mauvaise que Vancouver - qui l'a sous contrat pour trois ans - ne voit même plus l'intérêt de le conserver. Il est finalement libéré de toute obligation contractuelle et tente de se recaser en Suisse. Zurich l'enrôle, mais quand on lui fait remplir le questionnaire d'usage qui est censé présenter les joueurs aux supporters, il est le seul joueur du championnat à répondre "aucun" à la question anodine "Quel est votre plat préféré ?". Son poids (92 kilos pour 175 cm) reste un sujet tabou, et après une si longue inactivité, il est hors de forme et est jugé inapte à la LNA par son entraîneur.

Vladimir Krutov suit alors une préparation spécifique avec un ami tchèque, Bohumil Cervenka, et revient en condition juste à temps pour les play-offs, où il se montre sous son meilleur jour malgré l'élimination. Il répond ainsi à tous ceux qui l'ont enterré trop vite. Il gagne ainsi le droit de jouer une seconde saison à Zurich, avec des performances correctes mais pas exceptionnel : il est au niveau de son coéquipier Sergei Pryakhin, passé dans l'équipe nationale soviétique comme joueur marginal de quatrième ligne, et est très, très loin du duo Bykov-Khomutov, qui formait la deuxième ligne de l'URSS derrière la KLM de Krutov, et qui éclabousse la LNA suisse de son talent. Les rôles se sont maintenant inversés et Krutov n'est plus qu'un joueur de second plan.

Krutov se retire du haut niveau et se rend ensuite à Östersund et Brunflo, deux clubs du Jämtland, un petit district perdu dans le nord de la Suède. Autant dire que personne n'y a jamais vu une star, car la moindre proto-étoile s'en va avant même de briller. Ulf Dahlen, le meilleur joueur jamais issu de la région, est parti à 18 ans pour Björklöven. Et pourtant, c'est là-bas, loin de tout, qu'une légende du hockey mondial a terminé sa carrière. Oublié de tous... Une pige à 38 ans au MGU, le club de l'Université de Moscou alors au cinquième niveau national, ne le réhabilitera pas.

Même dans son pays, son échec à l'étranger a ruiné la réputation de Krutov. Le CSKA, son club formateur, retirera son maillot en dernier, après tous les autres membres de la première ligne des années 1980 (Larionov, Makarov, Fetisov et même Kasatonov). Une injustice quand on sait que Krutov a participé 11 fois au championnat d'URSS avec le CSKA et a fini... 11 fois champion ! Et même douze si on compte son apparition pour un match en 1978... Un incommensurable exploit que personne d'autre n'a réussi.

La solidarité des anciens

Après avoir raccroché les patins, Krutov est revenu au CSKA comme entraîneur-adjoint, avant de prendre les rênes de l'équipe en 2001. La tentative durera quelques mois et passera près de la catastrophe, puisque le club mythique ne sera sauvé de la relégation qu'à la dernière journée. Krutov tire une croix sur sa carrière du coach et est alors "pistonné" par ses vieux amis : Fetisov le recrute dans l'agence fédérale du sport, où il travaille à quelques bureaux de Makarov. Un emploi administratif qui lui assure donc de maintenir le contact avec le monde du hockey.

Pour le reste, il n'a plus rien d'un hockeyeur, même d'un ex-hockeyeur. Alors que les matchs entre anciennes gloires de tous âges sont une tradition très suivie en Russie, Krutov finit par ne plus y participer. Il n'y a pas que son poids qui s'est dégradé, sa santé aussi. La solidarité des anciens a pourtant fonctionné là aussi. À la fin des années 1990, il devait être opéré pour enlever du liquide dans les poumons. Comme il n'y avait pas assez de médicaments dans tout Moscou, c'est Slava Bykov qui les a fait venir de Suisse en urgence pour que l'opération ait lieu.

Malgré cette alerte, Vladimir ne s'en faisait pas, il préférait montrer la paume de sa main et sa ligne de vie particulièrement longue... Ses seules inquiétudes concernaient les difficultés éprouvées par son fils Aleksei. Il l'a beaucoup poussé à faire du hockey, mais la progéniture a ensuite peiné à soutenir la comparaison avec le paternel. Incapable de s'imposer dans le championnat russe, Aleksei profite cependant des années passées en Suisse avec son père pour retourner à Zurich avec une licence helvétique, sans être considéré comme renfort étranger. Le ZSC lui donne le temps de jeu dont il a besoin pour apprendre le haut niveau, et il y reste quatre saisons (champion d'Europe 2009) avant de rentrer poursuivre sa carrière en Russie, non sans mal. En 2012, son père décide même de prendre sur lui et d'appeler Fetisov, devenu président du CSKA Moscou, pour recommander son fils. Son ancien collègue lui répond qu'il le suit et l'apprécie...

Deux jours après ce coup de téléphone, Nina entend du bruit dans la salle de bains et découvre Vladimir ensanglanté : hémorragie interne. Il décède le lendemain à l'hôpital. Sa vie s'est achevée comme sa carrière, brutalement et prématurément, à tout juste 52 ans. L'héritage reste lourd pour Aleksei, qui ne sera jamais contacté par le CSKA et continuera de se battre pour une place de titulaire en KHL dans des petits clubs de province.

Marc Branchu

 

 

Statistiques

                                         (saison régulière)
                                        MJ    B   A Pts   Pén
1977/78 CSKA Moscou           URSS       1    0   0   0    0' 
1977/78 URSS 18 ans        CE juniors    5    6   7  13    4'
1978/79 CSKA Moscou           URSS      24    8   3  11    6'
1978/79 URSS 20 ans        Tournoi-20    3    1   1   2    4'
1978/79 URSS 20 ans        CM juniors    6    8   6  14    2'
1979    CSKA Moscou          Europe      3    0   0   0    0'
1979/80 CSKA Moscou           URSS      40   30  12  42   16'
1979/80 URSS 20 ans        Tournoi-20    3    3   3   6   12'
1979/80 URSS 20 ans        CM juniors    5    7   4  11    5'
1979/80 URSS             Internationaux  8    5   1   6    6'
1980    URSS                   JO        7    6   5  11    4'
1980    CSKA Moscou          Europe      3    4   1   5    2'
1980/81 CSKA Moscou           URSS      47   25  15  40   20'
1980/81 URSS             Internationaux 15    6   8  14   12'
1981    URSS                Mondiaux     8    6   3   9    8'
1981    CSKA Moscou          Europe      2    0   1   1    0'
1981    URSS              Coupe Canada   7    4   4   8   10'
1981/82 CSKA Moscou           URSS      46   37  29  66   30'
1981/82 URSS             Internationaux 12    4   3   7    2'
1982    URSS                Mondiaux    10    4   3   7    6'
1982    CSKA Moscou          Europe      3    5   1   6
1982/83 CSKA Moscou           URSS      44   32  21  53   34'
1982/83 URSS             Internationaux 12   11   2  13   18'
1983    URSS                Mondiaux    10    8   7  15   12'
1983/84 CSKA Moscou           URSS      44   37  20  57   20'
1983/84 URSS             Internationaux 17    7  10  17   12'
1984    URSS                   JO        7    4   1   5    2'
1984    URSS              Coupe Canada   6    3   5   8    4'
1984/85 CSKA Moscou           URSS      40   23  30  53   26'
1984/85 URSS             Internationaux 17   12  15  27   14'
1985    URSS                Mondiaux    10    3   5   8    8'
1985    CSKA Moscou          Europe      4    4   1   5
1985/86 CSKA Moscou           URSS      40   31  17  48   10'
1985/86 URSS             Internationaux 11    7   2   9   14'
1986    URSS                Mondiaux    10    7  10  17   14'
1986    CSKA Moscou          Europe      4    3   6   9
1986/87 CSKA Moscou           URSS      39   26  24  50   16'
1986/87 URSS             Internationaux 17    5  17  22   21'
1987    URSS                Mondiaux    10   11   3  14    8'
1987    CSKA Moscou          Europe      3    2   2   4
1987    URSS              Coupe Canada   9    7   7  14    4'
1987/88 CSKA Moscou           URSS      38   19  23  42   20'
1987/88 URSS             Internationaux 18    6  10  16   21'
1988    URSS                   JO        8    6   9  15    0'
1988    CSKA Moscou          Europe      3    2   3   5
1988/89 CSKA Moscou           URSS      35   20  21  41   12'
1988/89 URSS             Internationaux 13    9   9  18   18'
1989    URSS                Mondiaux    10    4   2   6   12'
1989/90 Vancouver Canucks      NHL      61   11  23  34   20'         (play-offs)
1990/91 Zurich SC              LNA       1    0   1   1    0'     3    3   6   9    0'
1991/92 Zurich SC              LNA      28   13  19  32    4'     6    4   3   7    4'
1992/93 Östersunds IK      Suède div 2  19   25  24  49   12'
1993/94 Östersunds IK      Suède div 1  28   18  22  40   14'
1994/95 Östersunds IK      Suède div 1  27    9   9  18   31'
1995/96 Brunflo IK         Suède div 2  18    7   9  16    6'
1998/99 MGU Moscou          Russie (2. Liga)
Totaux en championnat d'URSS           438  288 215 503  210'
Totaux en équipe nationale d'URSS      252  145 141 286  230'

 

Palmarès

- Champion olympique 1984 et 1988

- Champion du monde 1981, 1982, 1983, 1986 et 1989

- Vainqueur de la Coupe Canada 1981

- Champion du monde junior 1979 et 1980

- Vainqueur de la Coupe d'Europe 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 et 1989

- Champion d'URSS 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 et 1989

- Vainqueur de la Coupe d'URSS 1979 et 1988

Honneurs individuels

- Meilleur joueur européen 1986/87 (crosse d'or Izvestia)

- Meilleur joueur soviétique 1987

- Meilleur marqueur des Jeux olympiques 1988

- Meilleur marqueur des championnats du monde 1987

- Meilleur attaquant des championnats du monde 1986 et 1987

- Membre de l'équipe-type des journalistes aux championnats du monde 1983, 1985, 1986 et 1987

- Membre de l'équipe-type de la Coupe Canada 1987

- Membre de l'équipe-type du championnat soviétique 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987 et 1988

- Meilleur attaquant et meilleur marqueur des championnats du monde juniors 1979 et 1980

- Membre de l'équipe-type des championnats du monde juniors 1979 et 1980

 

 

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