CSH Paris - Anvers (22 mars 1924)
Match amical.
Le jeu est lent et les passes s'amorcent difficilement en début de match, jusqu'à l'ouverture du score de Murphy sur des passes redoublées avec De Rauch. Le CSHP prend alors le large pour ne plus être rejoint.
Les Belges ne se cantonnent pas en défense et mènent parfois le jeu, comme en début de deuxième période, avec beaucoup d'engagement sur le palet. L'ailier suédois Burman - qui partira à Minneapolis où il découvrira le gouffre qui sépare encore le hockey européen de son homologue américain - a été le plus efficace, alors que les frères Van Reyschoot ont paru désorientés.
Du côté français, les espoirs Bouillin et Grunwald se sont mieux débrouillés que lors de la précédente venue d'Anvers au Palais de Glace, et ce genre de match leur est très profitable pour s'améliorer. Même si Defries revenait d'une grippe, la ligne d'attaque française a pris de vitesse la défense belge, avec les accélérations soudaines d'Alfred de Rauch et le jeu plus direct et plus décidé d'Ewert Murphy.
Mais le fait du match, ce sont ces jambières larges au devant plat portées par le gardien Robert George. Cette innovation, qui a amusé ses coéquipiers, fait beaucoup parler et alimente les conversations parisiennes.
Club des Sports d'Hiver de Paris (FRA) - Anvers (BEL) 7-4
Samedi 22 mars 1924 au Palais de Glace des Champs-Élysées.
Évolution du score :
1-0 : Murphy
2-0 : Murphy
2-1 : P. van Reysschoot
3-1 : De Rauch
4-1 : De Rauch
4-2 : Burman
5-2 : De Rauch
6-2 : Defries
6-3 : Burman
6-4 : Burman
7-4 : Defries