Février 2017 : anecdotes

 

La sauce béarnaise venue du froid

Le défenseur des Red Wings de Détroit, Jonathan Ericsson, est un consommateur exigeant, surtout quand il s'agit de nourriture. Inconditionnel de la sauce béarnaise, le Suédois n'a jamais trouvé satisfaction sur le marché américain, qui privilégie d'autres accompagnements que cette sauce d'origine parisienne (et non pas du Béarn).

Frustré depuis des années, il a finalement succombé au fameux adage "on n'est jamais mieux servi que par soi-même" ! Ericsson a donc décidé de lancer sa propre marque. Âgé de 32 ans, voilà peut-être un chemin de reconversion en tant qu'entrepreneur. En tout cas, plusieurs de ses compatriotes attendent avec impatience, dont son collègue Gustav Nyquist. Blessé contre Washington en février, Jonathan Ericsson aura eu un peu de temps devant lui pour organiser son aventure culinaire. Si le succès ne devait être au rendez-vous, on pourrait suggérer à Jonathan de poursuivre sa carrière en Ligue Magnus, la gastronomie française ne devrait pas le décevoir.

 

 

Les citations du mois

 

"Le but du hockey est de marquer des buts. C'est pourquoi nous voulons toujours agir offensivement, chacun de nos joueurs doit penser offensif. Nous voulons toujours avoir le palet, et si nous le perdons, nous voulons le récupérer dès que possible. Cela correspond à l'instinct de chaque hockeyeur, car s'il n'y avait aucun entraîneur, personne ne jouerait un dump-and-chase hockey."

Roger Rönnberg, entraîneur de Frölunda, l'équipe championne d'Europe, explique sa philosophie de jeu dans Eishockey News.

 

"Il y a beaucoup d'équipes en KHL. Peut-être que dans le cas de la Russie, le concept de ligue fermée n'est pas si obligatoire, et qu'il ferait sens, comme dans d'autres sports, d'introduire un échange annuel entre les championnats ? [...] La KHL a de très, très bons joueurs. Mais la densité des effectifs ne peut se comparer avec la NHL. La grande majorité des meilleurs joueurs, y compris russes, continuent d'évoluer en NHL. Cela ne veut pas dire que la KHL ne peut pas être très forte. La question est : où la ligue veut-elle aller ? Il faut sérieusement analyser la qualité du produit et sa compétitivité. Peut-être serait-il mieux pour le développement de la ligue de n'avoir, par exemple, que 18 équipes ? Ou, comme je l'ai dit, d'avoir, comme dans les championnats européens de football, une circulation entre la première et la deuxième division ?"

C'est étonnamment un Nord-Américain qui propose à la KHL ce système de promotion/relégation qui devrait lui être culturellement étranger : Bob Goodenow, l'ancien président du syndicat des joueurs de NHL, interviewé dans le quotidien russe Sport Express. Et dire que la KHL, elle, avait essayé d'imiter le format de la NHL...

 

 

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