Mai 2017 : anecdotes

 

L'énigme de la substance étrangère révélée

On l'avait évoqué pendant la compétition, c'était sans doute la plus grande énigme de ces championnats du monde : l'enquête des organisateurs allemands pour comprendre pourquoi la glace de Cologne n'arrivait pas à prendre correctement et devenait irrégulière, uniquement lors des rencontres de la Slovaquie. S'agissait-il d'un sabotage externe ? Des gardes du corps avaient même été chargés de vérifier qu'aucun supporter ne s'introduisait sur la patinoire ou versait discrètement un produit quelconque. Ce n'était plus Astérix ou Obélix, mais Panoramix qui aurait été nécessaire pour trouver en quelle potion magique la glace s'était transformée...

Ce n'est qu'après la fin du premier tour qu'on a enfin eu le fin mot de l'affaire. Le problème venait en fait d'une huile de massage chauffante utilisée par les hockeyeurs slovaques, et à base de glycol. Cette substance, avec la transpiration, tombait sur la glace et empêchait la bonne congélation !

Pas cool, les Beach Boys

Le EHC Timmendorfer Strand est la seule équipe de hockey sur glace du Schleswig-Holstein, le land situé le plus au nord de l'Allemagne à la frontière danoise. "Strand" signifie "bord de mer", et les installations sportives y sont situées en bordure de la plage. Assez naturellement, l'équipe utilise depuis de longues années le surnom de "Beach Boys". Mais il y a six mois, le club a commencé à recevoir des injonctions de "Brother Records", la maison de disques fondée par les "vrais" Beach Boys, le mythique groupe de rock californien. Après de multiples échanges de courriers et des avis d'experts, le club a dû se résoudre à abandonner totalement son surnom. Non seulement il ne pourra plus vendre aucun article avec ce surnom, mais il devra effacer de son site internet tous les comptes-rendus de match et toutes les photos sur lesquels le surnom apparaît. Un coût important pour un petit club.

 

 

La vidéo du mois

Pendant un championnat du monde, les journalistes sont normalement astreints à une certaine neutralité et ont le devoir de ne pas laisser transparaître leurs émotions en tribunes. C'est parfois plus difficile pour les commentateurs de télévision, et la mésaventure survenue cette année à Bercy le prouve. Les téléspectateurs tchèques ont en effet eu la surprise de voir la retransmission du match contre la Finlande, en direct de Paris, brutalement coupé après l'égalisation de leur équipe ! La raison : le commentateur Robert Zaruba a frappé plusieurs fois la table après le but du 3-3 et a provoqué une coupure d'électricité. La vidéo ci-dessous, qui a provoqué l'hilarité des fans tchèques, montre Zaruba monter en cadence, pendant que son équipe achève de remonter un écart de trois buts, puis se rendre compte qu'il n'est plus à l'antenne et n'a plus de liaison.

 

 

La photo du mois

Imaginez la scène : un adolescent s'exerce à tirer dans une cage de hockey dans la cour de sa maison, et soudain, le hockeyeur le plus célèbre de son pays, qui passait dans la rue, s'arrête et vient discuter avec lui. Trop beau pour être vrai ? C'est pourtant ce qui est arrivé en Norvège à Edvin Velle, 12 ans : un de ses tirs a frappé le poteau et le palet a filé vers la rue. C'est Mats Zuccarello en personne qui lui a ramené et a engagé la conversation. Sa mère a immortalisé la scène par la fenêtre et l'a postée sur l'application Instagram. L'histoire a fait le tour des journaux et ne fait que renforcer la popularité de Zuccarello, le petit prince du hockey norvégien.

 

 

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