Suisse 2001/02 : présentation

 

Cela fait maintenant deux ans que la Ligue Nationale A suisse se résume essentiellement à un duel entre Zurich et Lugano, et il n'y a aucune raison pour que cela change a priori. Ces deux clubs ont toujours les budgets les plus importants, avoisinant les 20 millions de francs suisses (12 millions d'euros), et ont assemblé des effectifs dignes de leurs moyens. Ce n'est pas un hasard si ce sont les deux seules équipes à pouvoir se permettre d'engager quatre étrangers alors que seuls trois d'entre eux peuvent être alignés sur la glace lors d'un même match. Elles peuvent ainsi gérer d'éventuelles blessures ou méformes des étrangers et limiter les risques. (D'un autre côté, le fait qu'ils paient un joueur pour rester dans les tribunes a aussi l'effet de réduire les effets des écarts financiers entre ces deux clubs et leurs poursuivants, ce qui est un bon système).

Les favoris

Le Zurich SC est de nouveau le favori pour conserver son titre. Son entraîneur Larry Huras sait néanmoins qu'il ne pourra pas travailler dans la sérénité, cerné par une presse alémanique impitoyable et versatile prête à tirer à boulets rouges sur lui au moindre prétexte. Elle a ainsi bruissé tout l'été des rumeurs de son départ, mais Larry est toujours là malgré des contacts pour intégrer les staffs NHL d'Anaheim et Ottawa. Désormais blindé, il a décidé de rester un an de plus à Zurich avant de relever sans doute un nouveau défi comme il aime le faire. Il ne conçoit pas que cela puisse se faire sans un nouveau titre en poche. Il dispose pour cela d'un effectif assez âgé, pour lequel il a concocté une préparation différente, partant doucement pour faire monter l'effectif en puissance en prévision du début de championnat. Zurich s'est séparé des Canadiens Pat Lebeau et Andrew McKim, ce dernier ayant dû mettre fin à sa carrière depuis une mise en échec de Kevin Miller (Davos) le 31 octobre dernier. Mais l'effectif a encore gagné en qualité avec l'arrivée de deux pointures, toutes deux âgées de 32 ans : tout d'abord Petri Varis, une pièce maîtresse du Jokerit Helsinki, meilleur marqueur du championnat finlandais l'an dernier. Ensuite Jan Alston, un pur joueur offensif, spectaculaire à souhait, qui sort de play-offs éblouissants avec Mannheim où il est devenu champion d'Allemagne. Le petit Canadien métis présente en outre l'avantage incomparable d'être marié à une Suissesse (il avait déjà joué à Bienne, Davos et La Chaux-de-Fonds) et de n'être donc pas comptabilisé parmi les étrangers. Il se pourrait toutefois qu'il n'obtienne son passeport qu'en cours de saison, ce qui pourrait causer un casse-tête à Larry Huras en ce qui concerne les étrangers, sachant que le gardien suédois Ari Sulander est quasiment intouchable. Il pourra se replier sur Paolo Duca (ex-Ambrì), seule recrue suisse avec deux jeunes des Grasshoppers (Ramholt et Schnyder), et qui a tenu à lui faire impression d'entrée en démarrant en trombe sous ses nouvelles couleurs dès les premiers entraînements. Heureusement car Zurich doit faire face à un coup dur : le défenseur Mark Streit a été victime d'une déchirure des ligaments lors d'un match amical et sera absent trois mois.

À Lugano, Jim Koleff s'est replié sur le poste de manager et c'est désormais Zinetoula Bilyaletdinov, dont le palmarès comme joueur (six titres mondiaux, un titre olympique et une Coupe Canada comme défenseur de l'URSS) et l'expérience d'entraîneur (au Dynamo Moscou et comme assistant-coach en NHL) inspirent le respect., qui aura la charge de l'équipe. Il n'y trouvera plus Philippe Bozon, en froid avec Koleff et finalement licencié. Son remplaçant est le Canadien Mike Maneluk, qui semble s'être très bien inséré dans la ligne de Christian Dubé et Régis Fuchs. Mais le transfert le plus remarqué est celui de Petteri Nummelin, le capitaine de la Finlande, probablement le meilleur défenseur des derniers championnats du monde, qui remplacera avantageusement le Suédois Peter Andersson. Le départ de Julien Vauclair (Ottawa Senators) a été compensé par l'arrivée de deux internationaux venus de Zoug, l'attaquant André Rötheli et le défenseur Patrick Sutter. Dans les cages, Cristobal Huet sera sous pression avec l'arrivée de Paolo Della Bella, de retour de son aventure russe (deuxième gardien au Metallurg Magnitogorsk) avec la ferme intention de conquérir le poste de titulaire. Comme son rival zurichois, Lugano a une équipe plus forte, notamment en défense. Sébastien Dermigny pourra-t-il s'y faire une place. Le jeune international français a relevé un défi en partant pour le pays des Helvètes. Une occasion en or puisque, ayant une mère suisse, il n'est pas considéré comme étranger. Il a pour l'instant été aligné comme septième défenseur lors des matches amicaux, mais pourrait rejoindre La Chaux-de-Fonds (avec qui Lugano a conclu un accord de partenariat), voire faire la navette.

Les outsiders

Les outsiders potentiels ne paraissent pas en mesure de venir inquiéter les deux ténors avec des effectifs stables, voire en régression. Ils se trouvent parfois à la croisée des chemins et songent souvent surtout à rebâtir pour l'avenir. Il en est ainsi à Berne, où une page s'est tournée avec la retraite de Renato Tosio. Le jeune Marco Bührer a réussi une bonne saison à Coire, mais on sait qu'il est plus facile de briller pour un gardien dans une équipe de bas de tableau. Il doit maintenant prouver qu'il est le successeur attendu de Tosio. De plus, le SC Berne a dû subir impuissant le départ de deux de ses étrangers vers la NHL, Fredrik Olausson à Detroit et Andreas Johansson aux New York Rangers, qu'il a donc fallu remplacer. Berne s'apprêtait à souffler Anders Myrvold aux Canadiens de Montréal, mais a finalement sauté sur l'opportunité d'engager Rikard Franzen, qui avait signé un contrat avec les Berlin Capitals mais était trop content de fuir les difficultés financières de cette équipe (cette rupture d'engagement se règlera maintenant devant les tribunaux). Ce défenseur de 33 ans doté d'un bon tir de la bleue a connu son heure de gloire en 1999/2000, année où il a été élu meilleur joueur du championnat suédois avant de devenir capitaine de la sélection suédoise au Mondial. Mais il n'a pas réédité cette saison exceptionnelle et a perdu son statut d'international l'an passé. Auparavant, le SCB avait jeté son dévolu sur Derek Armstrong, un centre canadien de 28 ans qui ne rechigne pas au travail défensif, mais dont le patinage a été jugé trop juste pour effectuer une carrière durable en NHL, où il n'a disputé qu'une saison complète avant d'être relégué en AHL et de se contenter de bouts de matches en ligue nationale. Riccardo Führer, l'homme qui a emmené Lausanne en LNA et qui est souvent décrié comme manquant totalement de qualités humaines, est revenu dans sa ville de Berne avec la conviction que chacun a le regard braqué uniquement vers le futur : "Je garantis que dans le vestiaire je n'ai jusqu'ici pas entendu une seule fois le nom de Tosio..."

Davos a misé sur la continuité avec l'objectif d'éviter enfin les sempiternelles désillusions en play-offs. Bayer (Ambrì), Baumann (Berne), Rothen (Zoug) et Schocher (Servette) sont partis, Björn Christen (Berne) et Benjamin Winkler (Kloten) sont arrivés. Comme troisième étranger, le décevant Pat Falloon a été remplacé par Josef Marha, un Tchèque de 25 ans qui a fait ses classes depuis six ans en Amérique du Nord. Son fait de gloire ? un titre de champion en AHL avec Hershey en 1997. De là à espérer qu'il sera le déclic permettant d'enfin franchir un cap lors des séries finales... En tout cas les joueurs paraissent motivés et confiants envers leur entraîneur Arno Del Curto.

Kloten aurait bien aimé ne changer qu'un seul étranger, Brandon Convery (parti à Linköping) par le Finlandais du TPS Turku, Kimmo Rintanen. Mais le départ impromptu du défenseur finlandais Marko Kiprusoff en NHL a obligé à faire appel à Chris O'Sullivan, un gros défenseur américain de 27 ans venu de Cincinnati en AHL. Les "aviateurs" (ainsi appelés car Kloten est le siège de l'aéroport de Zurich) sont soumis par leur entraîneur russe Vladimir Yursinov à une préparation physique intense depuis la mi-mai, qui se traduit généralement par son cortège de blessures. Cette année encore, Marco Kloeti est indisponible pour trois mois car il s'est fracturé la main, le Polonais Oskar Szczepaniec s'est re-fracturé l'épaule et devra cette fois être opéré. Plus problématique, le gardien international Reto Pavoni s'est déchiré les ligaments de la cheville... en tombant dans les escaliers de la patinoire. Difficile d'accuser les entraînements de Yursinov, qui sera assistant-coach de la Russie aux Jeux Olympiques. Ceci explique qu'on ait vu au courant du mois d'août une vingtaine de Russes de NHL, dont Yashin et Kasparaitis, venir se préparer à Kloten.

Au milieu de ce peloton d'outsiders, une équipe pourrait en profiter pour revenir très vite au tout premier plan : Ambrì-Piotta. Les Tessinois ont complètement raté leur dernière saison et n'ont pas pu se qualifier pour les play-offs. A l'intersaison, on s'est d'abord agité en coulisses avec le long feuilleton de l'apport financier du groupe d'investissement dirigé par l'Ecossais Tom Stewart. Mais aux rumeurs de millions se sont vite substituées les arrivées concrètes : même si Dopita n'a pas voulu venir, Ambrì s'est quand même mis à l'heure tchécoslovaque en remplaçant le Canadien Pierre Pagé (qui a poursuivi le club tessinois devant les tribunaux et obtiendra probablement des compensations financières après son licenciement) par le Tchèque Rotislav Cada. Au bilan, cela donne une première ligne impressionnante. Jugez-en plutôt : en défense, Marco Bayer, ex-international venu de Davos, et qui pourrait bien le devenir s'il se met comme c'est probable au niveau de ce premier bloc de feu. A ses côtés, Martin Stepanek, absent aux derniers Mondiaux pour cause de blessure, mais qui traîne une grande expérience à Litvínov puis en SM-liiga. A l'aile gauche, le Praguois TomᚠVlasák, ex-coéquipier de Stepanek à Litvínov, qui vient lui aussi de Finlande, où il a passé trois saisons à l'HPK Hämeenlinna. Pour appuyer ce buteur membre de l'équipe triple championne du monde, une des pièces maîtresses de la sélection slovaque, le centre Robert Petrovický, fort de ses grandes qualités techniques et de son expérience en NHL et dernièrement à MoDo. Ces deux joueurs au sommet de leur carrière auront un complément idéal en la personne de Michel Demuth, un joueur doté d'une bonne force de pénétration qui sait peser sur les défenses. Le problème d'Ambrì-Piotta est que son destin repose presque exclusivement sur cette première ligne, et que le reste de l'équipe, où l'on retrouvera les vétérans Manuele Celio et John Fritsche, mais aussi des jeunes prometteurs comme Roland Käser (ex-Berne), évoluera dans l'ombre. Une blessure éventuelle de l'un ou de l'autre des membres du premier bloc risque de déstabiliser l'équipe.

Le ventre mou

Si Ambrì remonte la pente, le risque existe que Zoug la descende encore. La saison dernière a été gâchée par les conflits entre l'entraîneur André Peloffy et les cadres de l'équipe qui voulaient imposer leur loi. Finalement, cette guerre des nerfs n'aura fait que des perdants. Peloffy a été viré, Dino Kessler (engagé par le Servette), André Rötheli et Patrick Sutter (vers Lugano) aussi, qui ont été mis en accusation par la "Task Force", le groupe de travail chargé de faire la lumière sur les erreurs commises et les responsabilités. André Künzi, qui figurait sur la liste des bannis, a finalement été pardonné. Zoug a donc perdu son meilleur marqueur (Rötheli) et quelques-uns de ses joueurs emblématiques auprès de son public. Hans-Peter Brändli, qui dirigeait la Task Force, est le nouveau président. Zoug, où l'on avait annoncé un peu trop tôt l'arrivée de Sean Simpson (finalement resté à Munich), aura en fin de compte comme entraîneur Doug Mason, l'ancien sélectionneur des Pays-Bas... qui se remet tout juste du crash de Krefeld hors des play-offs et se trouve maintenant dans une zone à risques où il pourrait revivre le même calvaire. Un signe de stabilité dans ce paysage noir : les trois étrangers ont été conservés, Chris Tancill, Paul DiPietro et Todd Elik. Ces deux derniers sont de véritables leaders... au classement des pénalités, en tout cas.

Fribourg-Gottéron présente des perspectives plus réjouissantes, d'autant que la saison passée a été un franc succès. L'objectif de la qualification en play-offs a été atteint et l'équipe romande a causé la surprise en faisant trembler Lugano en quart de finale. De plus, l'exercice s'est même conclu sur un léger bénéfice financier de 18 000 francs suisses. Il reste tout de même près de 700 000 FS de dette cumulée, on n'efface pas les folies de l'époque Bykov-Khomutov comme ça. Le gardien suédois Thomas Östlund étant parti après une saison très moyenne, il a fallu régler deux problèmes. D'abord, trouver un troisième étranger, ce qui a été fait en la personne de Mike Gaul, un défenseur canadien d'un bon gabarit habitué des ligues mineures. Ensuite, trouver un portier. L'entraîneur Serge Pelletier a pour cela décidé de mettre en concurrence Matthias Lauber (Rapperswil) et Gianluca Mona. Ils partent à égalité, mais on peut parier que le dernier cité, qui se languissait sur le banc d'Ambrì-Piotta, pas vraiment à la mesure de son talent, devrait terminer avec une longueur d'avance. Fribourg, qui affiche de nouveau de grandes ambitions ("le titre d'ici trois ans" selon le président Von Mentlen), a dû cependant laisser partir à regret Goran Bezina, dont le gabarit et les qualités défensives n'ont pas échappé aux scouts de la NHL.

Le bas de tableau

Passons maintenant aux quatre autres équipes, qui rêvent de prendre la place de l'un ou l'autre des clubs précédemment cités en play-offs. Rapperswil y était parvenu l'an dernier, et peut encore espérer. C'est la seule équipe de bas de tableau à n'avoir pas changé d'entraîneur. Le duo de coaches Evgueni Popichin - Colin Muller misera ainsi sur la stabilité avec un trio d'étrangers identique, y compris un Mike Richard plus tout jeune. Il y a par contre pas mal de renouvellement dans le reste de l'effectif, où l'on surveillera entre autres Livio Fazio, qui a franchi un cap avec Fribourg l'an passé.

A Langnau, si Bengt-Åke Gustafsson est parti à Färjestad avec dans ses bagages Erik Kakko et le gardien Martin Gerber, il reste tout de même une touche suédoise : l'entraîneur des gardiens Stefan Lunner, qui a aidé Gerber à progresser et à intégrer la sélection suisse, et qui s'occupera désormais de Claudio Bayer (ex-Rapperswil) et Marco Streit (ex-Servette). Mais cela est anecdotique en regard du nom du nouvel entraîneur : Vassili Tikhonov, le fils du légendaire entraîneur de l'URSS et du CSKA Moscou Viktor Tikhonov, dont le seul patronyme devrait suffire à inspirer le respect (et la crainte). Ayant exercé en Finlande, il connaît bien le nouveau défenseur Erik Hämäläinen, ancien champion du monde et vainqueur de la Coupe d'Europe, mais qui est aujourd'hui âgé de 36 ans. L'autre recrue étrangère est Brian Bonin, un centre américain au jeu complet mais que sa relative petite taille (1,79 m) a contraint à se contenter des ligues mineures.

Si ces deux clubs visent les play-offs, l'unique priorité de Coire sera le maintien. Le club des Grisons s'est mis pour cela à l'heure suédoise : Kris Wikegard est le nouvel entraîneur, assisté de Petter Hagerback. Aux côtés de Mika Strömberg sont en outre arrivés deux autres compatriotes : le centre de l'AIK Stockholm, Kristian Gahn, 29 ans et 34 sélections, et l'ailier gauche Johan Witehall, révélé sur le tard à 25 ans pour sa première saison en élite à Leksand, et qui est ensuite parti en NHL et surtout en AHL. Mais Marco Bührer ne sera plus là pour réussir des exploits dans les cages...

Dès que Lausanne a obtenu sa promotion en LNA, la presse alémanique a visé à boulets rouges : ce serait "le plus mauvais promu depuis 25 ans". Les faits démentent pourtant ces allégations, et le LHC, qui a un des publics les plus nombreux et les plus fidèles de Suisse, mérite un peu plus de considération. Pourra-t-il se maintenir pour autant ? Rien n'est moins sûr. L'effectif paraît juste quantitativement en défense et bien inexpérimenté aux joutes de LNA. L'ex-international français Serge Poudrier et le Russe Dmitri Shamolin ont été conservés, Lausanne a été la dernière équipe à annoncer son troisième étranger. Celui qui a correspondu au profil du joueur puissant recherché par le nouvel entraîneur Mike McParland (qui avait signé sans savoir que le LHC serait promu) est Andreï Bashkirov, venu de Québec en AHL. Pour les Lausannois, il faudra à tout prix battre l'adversaire direct Coire, car le cas échéant, l'armada du Servette se profilerait en barrage de promotion/relégation.

LNB

L'an passé, le groupe Anschutz avait mis de gros moyens pour que le Servette de Genève soit promu, mais la saison s'est soldée par une élimination en demi-finale. Anschutz a donc décidé de changer de stratégie : cette fois, ils ont mis de très gros moyens. Pour aller en LNA, quoi de mieux qu'un recrutement de LNA ? Dino Kessler (Zoug), Freddy Bobillier (Ambrì), Boris Leimgruber (Berne), Mario Schocher (Davos), Pascal Schaller (Fribourg), plus deux Lausannois qui ont préféré les francs suisses et la LNB au défi de la LNA, le gardien Flavio Streit (qui s'était en fait senti trahi par les dirigeants de Lausanne quand ceux-ci avaient engagé Thomas Östlund pour le tour de promotion/relégation) et l'attaquant Maxime Lapointe. Il faut bien sûr adjoindre à cette liste le vétéran de Lugano Misko Antisin et son coéquipier, le seul Français à avoir joué en NHL, Philippe Bozon, qui avait décliné la perspective de jouer au Servette mais qui n'a pas trop eu le choix après son licenciement tardif de Lugano. Même les blessures qui ont commencé à frapper (Kessler, Reymond, Antisin, Leimgruber) ne semblent pas devoir enrayer la marche en avant du Servette. L'entraîneur Chris McSorley, qui s'attaquent à un nouveau défi après Londres (et qui a toujours parallèlement la charge de l'équipe nationale britannique) n'a pas le droit à l'erreur. Les autres équipes devront se contenter des miettes, et les autres candidats désormais très improbables à la montée, comme Bienne, voire le relégué La Chaux-de-Fonds, devront compter sur un exploit en play-offs. Viège, équipe-surprise de la saison passée, Ajoie, qui s'est renforcé, et Olten, avec son gardien Beat Aebischer (lui et le vainqueur de la Coupe Stanley David Aebischer sont cousins issus de germains), joueront leur rôle de trouble-fête, tandis que les dernières places en play-offs se disputeront entre Thurgovie, le Grasshopper Club, Sierre et Bâle.

Marc Branchu

 

 

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