Italie 2002/03 : présentation

 

Résultats du championnat italien

 

Comme d'habitude, le hockey italien a vécu un été pourri, miné par ses dissensions internes entre des camps irréconciliables. Au printemps dernier, Reinhard Zublasing, alors responsable du hockey, se voulait pourtant ambitieux : il souhaitait mettre en place une "Elite" qui réunirait critères sportifs et économiques. Mais en pratique, dans l'immédiat, seul le nom changeait... Cette élite ressemblait déjà à une peau de chagrin avec six clubs, Renon et Vipiteno s'étant déjà retirés pour raisons financières, et Turin ayant refusé. Qu'importe, disait-on alors, d'autres rejoindront le wagon quand la formule sera un succès. On a déjà vu en France le piège de ce genre de discours, mais l'Italie n'a pas eu le temps d'en arriver là.

Les clubs restants n'ont même pas eu le temps de réfléchir à l'avenir de leur championnat qu'ils s'étripaient déjà sur le nombre d'étrangers. Entre ceux qui voulaient l'augmenter, comme Milan et Fassa, et ceux qui voulaient le réduire à deux, conduits par Nilo Riva, le président d'Alleghe, la guerre faisait rage, et par médias interposés, le débat était tout sauf courtois. Insultes et exagérations pleuvaient. Lassé de voir que les clubs étaient incapables de se comporter dignement et que leurs éternelles querelles rendaient impossible toute discussion d'avenir sérieuse, Reinhard Zublasing a préféré démissionné, laissant les clubs se débrouiller tout seul.

L'élite était alors un projet mort-né et reprenait le nom de série A1. Mais dans les faits, rien n'avait changé. Il y avait toujours six clubs qui se rendaient bien compte qu'il fallait bien qu'ils s'entendent. Ils organisèrent une réunion le 1er juin à Bolzano avec les six présidents de clubs plus des représentants de la fédération. Péniblement, on aboutit à un compromis : quatre étrangers. Sujet clos, on se consacre enfin à la suite ? Ce serait trop simple. Dans les jours qui suivent la réunion, plutôt que de se féliciter qu'un accord ait été conclu, les clubs formateurs comme les tenants de la libéralisation complète s'épanchent dans la presse pour critiquer et exposer à nouveau leurs vues de façon totalement stérile.

Pire, Milan annonce peu après qu'il est candidat pour intégrer la LNB suisse. Grâce au lobbying de Lugano, il parvient à se faire accepter à titre de "club invité", sans avoir droit à jouer la promotion en LNA. Mais la fédération italienne met un veto à cette fuite du club lombard qui laisserait le championnat avec cinq équipes et condamnerait le développement de l'ensemble du hockey italien. Plein de rancœur, Milan décide en représailles de ne pas respecter le pacte d'honneur sur les étrangers, et, faisant valoir la loi Bosman, décide d'en aligner autant que possible. Fassa suit son exemple et ne se préoccupe plus à son tour du nombre d'étrangers. Le gentleman agreement est tombé à l'eau, Milan a une équipe volontairement surdimensionnée pour tout écraser, mais au moins a-t-on un championnat. Notons que la plupart des gens pensent que la plupart des équipes ne résisteront pas à la tentation d'engager des étrangers supplémentaires quand viendront les play-offs. C'est déjà le cas d'habitude, la seule différence étant qu'il n'y aura pas forcément besoin d'en virer d'autres en même temps. Le résultat de cette course au recrutement sur les finances des clubs risque de n'être pas fameux.

Fin août, un nouveau responsable du hockey est enfin nommé à l'issue des élections à la FISG. C'est Luigi Merlen, 64 ans, aubergiste à Selva, qui avait été le président de Gardena de 1979 et 1981 et avait conduit ce club à ses deux derniers titres de champion, qui est élu. Dernièrement, il collaborait à l'IIHF au sein de la commission du hockey mineur. Plus que le nom du président, ce qui importe, c'est qu'une nouvelle fois le conseil fédéral est exclusivement constitué de personnes originaires du Haut-Adige. La fédération italienne est encore aux mains d'une minorité régionale, les germanophones du Südtirol, et n'a pas su faire preuve d'ouverture. Plus Milan étale sa suprématie économique et médiatique, plus le Haut-Adige affirme son pouvoir politique. Et la guerre entre ces deux entités, qu'on croyait apaisée, s'est donc à nouveau enflammée dans cette intersaison désastreuse.

 

Les clubs de Série A1

Quatre étrangers et cinq Italo-Canadiens : avec un tel contingent, Milan peut difficilement se permettre de rater le titre. Le gardien Jason Muzzatti a été conservé, de même que les attaquants Lefebvre et Beattie et que le vétéran Slava Uvaev, même si celui-ci aura surtout pour objectif sa reconversion comme entraîneur des jeunes. Milan a également ramené un de ses plus célèbres "oriundi", Justin Peca, qui évoluait à Duisburg. Autres figures marquantes, deux survivants des années folles du hockey italien, Mario Chitarroni et Joe Busillo, qui avaient quitté le pays après une suspension de onze mois après une demi-finale honteuse contre Bolzano avec Varèse. Tous ces gens ont beaucoup roulé leur bosse, de même que les deux recrues canadiennes, le centre Craig Woodcroft (Essen) et le défenseur Rob Cowie, qui a disputé les derniers play-offs suisses comme joker de Zoug après une saison au Jokerit Helsinki, et qui apportera sa grande expérience du jeu.

Les premières victimes de ce recrutement blindé ont été les joueurs italiens. Milan n'y est pas allé par quatre chemins et les a contraints à une forte réduction de salaire ou à un prêt en série A2 à Turin. C'est ce qui est arrivé par exemple au vieux Georg Comploi. Certains n'ont pas voulu accepter cette mise à l'index et ont préféré faire leurs valises. Sasha Meneghetti jouera ainsi effectivement en A2, mais chez lui à Zoldo. La révélation italienne Gianluca Tomasello voulait faire de même et s'est annoncé à Asiago... avant que le club en question ne démente. Tomasello a donc du rester à Milan, à la grande joie des supporters qui l'adulent. Mais on ne sait pas encore très bien quel sera son sort. Le seul joueur italien qui aura une place de choix est Leo Insam, fils de l'entraîneur Adolf et incontestable cadre de la défense. Les frèrs Molteni devraient quant à eux mener la troisième ligne. Les autres chercheront à éviter d'être relégués à Turin, notamment le prometteur ailier de 22 ans, Michael Sparber (Vipiteno).

Après une exceptionnelle saison conclue comme finaliste, l'objectif d'Alleghe est de réussir à confirmer en étant cette fois plus attendu. Tous les piliers italiens de l'équipe, Daniele Veggiato, les frères De Toni, les frères Fontanive, sont toujours fidèles au poste. Chez les étrangers, seul Eric Perricone a été conservé. C'est donc de la performance relative des trois autres Canadiens dont dépendra la réussite du championnat d'Alleghe.

Le plus attendu sera le centre canadien James Desmarais, qui avait déjà été suivi l'an passé avant qu'Alleghe n'opte pour Stéphane Roy. Celui-ci avait réussi une saison exceptionnelle, d'où la pression qui règne sur Desmarais. En cas de problème, il pourra toujours demander à son oncle, un certain... Ray Bourque, légendaire n°77 des Boston Bruins pendant deux décennies avant qu'il ne parte finir sa carrière aux Colorado Avalanche pour ajouter la Coupe Stanley à un palmarès déjà riche de cinq trophées Norris de meilleur défenseur de NHL ! Autre particularité familiale, le très rugueux Luch Nasato a des grands-parents originaires de la province de Trévise, et est donc candidat à un poste dans l'équipe d'Italie pour les JO de 2006 à Turin. L'autre recrue défensive est Didier Tremblay, 23 ans et ancien coéquipier de Desmarais. L'arrière-garde semble donc plus solide qu'avec les Slovaques Mosnar et Janik - ce dernier était très bon mais malheureusement sujet aux blessures. L'inconnue est la régularité de Diego Riva, désormais seul titulaire dans les cages. Alleghe est attendu au tournant, mais n'est de toute manière pas bâti pour rivaliser avec Milan.

Asiago a su se faire discret dans les tempêtes estivales et le président Piercarlo Mantovani continue de bâtir en silence un club solide et bien structuré. La confiance est maintenue en Benoît Laporte, l'homme qui a réussi à donner un esprit conquérant à cette équipe, même si un joueur au moins n'a semble-t-il pas adhéré à son discours, Fabio Armani reparti à Fassa. Toujours là et bien là, Lucio Topatigh, malgré les rumeurs de retraite. Il était absent pour la présentation officielle de l'équipe car il était au chevet de son fils malade, mais il a bien l'intention de poursuivre sa carrière, pourquoi pas jusqu'aux JO 2006. En revanche, l'autre figure du club, le capitaine au long cours Franco Vellar, a définitivement raccroché les patins. John Parco a fait de même, pour de bon ce coup-ci, et se consacrera désormais exclusivement au hockey mineur.

Les turbulences de l'été et l'incertitude entourant le championnat ont conduit beaucoup d'étrangers à chercher des emplois ailleurs, et Asiago n'y a pas échappé. Le gardien François Gravel et l'attaquant Jason Cirone ont quand même été conservés, et deux buteurs ont été recrutés, Dany Bousquet, 25 ans, 5è marqueur d'ECHL, et le physique Montréalais Reggie Savage (32 ans, Bienne) qui était déjà passé par ce club en 1998/99. Deux recrues italiennes renforceront la défense : le vétéran Pierangelo Cibien et le jeune (presque 23 ans) Florian Ramoser, plus physique que son illustre grand frère Roland mais qui a une technique tout de même beaucoup plus sommaire à part un bon tir. Asiago peut avoir les moyens d'inquiéter Milan sur une série finale, mais le plus dur sera d'arriver jusque là, d'autant que l'attaquant Luca Rigoni a été opéré du tendon rotulien début septembre et qu'il n'effectuera son retour que pour la demi-finale de Coupe Continentale fin novembre.

Après quelques années d'insuccès, Bolzano s'est remis en question et a nettement rajeuni son équipe. Beaucoup de cadres sont partis, dont un de ses leaders charismatiques, Daniele Giacomin, en froid avec les dirigeants et prêté aux voisins de Merano. Pour relancer une équipe en proie à la morosité et à la nostalgie des jours meilleurs, Bolzano a frappé deux grands coups. Le premier, c'est d'avoir engagé Ron Kennedy, entraîneur aux grandes références et que tout le monde regrette à Villach comme dans l'équipe nationale autrichienne où il passé six ans. Son cursus en fait d'ailleurs le favori pour une nouvelle double casquette car l'entraîneur national Pat Cortina pourrait être très vite sous pression. L'autre coup, c'est d'avoir recruté le meilleur joueur italien actuel, Roland Ramoser. Après le retrait de son équipe de Renon, son transfert aura été le feuilleton de l'été. Trop cher pour Milan qui n'a pas accepté ses exigences (moindres que les chiffres exagérés avancés par le manager milanais Ico Migliore, mais tout de même supérieures à ce que Milan était prêt à offrir dans son contexte défavorable aux salaires des Italiens), il a eu à choisir entre Bolzano et Merano, et a opté pour les premiers, où il avait connu la meilleure saison de sa carrière (en 1994/95, quand Bolzano avait remporté la finale de la Coupe des Ligues Européennes contre Rouen).

Ramoser formera avec Armando Chelodi et Christian Timpone - même si ce dernier retarde la signature de son contrat -un premier bloc de choc. Sur la deuxième ligne offensive, Mike et Drew Omicioli, deux jeunes frères italo-américains conseillés par Gates Orlando et destiné comme lui à son époque à renforcer la sélection nationale italienne. Stefan Zisser est revenu de Milan et Christian Walcher de Renon, il y a donc peu de soucis à se faire en attaque. En revanche, le gardien Günther Hell pouvait avoir des soucis en ce qui concerne sa défense qui n'avait recruté que Matthias Lobis. Pour faire le nombre, l'inusable Martin Pavlu, vingt-cinq ans de présence au haut niveau et élu représentant des joueurs au conseil fédéral, va même passer à l'arrière. Finalement, la défense aura meilleure mine grâce à deux recrues venues de Francfort, Jeff Ricciardi, un Italo-Canadien de 31 ans, et Jonas Stöpfgeshoff. Mais le Suédois n'est que prêté en attendant sa naturalisation allemande, et on sait donc déjà qu'il y aura encore du mouvement en cours de saison à Bolzano.

A contre-courant de la tendance générale, Merano a décidé de faire majoritairement confiance aux joueurs italiens. Il faut dire que le club du président Hans-Jörg Brunner a soupé de certains excès passés et est bien obligé de aire quelques économies. Reste à savoir si ce sera durable et si la stabilité sera maintenue pendant la saison. Pour l'instant, il n'y a que deux étrangers venus des équipes volontairement rétrogradées, l'attaquant John Kachur (Renon) et le gardien Mikko Leinonen (Vipiteno). Ce portier finlandais de 31 ans, qui, dans le genre original, a comme décoration sur son masque les photos des actrices de la série télé Friends, remplace son compatriote Åke Lilljebjorn. L'ancien gardien de Reims, qui a gagné le surnom de "Mandrake" en Italie, vient en effet de mettre un terme à sa carrière.

La star de l'équipe, c'est donc l'entraîneur, Paul Theriault, alias le "sergent de fer", qui avait amené Alleghe à la victoire en Alpenliga et Varèse à battre Magnitogorsk en finale de la Coupe de la Fédération (ancêtre de la Coupe Continentale) dans les années 90. Il devrait imprimer un style physique et accrocheur à une formation qui a rassemblé de nombreux éléments parmi les meilleurs du Südtirol qui se retrouvaient sans club après les retraits des deux autres équipes de la région, Vipiteno et Renon. Les plus importants seront les excellents attaquants Alex Gschliesser (revenu de Vipiteno avec Mirko Moroder) et Emanuel Scelfo. Ce dernier arrive de Renon tout comme Werner Ramoser, le troisième frère, qui n'a pas encore vingt ans et qui s'est révélé l'an passé et a gagné sa première sélection internationale. Par ailleurs, le petit attaquant Patrick Bona revient de Bressanone et Daniele Giacomin devrait être utile dans une défense assez inexpérimentée avec les jeunes Huber, Borgatello et Aufderklamm.

Signalons que Merano a tenté un coup médiatique : il voulait engager la meilleure joueuse mondiale, la Canadienne Hayley Wickenheiser, qui n'avait pas caché après les derniers Jeux Olympiques son intention d'aller jouer avec les hommes en Europe. Mais la fédération italienne, faisait valoir que le hockey masculin et le hockey féminin étaient distincts, a refusé le transfert.

Fassa est le club du championnat qui a le moins de joueurs en propre, et a profité de la faille ouverte par Milan pour combler les trous de son effectif avec des étrangers, dont des italo-canadiens. Après avoir gardé son meilleur défenseur Josh MacNevin et son attaquant suédois Matthias Bosson, resté malgré une offre de Graz, Fassa a recruté les attaquants Douglas Sheppard, Dino Felicetti, Kelly Popadynetz et Joey Grasso.

En défense, l'Italo-Canadien Andrè Signoretti arrive de Charlotte (ECHL) avec son slap ravageur, mais n'oublions pas que Fabio Armani (Asiago), Andrea Galeazzi (Milan) et Fabrizio Senoner (Gardena) reviennent au club. Au bilan, Fassa a donc assemblé une équipe compétitive qui n'est pas forcément promise à la dernière place, et le sélectionneur national Pat Cortina en particulier en fait un outsider.

 

La Série A2

Prochain site olympique, Turin a refusé l'embrigadement de force dans le projet d'élite de Zublasing et a ensuite refusé le concept de son club-partenaire Milan qui voulait lui faire prendre sa place pour aller en Suisse. Si les dirigeants du club se montrent si prudents, c'est qu'ils savent que le chemin est long pour réinstaller le hockey de haut niveau dans la capitale piémontaise après trente ans de sevrage. Les Jeux Olympiques de Turin viennent très tôt et le club de hockey, qui ne faisait jusqu'ici que vivoter, n'est pas la priorité des organisateurs. Il doit se débrouiller souvent seul pour profiter de l'évènement et remplir les 700 places de sa patinoire actuelle serait déjà un exploit.

Cependant, grâce aux joueurs prêtés par Milan (comme Mark Demetz, 21 ans le plus prometteur gardien italien, né à Bressanone mais formé à Selva di Gardena) mais aussi par Fassa, comme le défenseur Stephan Steinmair et l'ailier Roberto Bortot, l'équipe de Turin entraînée par l'ex-international Massimo Da Rin est l'attraction et la favorite logique du championnat. Elle a aussi engagé les internationaux juniors Christian Menardi (Cortina) et Max Oberrauch, qui était allé parfaire sa formation au Canada et en Suède, ainsi que le Français Stéphane Arcangeloni.

Mais le hockey piémontais a encore des structures extrêmement fragiles et n'aura toujours qu'un seul représentant à haut niveau. Car pendant que Turin réapparaissait, Valpellice retirait finalement son équipe pour des problèmes de patinoire et de joueurs. Ce n'est pas beaucoup mieux en Lombardie, où malgré la fusion annoncée avec Lariana, l'autre équipe de la ville, Côme ne repartira pas plus haut que la série B.

Ils sont finalement onze à prendre le départ de cette série A2. Vipiteno en faillite n'est pas dans le lot, mais Renon qui s'est retiré à temps a pu y prendre pied. Il y sera parmi les outsiders avec le champion en titre Appiano et le finaliste Caldaro, lassé d'échouer si près du but, qui s'est garni d'une colonie finlandaise. L'entraîneur Esa Siren a d'abord engagé Vesa Lahtonen et Sami Saltavirta, mais ils sont partis et les deux renforts sont finalement deux joueurs de 24 ans, le défenseur Jarne Vuorela (Lustenau) et Juha-Matti Vanhanen (Sport Vaasa). A signaler que le gardien remplaçant Jean-Baptiste Dell'Olio qui devait aller à Bressanone, a finalement été recruté par Brest à cours de gardiens.

Brunico sera emmené par l'inusable Vladimir Eremin et par Martin et Thomas Crepaz, le père et le fils, respectivement âgés de 37 et 15 ans. Mais l'équipe du Val Pusteria a vécu le drame de l'été quand l'ex-international junior Oskar Degilia (22 ans), revenu au club après un an à Vipiteno, s'est tué sur le coup quand sa voiture est sortie de la route et a percuté un arbre.

Chez les jaune et vert de Zoldo, qui ont signé un accord d'association avec Alleghe, Miroslav Jenka (Most, 23 ans) a rejoint son compatriote Karel Dvorak. Radek Zizka, autre Tchèque, gardien de vingt-sept ans, ne joue pas mais s'occupe de la formation des jeunes. L'équipe de Selva dans le Val Gardena, maintenant rebaptisée Gherdeina, accueille le retour de son grand ancien Patrick Brugnoli, clin d'œil à ses grandes années. Pour retrouver sa gloire passée, il comptera sur deux défenseurs de Bressanone, Leo Pitscheider et Fabian Kostner, et sur le retour de Christian Insam. Les trois derniers comparses de cette division seront Egna, Settequerce et Laces.

Marc Branchu

 

 

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