Bilan du carré final D3 2009
La fête a donc été complète du côté du Pays Basque. L'organisation de ce tournoi, sans faille, a permis d'assister dans d'excellentes conditions à la résurrection de l'Hormadi, deux ans après ses déboires financiers et administratifs. Plus de 2300 personnes ont assisté aux six rencontres du week-end, le tout couronné par des animations "made in Euskadi" avec bandas, paquitos et même la présence des mascottes des deux clubs de rugby phares de la région, l'Aviron Bayonnais et le Biarritz Olympique. La bagatelle de soixante buts ont été inscrits, dont la moitié pour les Orques, de quoi offrir quelques moments de joie à tous les supporters ayant fait le déplacement. La fête a donc été totale avec le titre de champion remporté par les locaux, ainsi que la promotion d'inattendus Bouquetins de Vanoise, emmenés par un extra-terrestre !
Un week-end qui a connu ses moments d'intenses émotions, ses actions d'éclats, ses revirements de situation, ses surprises, ses révélations et ses déceptions.
Trois jours de jeu, trois jours de hockey, l'occasion pour ce sport de refaire surface du côté de la Côte Basque. L'occasion de revoir sur la glace d'anciens grands clubs de l'élite, avec Anglet et les Français Volants, comme d'autres clubs au passé plus anonymes, Toulon et Vanoise, mais pas dénués d'ambitions. Trois jours, enfin, pour donner une autre dimension au plus petit championnat organisé en France.
Premier : Anglet.
L'Hormadi attaquait ce carré avec finalement un peu d'appréhension : celle de se faire malmener comme ils l'ont été contre Orléans durant la seconde phase du championnat. Mais force est de constater qu'ils ont su élever leur qualité de jeu à un niveau largement supérieur aux autres acteurs de cette compétition. Ce sera Vanoise qui en fera le premier les frais, le vendredi soir. Pour démarrer sur les chapeaux de roue, les Basques vont s'appuyer sur une arme efficace : la supériorité numérique. Les Bouquetins se mettront à la faute neuf fois et les Angloys concrétiseront six fois, un joli taux de réussite.
Il faut dire que les locaux, outre le soutien indéfectible du public, peuvent s'appuyer sur une première ligne dévastatrice. Le repositionnement en attaque de l'ex-international Sébastien Rousselin donne encore plus de poids à ses deux compères, l'artificier Xavier Daramy et le maître à jouer Géraud Maréchal. La première ligne sera concernée par dix des douze buts de ce premier match, ne laissant que des miettes aux trois autres lignes. On pourrait expliquer cette large victoire en arguant le fait que Vanoise n'était pas au niveau, mais ça n'était pas le cas : les Alpins ont souvent bien résisté, mais à force d'être enfermés dans leur zone, ils ont fini par céder de toutes parts.
Finalement, le second match fut le plus compliqué puisque les Orques se sont retrouvés menés 0-2 à la moitié du premier tiers face aux Français Volants. Heureusement, Laurent Cazenave, l'ancien (36 ans), saura relancer ses compagnons en réduisant rapidement le score. Dès lors, la machine Maréchal s'est mise en route et son quadruplé offre une nouvelle victoire à Anglet. Le match du samedi est souvent le plus délicat et ce fut une nouvelle fois le cas. Les Angloys s'étaient dépensés sans compter face à Vanoise et devaient, dans le même temps, en garder sous les patins pour défier les physiques Toulonnais le lendemain. Du coup, c'est la défense qui a dû veiller au grain. Dans les buts, Franckie Dessolain - auteur la veille d'un arrêt ahurissant sur Cyr - a lui aussi élevé son niveau de jeu pour pallier les rares défauts de la cuirasse défensive basque.
Il restait donc à affronter l'autre équipe côtière du tournoi, celle d'Azur, les Boucaniers de Toulon. Ceux-ci étaient dans une situation des plus délicates après leur revers de la veille face à Vanoise. Non seulement, ils devaient l'emporter sur l'Hormadi mais ils devaient le faire sans deux de leurs meilleurs éléments. Dans ces conditions, les Orques avaient une tâche plus facile. D'autant plus que les Toulonnais se mettaient toujours aussi souvent à la faute. De quoi redonner des fourmis dans les gants des unités spéciales. Et une nouvelle fois, cela a fait mouche avec neuf buts inscrits en surnombre, dont cinq en double supériorité ! Comme prévu, la première ligne basque s'en est donné à cœur joie en étant impliqué sur huit buts. Chaque but était l'occasion de manifester sa joie pour un club qui n'avait plus eu l'occasion de briller depuis quelques années.
Au final, l'Hormadi a réussi un week-end sans faute. Titre de champion et promotion à l'échelon supérieur, l'objectif a été atteint et cela sans trembler. Le coach Pat Lefebvre a pu faire tourner ses lignes, même si la première était au-dessus du lot, et il a même pu offrir quelques minutes de jeu à son second gardien, l'internationale Orane Leenders, le jour de son anniversaire.
Anglet s'offre ainsi son premier titre national, certes dans la plus basse division du hockey français, mais cela vient récompenser un groupe, un club, qui a su ne pas imploser dans la souffrance. Finalement, toutes ces épreuves ont renforcé la cohésion, l'envie, la hargne de l'équipe basque et les larmes de joie ne se sont pas privées pour couler sur les joues en ce dimanche soir définitivement historique pour un hockey basque renaissant !
Deuxième : Val Vanoise.
Les Bouquetins ont surpris leur monde, mais leur place, et la promotion qui va avec, ne sont pas usurpées, loin de là ! Certes, le premier soir fut un véritable calvaire pour les joueurs des Alpes, et notamment pour le portier tchèque Tomas Cholinsky, mais la leçon reçue ce soir-là a pourtant apporté beaucoup d'enseignements sur les Bouquetins. Même surclassés, ils n'ont jamais hésité à tenter d'aller de l'avant, pour l'honneur. Ils se sont jetés dans la bataille comme des morts de faim, et cela s'est traduit par quelques pénalités, dont on sait maintenant que les Angloys les transformaient en arme fatale.
Ce match a surtout permis à tout le monde de découvrir Mathieu Cyr. Le Québécois de Vanoise a fait figure de véritable extra-terrestre, surnageant malgré la lourde défaite. En effet, un joueur capable sur une seule accélération de laisser sur place Daramy, Rousselin et Bellier, cela ne court pas les rues. Une impression renforcée par le fait que l'entente sur sa ligne était parfaite avec un buteur tel que Jonathan Pastore et un travailleur acharné comme Anthony Baetz. Ce premier match s'est donc conclu sur une lourde défaite et les mines des joueurs de Vanoise faisaient peine à voir, mais l'essentiel se jouerait sur les deux autres matchs, pour la seconde place, car après ce premier soir, tout le monde savait qu'Anglet opèrerait un cavalier seul.
Le samedi soir, en "prime-time", Vanoise défiait son vieil ennemi géographique, Toulon. Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées dans le championnat, se renvoyant dos-à-dos, avec une victoire à domicile pour chacune. Il ne faudra que quelques secondes à Vanoise pour débloquer la situation, en power-play, par l'intermédiaire de Pastore, servi par l'inévitable Cyr. Le match est inévitablement haché et les pénalités s'accumulent de part et d'autre. C'est alors que Pastore et Cyr sont en prison que Toulon recolle au score peu avant la mi-match. Vanoise parvient à repartir de l'avant en profitant d'une erreur de défense des Varois. Le troisième tiers verra les joueurs de Vanoise amplifier leur emprise sur le match alors que les Toulonnais se mettent de plus en plus souvent à la faute. Et bien entendu, c'est l'inévitable Mathieu Cyr qui, le premier, loge la rondelle au fond. Finalement, ses collègues de la première ligne ne sont pas en reste puisque Björnberg puis Pastore concluent le match en beauté. Cette victoire, totalement méritée, récompense l'équipe qui a le plus produit de jeu, celle dont la première ligne a été supérieure à l'autre. Le gardien Cholinsky, sous ses peintures de guerre, peut laisser éclater sa joie. Avec cette victoire 5-2, les Vanoisiens se relancent dans la course au second strapontin et joueront leur avenir le lendemain, en début d'après-midi.
Et ce match, on pourra dire qu'il sera allé jusqu'au bout du suspense. Car les Volants prennent d'entrée les devants, obligeant les Alpins à courir après le score. Si les Savoyards égalisent peu avant la moitié du premier tiers, ils ratent une première occasion de passer devant lorsque Mathieu Cyr bute sur Backö sur un tir de pénalité, consécutif à un trébucher du capitaine parisien, Tim MacLean. Mais celui-ci va se rattraper au deuxième tiers en réalisant une percée dont il a le secret, débordant sur l'aile droite, laissant toute la défense à l'arrêt (enfin, en apparence !), et trompant du revers le portier parisien. Voilà le début de trois minutes de folie qui vont voir ensuite Cholinsky se trouer sur un lancer anodin d'Outin puis finalement Pastore redonnera l'avantage aux siens sur un lancer puissant (3-2). Vanoise semble tenir le bon bout mais les Volants reviendront une nouvelle fois. La prolongation sera décisive et si les Bouquetins ne convertissent pas une supériorité numérique, ils parviennent tout de même à leurs fins lorsqu'Affinati reprend victorieusement un rebond initié par un lancer puissant de Chardon.
Avec cette victoire 4-3, Vanoise passait en seconde position et espérait désormais que les Orques de l'Hormadi ne chutent pas face à Toulon, ce qui n'est pas arrivé. Voilà Vanoise en division 2 ! Qualifié comme meilleurs deuxièmes pour ce carré final, les Savoyards auront concrétisé cette position en finissant de nouveau deuxièmes, une position logique au vu du jeu proposé et des quelques individualités marquantes de l'équipe, Cholinsky, Björnberg, Pastore ou bien sûr celui qui aura marqué tout le public de la côte basque, Mathieu Cyr.
Troisième : Toulon.
Les hommes de la Côte d'Azur arrivaient sur la Côte Basque et on peut dire qu'ils avaient l'esprit détendu. Il est vrai que démarrer un échauffement sur le bord de mer est assez original, même pour des joueurs dont la patinoire de La Garde est située non loin de la Méditerranée. À leur sortie de la patinoire, Hübler et Choma se sont empressés d'aller tester la température de l'eau pendant que leurs coéquipiers entamaient l'échauffement. Du coup, l'entraîneur varois a du mal à regrouper tout son monde et les Toulonnais vont rater le début de l'échauffement, sur glace ce coup-ci !
Et pourtant, cela ne les empêche pas de rentrer très rapidement dans leur match, face aux Français Volants. Beaucoup d'observateurs pensaient que ce match désignerait déjà le deuxième du tournoi, supposant Anglet au-dessus du lot et Vanoise un peu en dessous. Du coup, les Boucaniers donnent tout et très vite : il ne faut que vingt-quatre secondes à un Filip Rohacik peint aux couleurs de son club pour marquer le but inaugural du tournoi ! Très vite également interviendra l'égalisation parisienne et toujours très vite interviendra la première bagarre, Rohacik ayant décidé d'expliquer à coup de baffes à Quentin Lamey pourquoi on ne tire pas sur le gardien après le coup de sifflet...
Cette première anicroche donnera le ton d'un match laid, fait de coups bas, de charges à retardement et de palabres... Et à ce petit jeu-là, ce sont les Varois qui vont s'en tirer au mieux. Une victoire sur le fil, 5-4, mais une victoire qui lançait les Toulonnais vers le haut du tableau. Mais, car il y a toujours un mais, les Boucaniers ont tout de même fortement déçu. Car s'ils étaient capables de proposer un jeu de qualité lorsqu'ils s'en donnaient la peine, ils retombaient tout aussi vite dans leur travers : l'indiscipline. De même, la profondeur de banc ne sert pas à grand-chose quand on voit que durant le premier tiers, les mêmes hommes étaient alignés, ne changeant que trop rarement pour souffler. Du coup, les Boucaniers devenaient trop dépendants de cette première ligne constituée habituellement de cinq attaquants : Autran, Brodeur et Hübler devant, Rohacik et Cikovsky ou Choma derrière.
Seulement, cette fameuse ligne a craqué lors du deuxième match contre Vanoise. Un match décisif, un match rugueux, où les Varois ont perdu pied. Ainsi, les cinq hommes majeurs ont accumulé cinquante-huit minutes de pénalité sur les soixante-dix distribuées aux Boucaniers. Cela a laissé l'opportunité aux Bouquetins d'asseoir leur domination et de remporter le duel des équipes du sud-est de la France. De ce match, les Varois garderont énormément de regrets. Si Filip Rohacik a été une nouvelle fois énorme, tant techniquement que physiquement, il a été prié de rejoindre les vestiaires avant le terme de la rencontre. Radovan Hübler a pu montrer toute la panoplie de ses qualités techniques, Richard Bordeur toute sa hargne malgré ses 42 ans, mais tout le monde n'a pas su élever son niveau de jeu. C'est surtout le cas de la défense dans son ensemble, comme lors du deuxième but de Vanoise, en fait marqué par un défenseur toulonnais qui aura poussé tout seul le palet entre les jambes de Xavier Bolomier alors que le danger n'était pas ultra-présent. Et ce même Bolomier de craquer à son tour en encaissant un but idiot. Vanoise a fait un match sérieux, Toulon est passé totalement à côté de son sujet, voilà la différence et voilà pourquoi les Boucaniers vont rester en rade en division 3.
Car bien sûr, si la promotion restait mathématiquement possible, elle relevait tout de même de l'illusoire sachant que les Toulonnais devaient vaincre l'ogre angloy. La mission s'avérait d'autant plus improbable que Rohacik, le maître artificier, et Brodeur, l'emblématique entraineur-joueur, ne joueraient pas ce match. Les Varois tiendront à peine quatre minutes avant d'enchaîner trois pénalités dont finiront par profiter les Orques. La suite se résumé à un cavalier seul de l'Hormadi, enfilant les buts comme on enfile les perles. Les Toulonnais répondront bien deux fois par l'intermédiaire de Radovan Hübler, mais l'ampleur du score ne laisse que peu de doute sur la triste prestation des Boucaniers (2-13).
Pourtant les Varois avaient les moyens de faire mieux, mais en finissant première au classement des pénalités, cela a démontré les limites d'un système basé sur un jeu physique. Si les Français Volants sont tombés dans le piège, Vanoise, qui connaissait déjà le système, ne s'est pas laissé avoir et a décroché le second ticket pour l'échelon supérieur. Dommage quand on voit le bagage technique parfois sous-utilisé des Rohacik, Hübler et autres Autran... Dommage également que Toulon n'ai pu emmener un second gardien d'expérience capable d'épauler le très jeune - mais aussi très talentueux - Bolomier...
Quatrième : Français Volants de Paris.
Second carré final en deux ans et seconde déception pour les représentants de la capitale. Les Volants arrivaient pourtant plein d'ambitions sur les bords de l'Atlantique mais ils s'y sont très vite noyés. Pourtant tous les ingrédients étaient réunis : un gardien solide, des défenseurs expérimentés, des attaquants rodés à jouer ensemble et le retour de Charles-André Outin pour apporter un peu plus de vitesse. Oui, tout était réuni mais rien n'a fonctionné. Cela a débuté contre Toulon, et c'est déjà là que les Volants ont balbutié.
Un match totalement manqué, voilà comment peut se résumer cette partie. D'entrée de jeu, les Parisiens se mettent en difficulté, mais par trois fois ils recollent au score. Malheureusement, ils tombent dans le piège tendu par les Boucaniers. Ces derniers engagent un défi physique auquel les Volants tentent de répondre alors qu'ils n'en ont pas les moyens. Le résultat ne se fait pas attendre et ils écopent de nombreuses pénalités. Ils se retrouvent déstabilisés et se perdent en palabres inutiles avec le corps arbitral. Pourtant, ils ont l'occasion de revenir au score, et ce plusieurs fois, alors que leurs adversaires sont en infériorité numérique. Les Volants se perdent alors dans un jeu de passes, certes évolué, et on sent là tout l'apport de Frédérick Brodin, mais dont les passes finissent par se perdre. En effet, combien de fois a-t-on vu les deux défenseurs échanger le palet à la bleue jusqu'au moment où celui-ci allait traverser la ligne, mettant tout le monde hors-jeu ? En face, les Toulonnais ont pratiqué un jeu simple, parfois basique, mais qui a eu le mérite d'être efficace, d'autant plus que Bäckö n'était pas dans son meilleur soir. À l'issue du match, les Volants, impuissants, iront porter réclamation contre l'arbitrage... En pure perte, puisque le duo a fait ce qu'il a pu pour maintenir un semblant de jeu sur la glace alors que la plupart du match aurait mérité de se jouer en trois contre trois...
Les hommes en rose ne pouvaient en rester là. Ils valaient mieux que cela et ils devaient le prouver. Seulement, le second adversaire, Anglet, semble évoluer dans un autre monde. Brodin tente de faire comprendre à ses joueurs que c'est à eux de faire chuter l'ogre ! Dès l'entame du match, ils mettent la pression sur le but angloy et finalement, après neuf minutes de jeu, Thomas Faudot-Bel (qui s'est calmé depuis sa fin de match houleuse la veille), dans un angle fermé, envoie joliment le palet dans la lucarne de Dessolain. On pense que les Orques vont rapidement réagir mais, au contraire, une minute et demie après, les Volants enfoncent le clou par l'intermédiaire du centre Brendan Martial qui double l'avantage. Dès lors, les Parisiens s'appliquent à défendre correctement, sans pouvoir empêcher la réduction du score de Cazenave puis le triplé en neuf minutes de Géraud Maréchal. Les Volants croient bien revenir dans la partie l'espace d'un instant, mais le but qui aurait pu les relancer leur est finalement et justement refusé. Ils tenteront de se refaire durant le dernier vingt, s'évertuant à ne pas commettre de fautes, mais Maréchal rajoute un cinquième et ultime but. Les Volants ont perdu, logiquement, mais ont fourni une toute autre prestation que la veille. De quoi alimenter un peu plus les regrets parisiens.
Néanmoins, ils leur restent un dernier match et même une ultime chance de prendre la deuxième place face à Vanoise. Deux buts d'avance pourraient suffire... Une entame de match une fois de plus réussie puisque les Volants profitent d'une double supériorité pour ouvrir le score par l'intermédiaire d'Alexis Lamey. Ce qui n'avait pas marché jusque là réussit enfin et le jeu de passe fait mouche. Mais les Savoyards ne lâchent pas prise et Paris ne revient au score que sur une erreur monumentale de Cholinsky et un trou dans la défense alpine. Mais les Volants souffrent face aux accélérations d'attaquants comme Mathieu Cyr. Tout cela les envoie en prolongation.
Une prolongation qui ne compte plus que pour du beurre pour les hommes du président Stéphan Clout, puisqu'à ce moment-là, ils ne peuvent plus revenir à hauteur de leurs opposants du jour... Mais ils veulent finir en beauté, effort réduit à néant lorsqu'Affinati, l'Italo-Américain, envoie une dernière fois le palet au fond des buts de Backö. Les Français Volants terminent derniers avec trois défaites en autant de matchs, mais ce sont eux qui donnèrent le plus de fil à retordre à l'Hormadi... Une bien maigre satisfaction au moment du bilan.
Alex Mondin