Bordeaux, surveillé... et craint

 

Encore une fois demi-finaliste du championnat (après avoir frôlé l'exploit contre Grenoble), Bordeaux avait annoncé comme objectif de rester dans le top-4. Son président Thierry Parienty annonçait une stabilité budgétaire et évoquait des investissements dans des aménagements de long terme comme une salle de musculation et des bureaux du club au sein de la patinoire Mériadeck - désormais consacrée uniquement aux sports de glace avec l'ouverture d'une vraie salle de spectacles et de concerts à Floirac. Rien de tout cela ne laissait transparaître la moindre folie des grandeurs, plutôt un club qui essaie de se structurer.

Un club qui avait même été cité en exemple par Bpifrance, la banque publique d'investissement, dans un discours emphatique de son directeur de la communication Patrice Bégay rapporté par le10sport en octobre dernier : "Avec Thierry Parienty, et nombre de ses collaborateurs comme Mickaël Bozon par exemple, on a affaire à des gens qui ont la niaque. Thierry a un vrai plan stratégique pour les Boxers et ça, c’est fondamental. Le développement du club se fait autour d’un réseau aussi bien social que sportif. Et ça marche ! Ils sont l’exemple du nouvel optimisme français. Celui que l’on retrouve dans la ‘french fab’, la nouvelle famille de l’industrie française dont le ministre Bruno Lemaire a officialisé la naissance, le 2 octobre, au travers d’un discours magnifique. Ce retour de la France qui surprend, au cœur de la transformation de tous les secteurs d’activités. C’est dans cet amour de la France des territoires que Bpifrance œuvre au quotidien." C'est en les comparant à ce genre de citations légèrement salivaires (les chaussures du ministre brillent voire dégoulinent) qu'on apprécie mieux les propos finalement pondérés et sincères des acteurs du monde du hockey...

Autant dire qu'après cette adoubement quasi-gouvernemental, l'annonce de la non-validation des Boxers en Ligue Magnus a pris le monde du hockey par surprise. Personne ne s'attendait à ce que le club qui venait de mettre son entraîneur Philippe Bozon à la disposition de l'équipe de France, par un accord tripartite avec la FFHG, soit ainsi mis à la porte du championnat. Un club comptant, qui plus est, nombre d'internationaux dans ses rangs. C'est donc que la situation était grave, ou que le sort fatal d'Épinal avait renforcé le crédit de la Commission Nationale Sportive de Contrôle de Gestion pour être entendue dans son rôle d'alerte.

De fait, il y a bien eu une crise de croissance dans le développement bordelais, après avoir plus que triplé le budget en trois ans. Si les Boxers ont été réintégrés en appel, ils ont dû pour cela signer un contrat d'objectifs financiers drastique, avec une mise sous surveillance de deux ans qui impliquera une validation de chaque contrat professionnel signé. Avec l'ajout des jokers recrutés en cours de saison, ils ne respectaient plus le plafond de 40% que la masse salariale joueurs doit représenter sur le budget des grands clubs, et cela a contribué à dégrader sérieusement le niveau des capitaux propres de la SASP. Ils sont désormais astreints à une limitation à 640 000 euros pour la saison à venir, qui peut être relevé jusqu'à 687 000 euros sur présentation des justificatifs de recettes, ce qui impliquera de trouver de nouveaux sponsors après certains départs restants. En 2019/20, le plafond salarial sera de 35% des produits réalisés en 2018/19. Autant dire que le club devra surtout s'appliquer à remettre ses finances d'équerre pendant ces deux ans.

Parallèlement, Bordeaux a écopé d'une sanction de 9 points au classement de la saison régulière. Une sanction supérieure à celle de Grenoble en 2016/17 (6 points), car ré-adaptée à un championnat plus long de 44 journées, mais qui ne s'appliquera plus dans l'éventuelle poule de relégation.

Un Bozon à partager

Bordeaux a-t-il abandonné toute ambition sportive pour autant ? Certes, il a tenté de faire accepter une baisse de salaire à tous ses employés, mais deux joueurs sous contrat, Dominik Kramar et Guillaume Latendresse, ont décliné et se sont recasés à Grenoble. Néanmoins, l'activité tardive du club sur le marché des transferts lui a permis de réaliser quelques coups. Les 9 points de handicap ne devraient normalement pas empêcher les Boxers d'accéder aux play-offs. Ils restent donc un acteur important de la Ligue Magnus, et forcément observé de près (pas que par la CNSCG).

La première raison de l'intérêt que représente l'équipe de Bordeaux est la présence du nouvel entraîneur national Philippe Bozon aux commandes. Cela rend le club attractif pour les internationaux potentiels, qui peuvent espérer se mettre en valeur au quotidien sous les yeux du sélectionneur. Mais cela implique aussi de se résoudre à le partager... dans un premier temps. La fédération, si elle a négocié le partage pour la saison à venir dans le respect du contrat de Bozon, n'a en effet pas caché son intention de l'embaucher à plein temps à partir de la saison suivante.

Dans ce contexte, il aurait pu paraître logique de poursuivre la collaboration avec Tommie Hartogs pour que l'adjoint néerlandais puisse substituer Bozon pendant les trêves internationales, voire se préparer à lui succéder. Mais deux semaines avant la désignation officielle de Bozon par la FFHG, les Boxers avaient déjà fait un autre choix, un choix dicté aussi - déjà - par des motifs financiers. Ils s'étaient séparés de Hartogs pour remettre à sa place un adjoint "maison", Guy Dupuis, le fidèle parmi les fidèles qui fêtera l'an prochain ses 30 années au club. Il avait déjà collaboré avec Bozon pendant les premières semaines de son mandat, puisque Hartogs était arrivé début septembre.

Ce changement s'est inscrit dans une réorganisation plus large. En coordination avec Stéphan Tartari, le manager général des Boxers, Julien Desrosiers, qui envisageait initialement de rempiler en tant que joueur, s'est vu proposer un poste d'entraîneur du "pôle élite" de l'association, qui regroupe la réserve de division 3, les U17 et la nouvelle équipe inscrite en U20 élite. Ce n'est pas le seul départ emblématique parmi les joueurs qui auront marqué les nouvelles ambitions bordelaises depuis l'arrivée de Philippe Bozon.

S'il y avait un départ acquis et inévitable, c'était celui de Ronan Quemener. Arrivé début décembre avoir été viré de son club autrichien Dornbirn, il était là pour assurer l'intérim pendant la blessure de Fouquerel. Le gardien de l'équipe de France repart donc au Danemark dans son précédent club Aalborg, et Clément Fouquerel, qui avait signé pour deux ans, reprend naturellement son poste. Il veut oublier cette première saison : elle avait commencé fin septembre pendant qu'il se remettait d'une opération de la hanche, et elle s'était achevée dix semaines plus tard à cause d'une blessure au genou. Entre ses deux titres de champion à Gap, Clément Fouquerel avait déjà connu une saison quasi-blanche, à l'époque pour un problème à l'épaule. Si ses blessures ne sont donc pas directement liées, la santé devient évidemment la priorité. Pouvoir participer à une préparation complète aidera à mieux trouver sa place dans l'équipe bordelaise, car il était diminué et n'avait pu montrer son vrai niveau l'an passé. La nouvelle doublure sera Julian Junca, gardien de l'équipe de France junior l'an passé : le Pyrénéen quitte les Alpes, où il s'est affirmé dans la réserve grenobloise de Vaujany pour sa première expérience senior.

Plus de responsabilités pour les Français en défense

Second arrêt emblématique après Desrosiers, celui d'un autre ancien Rouennais, le défenseur Nicolas Besch. Après avoir pris sa retraite internationale, il est parti cet été en Suède pour assister son épouse dans son nouveau projet professionnel. Il a mis le hockey entre parenthèses, sans avoir encore décidé s'il s'accordait un dernier challenge ou raccrochait définitivement. L'ex-international Benjamin Dieudé-Fauvel s'est quant à lui décidé pour la seconde solution.

Le départ de Kramar en plein milieu de l'été laisse forcément un vide. On a pourtant décelé un potentiel supérieur chez les deux nouvelles recrues étrangères dans leur jeunesse : ils ont tous deux été internationaux juniors. Oldrich Horak a ainsi été sélectionné par la République tchèque dans toutes les catégories d'âge, jusqu'aux Mondiaux juniors 2011. Mais ensuite, son temps de jeu n'a pas progressé dans son club formateur Zlín, jusqu'à perdre sa place. S'il patine bien, Horak est surtout réputé pour ses interventions physiques, il avait en son temps eu trois matches de suspension pour une charge genou contre genou sur Vyborny. Quant à Jakub Melisko, international slovaque U18 (privé du Mondial U20 par blessure), il a été champion junior tchèque 2014 et 2015 avec Chomutov, un club qui n'avait presque pas de passé notable de formation (voir classement des clubs formateurs tchèques) et a investi dans le recrutement de son équipe junior. Il a aussi été champion pendant son année junior américaine en NAHL, et champion de 1. Liga (deuxième niveau slovaque) avec Michalovce, sans concrétiser en poule de promotion/relégation. Beau palmarès déjà pour celui qui reste un jeune joueur de 22 ans, toutefois capable de bien patiner et de défendre sans faire trop de fautes.

Il est évident que les nouveaux renforts étrangers ne valent pas l'intelligence de jeu discrète de Kramar ou l'apport offensif de McEachen. Mais c'est aussi parce que les Français auront plus de responsabilités. Pour combler le rôle que tenait McEachen en jeu de puissance, Bordeaux a visé très tôt Aziz Baazzi, avant le choc financier. C'est d'ailleurs une des raisons qui a provoqué la récente colère du président grenoblois Jacques Reboh, qui s'était estimé victime d'une surenchère salariale disproportionnée sur ce cas et a accusé la fédération de n'avoir pas assez sanctionné les Boxers. Il y a toutefois une autre raison légitime pour Baazzi de rejoindre la Gironde, et c'est évidemment Philippe Bozon, qui l'avait déjà entraîné à Épinal. Baazzi ne s'est en effet jamais totalement imposé comme titulaire en équipe de France, avec un gabarit parfois jugé trop juste dans les duels. Mais il a pleinement exploité ses grandes qualités de patinage en réussissant une bonne seconde saison dans l'Isère.

La dernière arrivée en défense a fait sensation puisqu'il s'agit d'un international en exercice, Hugo Gallet. Celui-ci incarne la perle rare de la formation française : le grand gabarit mobile. Voilà un joueur capable de montées offensives dignes d'un Maxime Moisand, mais avec quinze centimètres et vingt kilos de plus. Gallet est légitimement vu comme un grand potentiel d'avenir, mais un potentiel à polir. Il n'a jamais joué en sénior ailleurs qu'en équipe de France, et évoluait en junior en Finlande. Cela explique qu'il n'ait pas été pris lors de son essai à Pardubice (où il tentait de rejoindre ses coéquipiers en bleu Sacha Treille et Jordann Perret), et qu'il se soit retrouvé libre fin août. Un CV encore léger pour les clubs étrangers, des effectifs déjà complets... et Bordeaux, même sous contrôle financier, a raflé la mise.

Jonathan Janil est toujours présent, et toujours aussi robuste et efficace dans les tâches défensives. Le quatuor français majeur est donc au moins aussi fort que l'an dernier, avec des joueurs plus jeunes qui ont une marge de progression.

Le polyvalent Aïna Rambelo a joué la dernière saison en défense, pratiquant un jeu simple et efficace pour ne pas faire d'erreurs. La dernière recrue des lignes arrières est Jules Lefebvre, qui avait la meilleure fiche des défenseurs (+4) lors de la montée historique de l'équipe de France U18 dans l'élite mondiale.

L'homme aux 75 points et 75 bagarres en NHL

L'attaque bordelaise a perdu cinq marqueurs de treize buts ou plus. Deux joueurs ont arrêté, Desrosiers déjà évoqué mais ausi Antti Jaatinen qui avait accumulé les points en octobre et calé ensuite, y compris défensivement avec le moins bon ratio de l'équipe (-7). Deux ont retraversé l'Atlantique après avoir consulté leurs compagnes, Félix Petit - qui commence sa reconversion tout en jouant en semi-pro en LNAH - et Olivier Labelle. Et bien sûr, Spencer Edwards a été attiré par un concurrent direct, Amiens.

Il reste néanmoins le duo qui avait réussi un début de saison tonitruant, le centre Maxime Sauvé et son ailier Adam Hughesman. Ce dernier s'était malheureusement blessé au genou lors de la vingt-cinquième journée. La motivation est donc forte pour retrouver la même efficacité. Le troisième homme prévu pour cette première ligne, Olivier Latendresse, n'est donc plus là, mais Bordeaux a frappé les esprits en le remplaçant par un joueur qui a fini la dernière saison... en NHL ! Comment est-ce possible ?

Finaliste de la Coupe Stanley en 2011 avec Vancouver, Tanner Glass a des stats un peu particulières qui expliquent le rôle spécialisé qu'il tenait en Ligue Nationale : en 592 matchs de NHL (play-offs inclus), il a maintenu un équilibre inédit avec 75 points marqués et... 75 bagarres ! À son avant-dernier match NHL en avril dernier, dans le derby contre Edmonton, il fut encore le seul joueur à répondre au plus grand et plus fort Lucic, alors qu'il savait qu'il ne serait pas conservé. Il fut complimenté par son gardien et même par son vis-à-vis au combat, mais ce fut un dernier baroud d'honneur. Les statistiques avancées sont impitoyables pour ce type de joueur qui appartient à un passé révolu en NHL, même si un coach comme Alain Vigneault l'aimait beaucoup chez les Rangers.

Bon équipier par excellence, Tanner Glass s'est toujours employé à faire le sale boulot et à être très agressif. En France, il a évidemment été briefé par son coach sur les différences d'arbitrage et d'approche, mais il peut être précieux pour gagner les duels pour le palet et pour imposer son physique dans le slot. Un complément idéal pour libérer des espaces à Hughesman et Sauvé. C'est un joueur qui connaît ses possibilités, qui n'a jamais pris des risques inutiles, et dont la condition physique est exemplaire. Quant à la raison de sa venue, il l'a expliquée avec simplicité : "Je voulais jouer moins de matchs dans la saison et vivre dans un bel endroit. J'ai un agent européen, je lui ai donné une liste de villes où j'envisageais de jouer, et Bordeaux en faisait partie. [...] Tout le monde a été fantastique, le club est très professionnel, la ville est géniale, nous vivons en centre-ville, donc ma femme et mes enfants sont heureux." On a beaucoup glosé sur le cas de Glass, mais il est évident que, une fois le club mis sous surveillance, son contrat n'aurait jamais été validé s'il avait constitué un dérapage. Son agent avait contacté Bordeaux avant le départ de Latendresse, et il pouvait prendre à bon compte la place libérée. Sans en avoir le pur talent, son statut de joueur débarquant de NHL fait une bonne publicité à la Ligue Magnus.

Arrivé début décembre pour pallier la blessure de Hughesman, Jonathan Lessard, ancien joueur d'Angers, s'est imposé par son hockey intense et énergique. Après avoir lui aussi connu deux mois d'arrêt sur blessure, Peter Valier est bien revenu et a étoffé son jeu physiquement. Il gagne en maturité au fil des ans. Ces deux ailiers entourent en deuxième ligne le centre Andrew Johnston, qui a été le meneur de jeu de l'attaque de Chamonix la saison passée. Explosif sur ses patins, il sait aussi bien protéger le palet par ses belles mains que le distribuer avec une belle vision du jeu.

C'est un Chamoniard de plus longue date qui trône toujours au centre du troisième trio : Matthias Terrier. Ce joueur complet et très travailleur a su diminuer les pénalités mais doit encore travailler les mises au jeu, son petit point faible. Après le départ de Tarantino, Alexandre Mulle pourrait le remplacer en infériorité numérique, car il a toujours été connu pour son travail défensif. Mais ses 13 buts inscrits l'an passé à Épinal montrent qu'on néglige peut-être ses qualités techniques et offensives. Bordeaux aura en effet besoin de joueurs capables de "monter" sur les deux premières lignes en cas d'absence. Or, Victor Barbero dispose aussi d'un bon tir qui peut être opportuniste, comme il le fut en LNB suisse quand il était aligné avec les étrangers, ce qui était moins le cas dernièrement où il a stagné. Barbero fut le meilleur buteur et marqueur des novices (U17) de Genève-Servettte, devant Benjamin Antonietti (au passage remarqué à Rouen la saison dernière). Son entraîneur à l'époque n'était autre que Philippe Bozon, qui voit en lui un "guerrier".

Quatre lignes malgré tout

Enfin, Bordeaux dispose toujours du travailleur Julien Guillaume et du polyvalent François Paquin, qui a commencé la saison dernière en défense et l'a finie en attaque. Il a été confirmé dans sa nouvelle mission de centre défensif. Mais, après la retraite de Vincent Cadren, le dernier joueur non professionnel de l'effectif (il est expert comptable), cela ne suffit pas à faire une quatrième ligne complète. Bozon tient absolument à tourner à quatre blocs pour amener l'intensité qu'il recherche, et il doutait de la capacité des joueurs U20 présents à tenir ce poste en Ligue Magnus. Ce fut l'ultime réussite de l'intersaison bordelaise, l'arrivée de Teemu Loizeau : le Franco-Finlandais s'est rendu compte qu'il n'obtiendrait pas le temps de jeu qu'il espérait à Gap et que les Boxers constituaient un tremplin idéal pour se préparer à l'équipe de France junior.

Le manque de profondeur ayant finalement été corrigé, Bordeaux a donc un effectif qui pourrait même prétendre à une quatrième place et à un quart de finale à domicile, si les neuf points de pénalité ne rendaient pas un tel dénouement moins probable. Mais ces neuf points, s'ils ne gênent pas la qualification en play-offs, deviendront surtout un handicap pour l'adversaire, car aucune équipe ne se réjouira de rencontrer les Boxers. Après les alertes de l'intersaison, Bordeaux a donc une belle saison à vivre, et espérons-le beaucoup d'autres ensuite !

Marc Branchu

 

 

Effectif :

Gardiens

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2017/18   MJ   Min   Moy.     %
20 FOUQUEREL Clément     04/08/1990  185  82  Cherbourg         Bordeaux    FRA-1   22  1205   2,94   90,0%
33 JUNCA Julian          15/02/1998  197  93  Puigcerdà* (ESP)  Vaujany     FRA-3   19  1015   4,20

Défenseurs

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2017/18   MJ   B   A Pts   +/-  Pén
 3 JANIL Jonathan        24/09/1987  190  95  Caen              Bordeaux    FRA-1   55   1  15  16   +24  61'
 8 GALLET Hugo           20/06/1997  192  95  Amiens            TPS U20     FINjr   49   5   7  12   +4   26'
19 HORAK Oldrich         09/01/1991  182  87         (Tchèque)  Zlín        TCH-1    7   0   1   0    0   14'
                                                                Prerov      TCH-2   20   0   1   1   -1   24'
22 LEFEBVRE Jules        22/04/1999  182  76  Rouen             Rouen 2     FRA-3    9   0   3   3   +3    6'
44 MELISKO Jakub         25/06/1996  182  83        (Slovaque)  Zilina      SVK-1   19   0   2   2    0    2'
                                                                P.B./Mich.  SVK-2   39   4  11  15   +12  14'
46 BAAZZI Aziz           26/06/1992  176  78  Strasbourg        Grenoble    FRA-1   61   6  18  24   +8   20'
76 RAMBELO Aina          31/01/1991  181  91  Bordeaux          Bordeaux    FRA-1   52   1   4   5   +8   16'
90 MOISAND Maxime        11/06/1990  177  78  Grenoble          Bordeaux    FRA-1   55   0  20  20   -6   20'

Attaquants

N° NOM Prénom            Naissance    cm  kg  Club formateur    Club & Ch 2017/18   MJ   B   A Pts   +/-  Pén
10 JOHNSTON Andrew       06/07/1991  185  87        (Canadien)  Chamonix    FRA-1   50  19  36  55   -14  48'
11 MULLE Alexandre       11/05/1989  181  81  Rouen             Épinal      FRA-1   50  13  10  23   -7   10'
13 GUILLAUME Julien      30/04/1996  182  76  Besançon          Bordeaux    FRA-1   48   5   6  11   +5   22'
15 GLASS Tanner          29/11/1983  185  97        (Canadien)  Calgary      NHL    16   0   0   0   -4   19'
                                                                Stockton     AHL    21   2   3   5   +2   45'
16 BRUYANT Alexandre     20/05/1999  184  70  Bordeaux          Bordeaux    FRA-1   10   0   0   0   +1    2'
17 HUGHESMAN Adam        28/02/1991  181  90        (Canadien)  Bordeaux    FRA-1   25  14  24  38   +5   38'
21 VALIER Peter          27/07/1992  180  82  Cergy             Bordeaux    FRA-1   40   9  19  28   +4   34'
24 BARBERO Victor        29/06/1991  175  82  Limoges           Ajoie       SUI-2   40   7  11  18   +13  16'
30 AUGER Tanguy          09/11/1999  181  78  Liège* (BEL)      Dijon 2     FRA-4   14   7   6  13        26'
55 PAQUIN François       11/03/1989  179  81        (Canadien)  Bordeaux    FRA-1   54   3   7  10   +5   12'
71 SAUVÉ Maxime          30/01/1990  183  84    (Fra/Canadien)  Bordeaux    FRA-1   51  18  40  58   +9   18'
85 LOIZEAU Teemu         19/10/1999  190  89  Megève            Chamonix    FRA-1   40   3   7  10   -20   8'
                                                                Mont-Blanc  FRA-2    7   4   2   6   -7   26'
91 TERRIER Matthias      05/08/1991  178  70  Chamonix          Bordeaux    FRA-1   44   9  19  28   +1   52'
97 LESSARD Jonathan      22/02/1991  185  84        (Canadien)  Allen       ECHL    20   6   3   9   +1   35'
                                                                Bordeaux    FRA-1   29  13  11  24   +8   51'

* Ce sont des JFL (Joueurs Formés Localement) compte tenu de leurs années de formation passées respectivement à Briançon et à Rouen

Entraîneur : Philippe Bozon (51 ans).

Partis : Tommie Hartogs (entraîneur-adjoint), Ronan Quemener (G, 27MJ à 92%, Aalborg, DAN), Victor Goy (G, 5MJ à 86%, Mont-Blanc), Patrick McEachen (D, 9+38, Znojmo, AUT-1), Dominik Kramar (D, 1+15, Grenoble), Nicolas Besch (D, 4+9), Benjamin Dieudé-Fauvel (D, 2+5, arrêt), Julien Desrosiers (A, 17+29, arrêt), Olivier Labelle (A, 24+23, Indy Fuel, ECHL), Spencer Edwards (A, 20+27, Amiens), Félix Petit (A, 13+12, Thetford-Mines, LNAH, CAN), Antti Jaatinen (A, 13+18, arrêt), Mathieu André (A, 9+7, Briançon, FRA-2), Lionel Tarantino (A, 6+2, Anglet, FRA), Vincent Cadren (A, 5+2, arrêt).

 

Revoir la présentation 2017/18

 

 

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