Interview de Maxime Schuchewytsch

 

Né à Ottignies en Belgique, Maxime Schuchewytsch a appris le hockey à Strasbourg, club avec lequel il dispute actuellement la poule de maintien de division 1.

- Qu'est-ce qui a manqué à Strasbourg pour se qualifier pour la poule finale ?

Un malheureux petit but ou ne pas refuser le but au match aller contre Dijon. Pour le reste, on essaye de ne pas y penser.

- Reparlez-vous entre vous encore aujourd'hui de cet échec ou de certaines occasions manquées ?

Rarement, on s'efforce d'aller de l'avant !

- N'y a-t-il pas une sorte de démotivation qui s'installe désormais à l'Etoile noire ? Comment luttez-vous contre ça ?

Oui, mais ça reste un sujet tabou ; l'entraîneur n'en a encore jamais parlé.

Je pense que, tant qu'on aura pas mis les points sur les i, on n'évoluera pas, or soit l'entraîneur ne se doute de rien, soit il se voile la face et s'invente de mauvaises excuses ! J'opterais plutôt pour la deuxième solution.

- La défaite face à Dunkerque n'a-t-elle pas été un mal pour un bien, en obligeant à une remise en question ?

Ce n'est pas faux, mais je pense que l'on se pose les MAUVAISES questions.

- Votre épaule est-elle complètement rétablie ?

J'ai eu deux types de blessures sur cette épaule... La première (luxation de l'épaule) a été opérée et tient très bien le coup jusqu'à présent. La deuxième (luxation acromio-claviculaire) semble se rétablir d'elle-même pour l'instant, l'avenir nous en dira plus.

- Puisque Strasbourg n'aura que des matches à faible enjeu à disputer, cela vous permettra-t-il de disputer les Championnats du Monde avec la Belgique ?

Certainement ! J'y compte bien... Cette année, les championnats du monde division II poule B auront lieu en Roumanie. Nous avons déjà eu un match contre les Pays-Bas à Noël que nous avons perdu 5-2, mais les Pays-Bas sont un groupe au-dessus de nous (avec la France !).

- Comment aviez-vous été contacté la première fois qu'on vous a proposé de rejoindre la sélection belge ?

C'est moi qui à l'âge de 17 ans les ai contactés ! Ils m'ont proposé de venir à un entraînement et c'est parti comme ça. Sinon je vois mal comment ils auraient pu détecter un gamin de 17 ans qui joue en division 1 française.

- Comment vous êtes-vous intégrés à l'équipe belge, malgré la barrière linguistique ?

Au début assez difficilement, d'autant plus que je suis une personne assez introvertie ! Mais les dirigeants étaient vraiment sympas !

- Quel est l'adversaire au jeu le plus insolite que vous ayez rencontré lors d'un Mondial D ?

Avant qu'on ne monte de groupe, on a joué contre Israël (qui nous battait à chaque fois : ce ne sont que des vieux Russes !), contre la Grèce ou l'Afrique du Sud ! Dans l'autre groupe, il y avait la Turquie et la Nouvelle-Zélande. D'un niveau assez pitoyable, à part Israël !

 

Retour au sommaire