Angers - Amiens (12 décembre 1995)

 

Match comptant pour la dix-septième journée du championnat de France élite 1995/96.

L'arrivée de Jagr a permis aux Angevins de retrouver une confiance indispensable pour réussir à ce niveau. Ce match face à Amiens est le symbole de cette confiance retrouvée. En effet, même cueillis à froid par Richer, ils ne paniquent pas et développent un jeu leur permettant de se mettre en position de tir assez souvent. Mais le novice Nicolas Durand répond présent à chaque fois. Pour autant, Angers continue de dominer et ne s'énerve pas. L'égalisation en fin de tiers est amplement justifiée.

Même tempo au deuxième où Tom Karalis opportuniste donne rapidement l'avantage aux locaux. Très rapidement, Nicolas Durand doit subir de nombreux tirs, et la pression est importante sur lui pour son premier match. En l'espace de trois minutes, Angers réussit à faire craquer le jeune portier deux fois. Le dernier but de Rodolphe Garnier permet de finaliser le score pour des Angevins méritants.

Le but à la toute dernière seconde des Amiénois n'y change rien : les Angevins viennent de réaliser un de leurs matchs les plus remplis ! Eux qui n'avaient remporté qu'une victoire (contre Viry) au cours du premier aller-retour viennent de signer trois succès d'affilée...

 

Commentaires d'après-match (dans L'Équipe et Ouest France)

Joël Franco (président de l'ASGA) : "À mon avis, le dernier but sur la sirène est discutable, mais je ne veux surtout pas chipoter. L'important, c'est que mes gars ont gagné une fois encore. Notre métamorphose est due, bien évidemment, à l'arrivée de notre nouveau coach Jaroslav Jagr. Avec le Tchèque, les entraînements sont devenus beaucoup intenses. Il se montre plus strict. Il a donné à notre équipe un système de jeu relativement simple qui motive les joueurs. Désormais, chacun se défonce. Ils ont vraiment envie de gagner. Avant, ils avaient perdu d'avance. Même moi, j'avais fini par me résigner. Attention, il faut garder la tête froide ! Ce qui serait bien, c'est que nous réussissions à quitter la septième place."

Jaroslav Jagr (entraîneur d'Angers) : "Je donne mon chapeau à toute l'équipe. Ils ont bossé comme des fous et notre ligne new look à parfaitement déstabilisé Amiens."

Antoine Richer (capitaine d'Amiens) : "On était peut-être en excès de confiance. Les joueurs ont changé de jeu dans le deuxième tiers alors que les Angevins ont été patients."

 

Angers - Amiens 5-2 (1-1, 4-0, 0-1)

Mardi 12 décembre 1995 à la patinoire du Haras. 941 spectateurs.

Arbitrage de M. Ollier assisté de MM. Antunes et Bocquet.

Pénalités : Angers 16', Amiens 10'.

Évolution du score :

0-1 à 03'30" : Richer assisté de Kiiski et Kadykov

1-1 à 17'38" : Konstantinidis assisté de Karalis et Savage

2-1 à 21'33" : Karalis assisté de Beauchamp et Ouellet

3-1 à 29'14" : Savage assisté de Ferrari et Gachet

4-1 à 32'14" : Konstantinidis assisté de Ferrari et Opacko

5-1 à 37'57" : Garnier assisté de Ferrari et Kostantinidis

5-2 à 59'59" : Kiiski

 

Angers

Gardien : François Gravel.

Défenseurs : Stefan Claesson - Henrik Johansson ; Stéphane Gachet - Miguel Baldris ; Tom Karalis.

Attaquants : Marius Konstantinidis - François Ferrari - Alain Savage jr ; Pierre Allard - Claude Devèze - Rodolphe Garnier ; Robert Ouellet - Sylvain Beauchamp - David Opacko ; Lionel Orsolini.

Remplaçants : Franck Urtizberea (G), Sébastien Juret. Absent : Denis Montessuit.

Amiens

Gardien : Nicolas Durand.

Défenseurs : Michel Breistroff - Serge Djelloul ; Vladimir Zubkov - Christophe Moyon ; Vincent Quintard - Karl Dewolf.

Attaquants : Pavel Kadykov - Tommi Kiiski - Antoine Richer ; Pierre Pousse - Stéphane Barin - Laurent Lecomte ; Frédéric Dehaëne - Stéphane Berton - Frédéric Nilly.

Remplaçants : Antoine Mindjimba (G), Cyril de Herrypon.

 

Retour au championnat de France