Rouen - Anglet (7 septembre 1999)

 

Match amical de pré-saison.

Un match amical, donc, où les deux équipes vont mettre cinq bonnes minutes avant de commencer à jouer.

L'engagement est très relatif, les joueurs rouennais semblant même endormis ! C'est donc logiquement qu'Anglet ouvre le score par l'intermédiaire de son capitaine Bilbao : un tir croisé venant de la droite, plutôt anodin, mais qui suffit largement pour tromper un Groeneveld de plus en plus ridicule. Quelques minutes plus tard , d'ailleurs, sur la même phase de jeu exactement Anglet touche le poteau... Les choses restes très ennuyeuses, et Rouen va égaliser sur une supériorité numérique par l'intermédiaire d'un Pinard retrouvé. À noter que Vorobel fait copain-copain avec M. Bachelet (l'arbitre dont on reparlera plus loin) en lançant le palet de l'autre côté de la patinoire alors que le jeu était suspendu... 10 minutes de méconduite.

Pour le deuxième tiers, pas grand chose à dire si ce n'est l'impression exceptionnelle que me fait Nokkosmaki et le bon rendement de la ligne Paj., Groulx, Genest. Sinon encore de la chance pour Groeneveld, sauvé soit par sa transversale sur un fort beau lancer de Lapinkoski, soit par ses défenseurs qui jouent les gardiens (Dugal, Carriou).

Dans le troisième tiers, enfin, le jeu devient de bon niveau. Le rythme s'élève, les mises en échec deviennent plus virulentes, bref on assiste à un match et non plus un entraînement. Rouen va alors trouver l'ouverture par Pinard (bien servi par Nokkosmaki), puis par Agnel qui obtient un tir de pénalité sur interception en zone défensive lors d'une supériorité des Orques. À noter que Vorobel se rappelle aux bons souvenirs de l'arbitre en tentant une imitation de la chute (bien accentuée...) d'Agnel : 10 minutes de méconduite + 2 minutes de banc mineur.

Rouen l'importe sans gloire dans un match qui ne dura vraiment que 20 petites minutes par 3 buts à 1.

Pour conclure je voudrais m'attarder sur l'arbitrage pitoyable de M. Bachelet. On sait déjà que les arbitres français sont limités, mais là, les matchs de préparation nous font présager un grand cru... Toujours à 20 mètres de l'action ou alors carrément dans les patins des joueurs, toujours débordés, ne sifflant que des fautes imaginaires et jamais les vraies...

Pour ceux qui me croiraient partial, je soulignerai le fait que j'ai suivi, outre les matchs du championnat de France, 2 saisons de DEL (TV), ainsi que les matchs de Rouen en coupe d'Europe (donc arbitrés par des étrangers), des matchs internationaux, de NHL.... Et bien, sans hésiter les arbitres français sont, de loin, les plus nuls, ce qui est grave quand on sait l'importance de l'arbitrage dans une rencontre de hockey, qui a tôt fait de s'envenimer, les joueurs se sentant obligés de faire la loi à la place de l'arbitre...

Je m'attaque donc directement au corps arbitral français, trop souvent couvert, pour qu'enfin on voit de vrais arbitres en France. "L'arbitre a toujours raison", normalement, mais dans le hockey français, il a toujours tort.

Compte-rendu signé Patrick Chevallier

 

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