Milan - Amiens (1er février 2000)

 

Match comptant pour le tournoi franco-italien.

Une semaine après la rencontre contre Reims, la farce se répète. Cette fois encore l'équipe française se présente sans tous ses meilleurs titulaires, pratiquement la moitié de l'équipe (les frères Rozenthal, Mindjimba, Riihijärvi, Dewolf, Dubois, Vuoti, Lecomte, Pousse et Djelloul sont absents), gardien titulaire compris (mais même les Milanais doivent déplorer quelques absences, celles de Torkki, Roh, Giusti et Bortolussi). A la différence du match précédent, néanmoins, même si les Français présentent de grandes lacunes techniques, leur engagement est plus que louable et, avec la complicité d'un Milan qui prend cette rencontre bien trop par-dessous la jambe, ils réussissent à terminer la première période en avantage avec deux buts de très belle facture (notamment le second) qui répondent à l'unique but milanais réalisé après cinq minutes par Bachelet sur un rebond laissé par le gardien après un tir de Kivela.

A la reprise, alors que quelques doutes sur la prestation des Milanais se font jour, il suffit de cinq minutes à l'équipe de Zanatta pour inscrire quatre buts et clore définitivement les débats. En succession rapide marquent : Fleutot (lancé seul face au gardien par une passe parfaite de Voronov qui traverse toute la patinoire), Jennings (prompt à mettre au fond un palet traînant devant le but), Esposito (tir de près sous la transversale) et Kuznetsov (qui, laissé totalement libre par la défense adverse, s'envole et réalise un parfait simulacre de penalty). La partie meurt à ce point, les Français tombent dans la confusion la plus totale et se retrouvent dans l'impossibilité de réagir, et, à partir de ce moment, ils ne tireront presque plus sur la cage gardée par Lindfors. Avant la fin de la période, Jennings marque de nouveau avec un slapshot de volée sur un engagement gagné par Kivela. A signaler dans les toutes premières minutes, en outre, un tir très violent de la bleue de Justin Peca en situation d'avantage numérique qui va heurter le dessous de la transversale, faisant sursauter la cage (qui se soulève effectivement légèrement de la glace).

Le troisième tiers suit tranquillement son cours avec l'unique but d'Esposito à signaler jusqu'aux dernières vingt secondes, quand Fleutot, puis de nouveau Esposito sur la sirène, aggravent un score qui aurait sûrement pu être bien plus large.

Difficile de faire des jugements sur ce qui n'a pas été une partie sérieuse, en général la prestation des Milanais a été néanmoins suffisante et, si, durant la rencontre contre Reims, la rage pour le tour joué par les adversaires les avait amenés à les humilier, ce soir l'ennui et l'inconfort ont eu le dessus sur Kivela et consorts, qui se sont contentés de ramener simplement le résultat sans se fatiguer plus que ça (et en effet à quoi bon le faire ?).

Compte-rendu signé Luca Mazzasogni

 

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