Angers - Amiens (28 mars 2000)

 

Troisième match des quarts de finale du Championnat de France Élite.

Au pied du mur

La victoire des Ducs, menés deux manches à zéro, était impérative pour qu'ils puissent espérer atteindre le dernier carré. Malgré l'énorme pression psychologique, les Ducs ont trouvé le réalisme et les opportunités nécessaires pour se reprendre.

Premier tiers

Toute l'envie des Ducs se manifesta lors des cinq premières minutes de jeu : les Angevins furent les premiers à frapper et Tuominen puis Ferrari ratèrent de très peu les premier rebonds laissés par Mindjimba. Les Gothiques furent obligés de commettre la faute et M. Benoist leur infligea huit minutes de prison dans le premier quart d'heure. Malgré les supériorités, le jeu commença à s'équilibrer et à une minute de la fin du premier tiers, une grosse supériorité numérique amiénoise permit à François Rozenthal de rater de peu le cadre, puis Sylvain fut sauvé par son poteau.

Deuxième tiers

Une fois les marques prises, le deuxième tiers vit les actions chaudes se répartir soit chez nos locaux, soit chez nos visiteurs au gré des supériorités. On vit notamment Martineau dévier son tir après un 1 contre 1 et Sylvain Rodrigue sauver son camp en récupérant le palet à quelques millimètres de sa ligne.

Enfin à 33'51", la délivrance tant attendue arriva : Ferrari bien lancé par Tuominen et lancé à "fond la caisse" trompa Mindjimba en 1 contre 1. Le plus dur était fait, les Ducs menaient au score.

Sur la remise en jeu, Pourtanel écopa de 2' pour obstruction mais là, on vit l'abnégation des Ducs qui à chaque tir se couchaient sur le palet pour aider leur portier.

Troisième tiers

Galvanisé par ce précieux avantage, les Ducs entamèrent ce troisième tiers avec beaucoup d'application et à 44'31'', Martineau récupéra dans les pieds d'un Gothique la précieuse rondelle dos au gardien puis se retourna pour tromper une nouvelle fois le gardien amiénois et permettre au Ducs d'accroître leur avance. Menés de 2 buts, les Gothiques se révoltèrent à l'image de Maurice Rozenthal qui après avoir écopé de 2' pour coup de coude, plus 10' de méconduite, se livra à une belle colère en frappant et en insultant le speaker angevin. Pour venger l'affront, les Ducs prirent d'assaut la cage de Mindjimba mais ce dernier resta stoïque sous le mitraillage en règle qu'il dû subir.

Malheureusement, le répit n'était que de courte durée et à 48'34", Dewolf de la bleue assisté de Pousse et de Lecomte trouvait la lucarne opposée et redonnait espoir aux Gothiques.

La vigilance eu raison des jolies combinaisons de Martineau, et Mindjimba, la main tenant fermement son poteau gauche pour parer à toute éventualité, permit à son équipe d'atteindre la dernière minute sans modifier le tableau d'affichage. Et là, M. Benoist siffla 2' de pénalité sur Jokinen pour accrocher : c'était le moyen idéal de faire basculer le match en faveur des Amiénois. Il est bien évident qu'à 42'' de la fin du match, on ne donne pas deux minutes de pénalité pour une petite faute alors qu'il en va du résultat du match. Amiens en profita pour demander un temps mort et fit sortir son gardien. A 6 contre 4 dans la zone angevine, le combat était inégal et à 59'38'', Riihijärvi donnait droit à son équipe une nouvelle chance de se qualifier pour les demi-finales tandis que les arbitres se serraient la main dans le rond central (?).

Là encore, M. Benoist rajouta un point à son compteur personnel de faute d'arbitrage en se demandant pendant cinq minutes quel était le règlement lors des prolongations en play-off : périodes de cinq puis vingt minutes, changement ou non de camp ? Enfin après qu'il eut annoncé trois types de prolongations différents, les Ducs se replongeaient dans la lutte, soutenus par des supporters surmotivés, conscients de l'enjeu de la prolongation. Jokinen ratait le 2 contre 1 avec Martineau mais Tuominen assisté par Pihant après 3'57" de prolongation inscrivait le but en or.

Les hommes du match : Ferrari et Tuominen parfaitement complémentaires à l'introduction comme à la conclusion (ce duo a inscrit le premier et le dernier but de la rencontre). Merci aussi à Sylvain R. qui a donné confiance à son équipe lors du premier tiers et qui ne l'a pas lâchée par la suite.

On remet ça demain en espérant que les deux premières lignes angevines soient en forme après avoir tourné quasiment tout le match.

La parole du jour est donnée à Derek Haas le magicien de l'équipe : "YES ! On méritait de gagner ! On a gagné !"

Compte-rendu signé François-Xavier de Boismenu

 

Angers - Amiens 3-2 a.p. (0-0, 1-0, 1-2, 1-0)

Le mardi 28 mars 2000 à 18h30 au Haras. 1100 spectateurs.

Arbitrage de M. Benoist assisté de MM. Phelippe et Magnier.

Pénalités : Angers 18', Amiens 14'+10'.

Tirs : Angers 35, Amiens 35.

Engagements : Angers 42, Amiens 32.

Buts en supériorité : Angers 0/6, Amiens 1/6.

Évolution du score.

1-0 à 33'31" : Ferrari assisté de Tuominen

2-0 à 44'31" : Martineau.

2-1 à 48'34" : Dewolf assisté de Pousse et Lecomte.

2-2 à 59'38" : Riihijärvi.

3-2 à 63'57" : Tuominen assisté de Ferrari

 

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