Courbevoie - Bordeaux (7 avril 2000)
Match comptant pour la première journée de la poule finale de division 3, à Grenoble.
Ce match débute lentement, les deux équipes ayant du mal à mettre leur jeu en place. Les passes sont plus qu'approximatives et aucun des deux gardiens n'est mis sérieusement en difficulté avant ce premier but de Courbevoie à la cinquième minute qui intervient sur une action anodine. Les joueurs de Courbevoie semblent plus en jambes que les Bordelais complètement apathiques. Ce premier tiers, bien peu passionnant, voit les équipes passer d'une zone à l'autre et faire preuve de maladresses inimaginables devant les cages. Le jeu est brouillon et le score à la fin de la première période est toujours de 1-0 en faveur de Courbevoie, malgré des supériorités numériques de part et d'autre.
Le deuxième tiers démarre sur des bases légèrement plus énergiques, Bordeaux semble plus dans ses patins et après 6' 57 de jeu, Goïcoechea réduit la marque sur une passe de Stephan Tartari. Une minute plus tard, alors que Courbevoie joue une supériorité numérique, Goïcoechea marque de nouveau et Bordeaux revient à un score de parité, avant que ce même joueur ne fasse passer son équipe devant à la mi-match. Aucune des deux équipes n'arrive à produire un jeu construit, les passes arrivent rarement à la bonne adresse. Courbevoie subit le jeu durant la majeure partie du tiers et Bordeaux en profite pour mettre un quatrième but à 58 secondes de la sirène par l'intermédiaire de Brunet.
Le troisième tiers débute de façon étrange. Les Bordelais s'écroulaient, Courbevoie marquait trois buts en moins de deux minutes et reprenait la tête d'un petit but, puis de deux buts après huit minutes de jeu dans l'ultime période. Bordeaux retrouvait alors un peu de vigueur et parvenait à réduire la marque peu après la moitié du tiers. Les Bordelais poussaient, et rataient de belles occasions, tout comme Courbevoie qui aurait pu à plusieurs reprises aggraver le score. Et il fallait attendre la 57è minute pour voir Bordeaux égaliser. Chaque équipe tentait alors de marquer le but du K.-O., mais la maladresse devant les filets réapparaissait et il fallait avoir recours à une mort subite pour les départager. Cette prolongation méritait bien son nom puisqu'après seulement 21 secondes, sur leur premier tir, Bordeaux marquait grâce à son buteur du soir Goïcoechea et remportait une victoire difficile.
Compte-rendu signé Émilie