Dunkerque - Rouen (28 septembre 2002)

 

Match comptant pour la troisième journée de la poule nord du championnat de France, Super 16.

Deux cars de supporters Rouennais viennent remplir les tribunes de Raffoux. L'ambiance promet d'être enlevée dans les gradins. Il faut peu de temps pour que Besse fasse parler la poudre d'un coup de poignet devant Peyre (0-1 3'29"). Puis les choses s'équilibrent et on sent que les Dunkerquois ont perdu les complexes qui les ont fait chuter lourdement contre Amiens au premier match. Ils dominent même une équipe rouennaise quelque peu surprise par tant d'allant. Mais, contre le cours du jeu, sur un contre, les Dragons font parler l'expérience et c'est à nouveau la ligne Kevorkian-Besse-Briand qui creuse l'écart (0-2 11'09"). Loin de se décourager, les Nordistes poussent Raymond dans ses retranchements et sur une action de type "billard à trois bandes", Trabach ouvre pour la première fois la marque dunkerquoise à domicile, servi par les inévitables Bécuwe-Bardet (1-2 17'04"). On sent les supporters rouennais inquiets car leur équipe n'est pas au mieux à ce moment de la partie. Mais Besse se charge de redonner de l'air lorsque le palet glisse sous le patin d'un défenseur Ddunkerquois puis sous le corps de Peyre. L'attaquant rouennais n'a plus qu'à pousser au fond (1-3 à 18'06").

Reprise du deuxième tiers avec des Corsaires remontés à bloc et bien plus sûrs d'eux que lors du premier match. Dès l'entame, ils s'installent en zone rouennaise. Folcke reçoit le palet le long de la balustrade à gauche du but et tente le coup de folie. Il tire au but mollement mais à hauteur d'épaule. Le palet passe toute la défense en revue et vient se loger en pleine lucarne. Les dix minutes qui suivent semblent décider de la tournure de la partie. Les attaques fusent de part et d'autre. Mais c'est Rouen qui plante la banderille fatale par un slap surpuissant de Besse de la bleue, qui vient littéralement trouer la défense dunkerquoise. On sent que l'écart est fait et que les Corsaires ont pris un coup au moral. Briand vient doucher toute velléité nordiste en inscrivant le cinquième but des Dragons.

Le troisième tiers voit les équipes se tenir mais l'expérience et le physique rouennais viennent à bout des derniers espoirs des Corsaires. Lacroix puis Lefebvre enterrent définitivement le score pour les Dragons.

Nul doute que les Corsaires ont gagné en expérience et en envie. Ils se sont surtout débarrassés du complexe d'infériorité (ou de la peur) de la première journée. Bien plus offensifs et bien meilleurs en marquage, ils ont donné une bien meilleure image de leur hockey. Bien évidemment, Rouen fait figure d'ogre pour le "petit poucet" du Super 16 et les corsaires paraissent encore bien tendres pour rivaliser. Mais ils sont sur la bonne voie au vu du match présenté.

Côté rouennais, la ligne Kevorkian-Besse-Briand était au four et au moulin, de la préparation à la finition. Nul doute que cette ligne fera parler d'elle cette saison, ne serait-ce qu'au niveau statistique !

Compte-rendu signé Olivier Houzé

 

Dunkerque - Rouen 2-7 (1-3, 1-2, 0-2)

Le 28 septembre 2002 à 18h45 à la patinoire Michel Raffoux. 536 spectateurs.

Arbitrage de M. Bocquet assisté de MM. Moine et Leszko.

Pénalités : Dunkerque 12' (6', 6', 0'), Rouen 10' (2', 6', 2').

Tirs cadrés : Dunkerque 15, Rouen 40.

Évolution du score :

0-1 à 03'29" : Besse assisté de Briand et Bahl

0-2 à 11'09" : Vogin assisté de Besse et Briand (sup. num.)

1-2 à 17'04" : Trabach assisté de Bécuwe et Bardet (sup. num.)

1-3 à 18'06" : Besse assisté de Kevorkian et Briand

2-3 à 20'37" : Folcke assisté de Bécuwe et Bardet

2-4 à 32'04" : Besse assisté de Kevorkian

2-5 à 35'53" : Briand assisté de Besse et Vogin (sup. num.)

2-6 à 44'25" : Lacroix assisté de Doucet et Saint-Pierre.

2-7 à 58'02" : Lefebvre assisté de Vogin et Geffroy.

 

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