Besançon - Angers (16 novembre 2002)

 

Match comptant pour la onzième journée de la poule nord du Super 16.

Pendant les dernières semaines, l'équipe bisontine a joué avec une dizaine de joueurs sur les rotules, et les séances d'entraînement ont même dû être réduites d'une heure et demie à une heure pour les ménager. C'est pourquoi chaque rentrée est appréciée à sa juste valeur. Kubis et Sibon intègrent les Séquanes, mais c'est le retour de l'indispensable gardien Stéphane Ménard qui est la plus attendue, même si elle ne résoudra pas le problème de la maigreur de l'effectif pour ce qui est des joueurs de champ.

Même si Ferrari et Bärgman se signalent par une contre-attaque dangereuse, Besançon croit donc en ses chances en début de match et veut se rattraper du match aller qui constitue sans doute sa plus mauvaise sortie. Radek Duda ouvre ainsi le score après dix minutes de jeu. Mais Angers réagit, Tuominen égalise, et c'est à Ménard qu'échoit la tâche d'empêcher George de donner déjà l'avantage aux visiteurs. Les locaux auraient à leur tour pu prendre la tête, mais le but de l'autre revenant Benoît Sibon est invalidé car la cage a bougé.

Besançon a sans doute laissé passer sa chance dans ce premier tiers, y compris en jeu de puissance, et c'est Angers qui reprend le contrôle de la situation à la reprise. Pihant, Jokinen et Rousselin échouent, mais Tuominen est ce soit d'une efficacité imparable. L'effondrement d'un plexi au cours de ce deuxième tiers-temps, qui nécessite une dizaine de minutes de réparation, est à l'image de la chute des espoirs des Séquanes. Drzik manque une dernière occasion en or à la mi-match, et les Ducs portent ensuite l'estocade à une défense aux abois, jusqu'au troisième but inscrit par Benoît Pourtanel.

Trop brouillon offensivement, Besançon ne parvient pas à inverser le tendance en troisième période, et les Angevins accroissent alors leur avance, avec un triplé complété par Tuominen mais aussi des buts de Pihant et Albert. Ils donnent ainsi au score l'allure d'une nouvelle correction.

 

Commentaire d'après-match (dans L'Est Républicain)

Alain Pivron (entraîneur de Besançon) : "Franchement, je ne comprends pas. J'ai vu certains joueurs faire preuve d'une passivité incroyable dans ce match. À un moment, on s'est même fait frapper sans réagir. Si les joueurs ont peur de prendre des coups, autant qu'ils restent au vestiaire. Ils seront en sécurité ! Tactiquement aussi, c'était n'importe quoi. Nous avons l'avantage de mener et donc de pouvoir jouer ensuite en contre-attaque. Mais les contre-attaques, c'est nous qui les avons encaissées ! Quand il faut défendre, les gars sont tous devant, et quand nous avons une supériorité numérique où il ne reste plus qu'à faire circuler le palet rapidement pour trouver la faille, les joueurs ralentissent l'action..."

 

Besançon - Angers 1-6 (1-1, 0-2, 0-3)

Samedi 16 novembre 2002 à 19h30 à la patinoire Lafayette. 400 spectateurs.

Arbitrage de M. Durand assisté de MM. Velay et Charmillot.

Pénalités : Besançon 6', Angers 12'.

Évolution du score :

1-0 à 09'16" : Duda assisté de Favreau et Vorel (sup. num.)

1-1 à 13'06" : Tuominen assisté de Koivu et Pourtanel (sup. num.)

1-2 à 27'08" : Tuominen assisté de Jokinen et Pourtanel

1-3 à 34'15" : Pourtanel

1-4 à 44'06" : Tuominen assisté de Jokinen et Pourtanel

1-5 à 51'18" : Pihant assisté de Ferrari

1-6 à 54'40" : Albert assisté de Vannienwenhove

 

Besançon

Gardien : Stéphane Ménard.

Défenseurs : Josef Drzik - Lubomir Duda ; David Vorel - Thomas Duménil.

Attaquants : Bohuslav Subr - Milan Kubis - Sylvain Favreau ; Julien Aubry - Karel Kadlec - Cyril Trabichet ; Alexis Billard - Benoît Sibon.

Remplaçant : Erik Sundström (G). Absents : Philippe Tremblay (indisponible quinze jours), Daniel Samuelsson (claquage).

Angers

Gardien : Christophe Burnet.

Défenseurs : Eerikki Koivu - Benoît Pourtanel ; Patrik Bärgman - Francis Couturier ; Mathieu Jestin - Sébastien Rousselin.

Attaquants : Chris George - Jani Tuominen - Juho Jokinen ; Julien Pihant - Pierre-Yves Albert - Harri Suvanto ; François Ferrari - Claude Devèze - Yann Vannienwenhove ; Rodolphe Bretault - Benjamin Mocquard.

Remplaçant : Pierre Daniel (G). Absents : Matt Hennigar (retour aux États-Unis) et Paulin Bordeleau (blessé).

 

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