Jokerit Helsinki - Keramin Minsk (11 janvier 2003)

 

Superfinale de la Coupe Continentale 2002/2003, demi-finale.

Sur le papier, il n'y a pas photo entre les deux équipes, et sur la glace non plus. Minsk défend crânement ses chances et le gardien Mohoric retarde longtemps l'échéance, mais il a un temps d'incertitude après treize minutes du jeu face à Timo Vertala part en contre alors que le Jokerit est pourtant en infériorité (1-0 à 13'01"). C'est par contre en jeu de puissance que les Finlandais doublent la mise par Aalto (2-0 à 17'23").

Mais si les Biélorusses ont une qualité, c'est bien de ne jamais lâcher un match, et Vladimir Khaïlak réduit le score en supériorité à la reprise (2-1 à 23'40"). Le Jokerit est alors contraint de sortir le grand jeu et met les lignes arrières adverses toujours plus en difficulté malgré sa vaillance. Un superbe action collective aboutit au troisième but de Pakaslahti (3-1 à 30'15"), et la défense biélorusse est une nouvelle fois prise de vitesse par Turunen (4-1 à 37'01"). Minsk ne veut toujours pas relâcher prise et Mialeshka réduit encore le score (4-2 à 38'51"), ce qui décide l'entraîneur biélorusse à changer de gardien pour envoyer un signe à ses joueurs et leur dire qu'il croit à une nouvelle remontée.

Mais c'est finalement Jukka Voutilainen, déjà auteur d'un doublé la veille, qui clôt la marque (5-2 à 43'21") pour des Finlandais qui contrôlent tout en continuant à faire le spectacle jusqu'au bout. Vitesse de jeu, contrôle du palet, défense rugueuse et bien sûr un bon gardien, le Jokerit a beaucoup d'atouts à faire valoir pour une grande finale européenne qui s'annonce déjà alléchante.

 

Commentaire d'après-match

Evgueni Lebedev (entraîneur de Minsk) : "Si j'ai apprécié le match contre Milan, nos sept minutes de pression après la réduction du score à 2-1 m'a aussi fait plaisir. Il m'a même semblé que Helsinki paniquait. S'il n'y avait pas eu ce troisième but... Ce tournoi a montré que nos joueurs ont atteint le sommet de leur carrière, mais ils peuvent difficilement faire mieux. Sans renfort, nous ne pouvons pas lutter au plus haut niveau européen. Il est évident que nous sommes inférieurs au Jokerit ou à Davos, mais il est possible de jouer à armes égales face au Slovan et à Milan. J'ai vu jouer le club de Bratislava et je ne peux pas m'empêcher de penser que nous aurions nos chances contre lui. Pour être franc, ce Slovan m'a déçu, c'est une équipe qui manque de piquant."

 

Jokerit Helsinki (FIN) - Keramin Minsk (BLR) 5-2 (2-0, 2-2, 1-0)

Samedi 11 janvier 2003 à 20h30 au Forum d'Assago. 3500 spectateurs.

Arbitrage de Thomas Andersson (SUE) assisté d'Emiliano Cappello et Christian Gamper (ITA).

Pénalités : Jokerit Helsinki 16' (2', 8', 6') ; Minsk 30' (4', 8', 8'+10').

Tirs : Jokerit Helsinki 38 (14, 9, 15) ; Minsk 19 (4, 6, 9).

Évolution du score :

1-0 à 13'01" : Vertala assisté d'Aalto (inf. num.)

2-0 à 17'23" : Aalto assisté de Nemirovsky (sup. num.)

2-1 à 23'40" : Khaïlak (sup. num.)

3-1 à 30'15" : Pakaslahti assisté de Peltonen

4-1 à 37'01" : Turunen assisté de Voutilainen et Vallin

4-2 à 38'51" : Mialeshka assisté de Chuprys

5-2 à 43'21" : Voutilainen assisté de Peltonen et Mikkola (sup. num.)

 

Jokerit Helsinki

Gardien : Kari Lehtonen.

Défenseurs : Antti-Jussi Niemi - Ilkka Mikkola ; Mika Stromberg - Ari Vallin ; Markus Kankaanpera - Arto Tukio ; Sean Bergenheim - Terran Sandwith.

Attaquants : Jukka Hentunen - Petri Pakaslahti - Ville Peltonen ; David Nemirovsky - Antti Aalto - Timo Vertala ; Jussi Pesonen - Jukka Vuotilainen - Tommi Turunen ; Teemu Laine - Toni Sihvonen - Tomek Valtonen.

Keramin Minsk

Gardien : Klemen Mohoric puis Leonid Gryshukevich à 38'51".

Défenseurs : Vadim Navitski - Sergueï Simonov ; Andreï Bashko - Aleksandr Radinski ; Sergueï Paklin - Alekseï Titavets ; Aleksei Verbitski - Vladimir Svita.

Attaquants : Andreï Mikhaïlov - Oleg Malashkevich - Vladimir Khaïlak ; Guennadi Savilov - Valeri Ermolov - Dmitri Dudik ; Yaroslav Chuprys - Alekseï Krutsikov - Dmitri Mialeshka ; Andreï Tsaregorodtsev - Pavel Valchok - Dmitri Ovsennikov.

 

 

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