Match comptant pour la première journée du Super 16, poule est.

Clermont-Ferrand a besoin de partir fort pour prendre confiance et pour attirer l'attention du public. Cela ne pouvait pas mieux commencer avec deux buts en quatre minutes, et une bonne répartition des tâches entre les anciens (Réjean Pageau sur passe de Frédéric Nilly) et les nouveaux (Niklas Evertsson sur un service de Bobby Davis). Mais le faux rythme installé dans ce début de match est piégeux, et les Dijonnais répliquent par Aymeric Gillet. Lorsque la rencontre gagne en intensité, Gavalda et Willers sont pénalisés, et les Sangliers Arvernes doivent tenir une minute et demie à trois contre cinq. Mais le jeu de puissance bourguignon n'est pas convaincant, et même le buteur Miroslav Pazak ne parvient pas à trouver l'ouverture. Ensuite, une bourde défensive de Mathias Karlsson ne profite pas non plus à Stephen Dugas qui échoue sur Gourdeau.

Les Clermontois ne seront dès lors plus en danger. Frédéric Nilly, qui épate tout le monde par le niveau de jeu qu'il a retrouvé après sa désillusion à Dunkerque d'où il avait été écarté il y a un an alors qu'il était entraîneur-joueur, lance idéalement le deuxième tiers-temps par un but, et il fera d'ailleurs de même dans le troisième. Même les trop nombreux accrochages ne changent rien à la balade auvergnate, tant les Dijonnais sont brouillons en supériorité. Ils encaissent même un but au sortir d'une de ces phases de jeu, lorsque Willers part en contre et lobe Neckar.

Dans cette rencontre trop hachée, Dijon ne réagit qu'à six minutes de la fin sur un rebond lâché par Gourdeau et bien pris par Tekel à quatre contre quatre. Pour le reste, c'est l'hallali avec sept buts encaissés. Il manquait certes les deux attaquants tchèques Robert Vavroch et Jirí Cihlar, pour des problèmes de licence, mais cela ne suffit pas à expliquer autant de maladresses. Dominée dans tous les secteurs, c'est toute l'équipe qui était dans un jour sans, à l'image du malaise du capitaine Julien Tiphaigne au début du troisième tiers-temps. Avec un jeu simple et ô combien efficace ce soir, les physiques Clermontois ont entamé de la meilleure manière possible ce nouveau Super 16.

Commentaire d'après-match (dans Le Bien Public)

Claude Brigand (président de Dijon) : "L'équipe a été extrêmement fébrile. Pas un joueur n'a dévoilé son réel visage. On n'a jamais été dans le coup puisque d'entrée on encaisse deux buts sur les deux premiers tirs du match en trois minutes. On a du mal à comprendre ce qui s'est passé. Nos joueurs ont-ils eu peur de prendre la foudre comme annoncé ? On ne sait pas. Le symbole de notre maladresse, c'est l'action de Pazak, qui habituellement très adroit place le palet dans la botte du gardien adverse alors que celui-ci est couché sur la glace. Après, on voit qu'on n'y arrive pas, on s'énerve. Techniquement, on est supérieur à cette équipe mais on a raté notre match. Ils sont bons, pas transcendants."

Clermont-Ferrand - Dijon 7-2 (2-1, 2-0, 3-1)

Samedi 13 septembre à 20h00 à la patinoire de Clermont-Communauté. 500 spectateurs.

Arbitrage de Gilles Durand assisté de Cyril Carlin et Jean-Charles Llorca.

Pénalités : Clermont-Ferrand 22'+10' (6', 6', 10'+10'), Dijon 20' (2', 8', 10').

Évolution du score :

1-0 à 02'39" : Pageau assisté de Nilly

2-0 à 03'16" : Evertsson assisté de Davis

2-1 à 05'38" : Gillet assisté de Bussat et Gentilleau

3-1 à 22'34" : Nilly assisté de Brau-Arnauty

4-1 à 29'31" : Willers assisté de Davis et Evertsson

5-1 à 40'29" : Nilly assisté de Quintard et M. Karlsson

6-1 à 46'18" : Pageau assisté de Quintard et Nilly

6-2 à 53'59" : Tekel assisté d'Allison

7-2 à 54'56" : Evertsson assisté de Davis

Gardien : Francis Gourdeau.

Défenseurs : Matthias Karlsson - Vincent Quintard ; Henrik Karlsson - Greg Willers ; Yann Lecompère - Lionel Simon.

Attaquants : Niklas Evertsson - Bobby Davis - Martin Jeannette ; Frédéric Nilly - Réjean Pageau - Damien Brau-Arnauty ; Cyril Gavalda - Christophe Roux - William Mouly.

Remplaçants : Fabien Chardon (G), François Martin, Cyrille Gaby, Léo Rivon, Anthony Cozette. Absent : Alexis Billard.

Gardien : Frantisek Neckar puis Grégory Fougère à 40'29".

Défenseurs : Josh Allison - Milan Tekel ; Marcus Abrahamsson - Mathieu Bouché ; Aymeric Gillet - Wilfried Molmy.

Attaquants : Miroslav Pazak - Stephen Dugas - Julien Tiphaigne ; Aurélien Albano - Romain Gentilleau - Thomas Bussat ; Thomas Bergamelli - Jean-Michel Bortino - Ludovic Duranceau.

Absents : Jiri Cihlar, Robert Vavroch.

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