Match comptant pour la septième journée du Super 16, poule est.

Les phases d'observation sont de plus en plus courtes à la patinoire clermontoise, et Clermont-Ferrand ouvre le score dès la troisième minute grâce à deux juniors première année, Léo Rivon assisté de Cyril Gavalda, sur une mauvaise relance spinalienne. Malgré ce raté, les Vosgiens persévèrent dans leur volonté de créer du jeu, et l'équipe locale se contente de contre-attaques. Même en infériorité numérique à la suite d'un surnombre, Kadlec s'insère dans une défense perméable et égalise. La course-poursuite est engagée.

Elle se poursuit sur le même ton. Henrik Karlsson fait parler la poudre et la qualité de son slap, et Roman Trebaticky réplique en contre-attaque. 2-2. Les occasions sont nombreuses car chacun exploite les erreurs adverses. Et elles sont nombreuses entre la fébrilité technique, les changements de ligne hasardeux et les mauvais placements défensifs. À ce jeu-là, Frédéric Nilly redonne l'avantage à Clermont et trouve un trou de souris pour lentement glisser le palet au nez et à la barbe du gardien slovaque Stanislav Petrik, qui a réalisé un excellent début de saison mais montre ses premiers signes de faiblesse.

En deuxième période, Pavel Blaha est accroché par Lionel Simon et obtient un tir de pénalité. Mais c'est le gardien local Francis Gourdeau qui remporte le face-à-face. Josef Drzik égalise tout de même d'un puissant tir rasant. Les Clermontois sont longs à la détente avant de retrouver des actions offensives dignes de ce nom, mais au sortir d'une supériorité infructueuse, la précision de Mathias Karlsson a raison de Petrik. Comme au premier tiers, les Auvergnats quittent donc la glace avec un petit pécule d'un but d'avance.

Mais le scénario se répète, invariable : à chaque avantage clermontois, Épinal revient à hauteur. En effet, les offensives des Dauphins se font de plus en plus pressantes, et c'est Churabaïev qui finit par trouver l'ouverture. Mais moins d'une minute plus tard, Luc Mazerolle est à la conclusion de la première action clermontoise du tiers-temps, une belle combinaison d'ailleurs. Petrik passe décidément une très mauvaise soirée. Pour une fois qu'ils ne peuvent pas compter que sur leur gardien, les Spinaliens se découvrent d'autres ressources. Notamment en contre-attaque, où ils butent à plusieurs reprises sur le dernier rempart québécois Francis Gourdeau. Mais une pénalité en fin de match contre Greg Willers pour une crosse haute permet à Radoslav Regenda de trouver la faille dans une mêlée de joueurs. Cinq fois, Clermont a pris l'avantage, cinq fois, Épinal a égalisé.

C'est la deuxième fois que l'on joue une prolongation ici à Clermont, celle contre Briançon s'était achevée sans but. Les Vosgiens ont eux déjà vécu une prolongation gagnante contre Gap, mais celle-ci ne leur est pas favorable, même s'ils ont dans un premier temps la possession du palet. C'est ensuite à celui des deux gardiens qui craquera le premier. Ce sera Petrik, qui avait souvent été éblouissant en ce début de saison, surtout par sa couverture du bas du filet, mais qui est aujourd'hui dans un jour sans. William Mouly sort de son habituel rôle défensif pour offrir à Vincent Quintard le but providentiel.

Pas brillants à l'extérieur, les Clermontois préservent toujours leur invincibilité à domicile. Mais samedi prochain, c'est Grenoble qui arrive en Puy-de-Dôme. Quand aux Spinaliens, ils grappillent eux aussi des points, et en voici un de plus avec cette prolongation qui récompense leur ténacité. La distribution de points a été généreuse envers les deux équipes compte tenu du déchet technique important dans cette rencontre, que l'agressivité dans la conquête du palet ne saurait masquer.

Clermont-Ferrand - Épinal 6-5 a.p. (3-2, 1-1, 1-2, 1-0)

Samedi 25 octobre à 20h00 à la patinoire de Clermont-Communauté. 960 spectateurs.

Arbitrage de Frédéric Barré assisté de Nicolas Barbez et Cyril Carlin.

Pénalités : Clermont-Ferrand 12' (4', 4', 4', 0'), Épinal 10' (6', 2', 2', 0').

Évolution du score :

1-0 à 02'14" : Rivon assisté de Gavalda et Pageau

1-1 à 06'59" : Kadlec assisté de Drzik et Petrik (inf. num.)

2-1 à 08'33" : H. Karlsson assisté de Roux et Lecompère (sup. num.)

2-2 à 10'05" : Trebaticky assisté de Blaha

3-2 à 18'52" : Nilly (sup. num.)

3-3 à 30'51" : Drzik assisté de Krisak et Kadlec (sup. num.)

4-3 à 38'51" : M. Karlsson assisté de Nilly et Pageau

4-4 à 48'07" : Churabaev assisté de Blaha

5-4 à 48'52" : Mazerolle assisté de Willers

5-5 à 59'08" : Regenda assisté de Drzik (sup. num.)

6-5 à 67'37" : Quintard assisté de Mouly

Gardien : Francis Gourdeau.

Défenseurs : Gregory Willers - Henrik Karlsson ; Mathias Karlsson - Vincent Quintard ; Lionel Simon - Yann Lecompère.

Attaquants : Frédéric Nilly (A) - Réjean Pageau (A) - Christophe Roux (C) ; Luc Mazerolle - Léo Rivon - Alexis Billard ; Cyril Gavalda - Niklas Evertsson - William Mouly.

Remplaçant : Fabien Chardon (G).

Gardien : Stanislav Petrik.

Défenseurs : Radoslav Regenda - Josef Drzik ; Pavel Blaha - Vladimír Domin (A) ; Peter Slovak.

Attaquants : Patrik Krisak - Karel Kadlec - Ivo Novotny ; Roman Trebaticky - Aleksandr Churabaïev - Igor Szabados ; Christophe Ribanelli - Anthony Maurice (A) - Frédéric Dehaëne (C).

Remplaçant : Didier Drif (G).

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