Seizième de finale de la Coupe de France.

Ce match de coupe a tenu toutes ses promesses devant une patinoire bien garnie par des supporteurs des deux équipes. Certes, les Chambériens durent beaucoup défendre, mais essentiellement parce qu'ils obligèrent les visiteurs à courir après le score pendant la majeure partie du match. À l'image d'un Steve Corbet omniprésent et des vaillants Joubert et Rouillard, les Éléphants surent constituer une défense que les Hauts-Savoyards n'arrivaient pas à percer. Même si certains comme Joël Raymond, Sébastien Messon ou Nicolas Payen eurent un rôle prépondérant sur les réalisations, toute l'équipe est à féliciter pour un match d'excellent niveau qui en dit plus sur son potentiel actuel. Les Éléphants ont pris plaisir à jouer, face à un adversaire de qualité qui eut lui aussi le grand mérite de proposer un jeu enlevé, rapide et des plus corrects. Bien sûr, les visiteurs revinrent au score deux fois en supériorité numérique et l'emportèrent en prolongation, mais ils durent sortir le grand jeu pour venir à bout d'un adversaire qui sut parfaitement jouer les contres.

Dès sa première incursion dans le camp visiteur, le SOC annonçait la couleur par un but de Joël Raymond. Ensuite, les bleus du Mont-Blanc durent attendre près de quinze minutes pour égaliser malgré de nombreux tirs cadrés stoppés par Steve Corbet. Avant ce tir pleine lucarne de Renaud Tracol, le SOC avait donné aussi du travail à Yohan Scanff, en particulier par Joël Raymond bien lancé par Sébastien Messon ou Renaud Van den Abbeele.

En deuxième période, Mont-Blanc continue sa pression sur la cage de Corbet qui fait plusieurs arrêts déterminants. Bien repliés en défense, les attaquants chambériens portent rapidement le danger sur la cage de l'Entente. Ainsi Joël Raymond, bien lancé par Sébastien Messon, mystifie une deuxième fois le gardien. Un peu plus tard, Jean-Philippe Pacull, particulièrement combatif et toujours prêt à jaillir vers le but adverse, voit ses tirs repoussés de justesse (27'07 et 33'03). Une nouvelle contre-attaque chambérienne, partie d'un palet récupéré en défense par Nicolas Payen, se termine par une splendide ouverture de Renaud Van den Abbeele sur Joël Raymond qui passe le dernier défenseur et ne laisse aucune chance au portier visiteur. Stéphane Barin organise la riposte ; tour à tour Subit, Griger ou Billéras donnent du travail à Corbet qui s'en sort brillamment. Toutefois, en fin de tiers, le gardien du SOC s'avoue vaincu alors que son équipe est en infériorité numérique, sur un tir imparable de Sébastien Subit.

Au troisième tiers, le match continue sur le même scénario et il faut une double supériorité numérique pour que le Mont-Blanc égalise à cinq minutes du terme par l'international Stéphane Barin. Lors des prolongations (deux fois cinq minutes, en mort subite et à quatre contre quatre), Renaud Van den Abbeele a le but de la victoire au bout de la crosse (62'29), mais c'est Romain Carry qui a le mot de la fin lors de la contre-attaque du Mont-Blanc.

Compte-rendu signé Jacky Girel

Chambéry - Mont-Blanc 3-4 a.p. (1-1, 2-1, 0-1, 0-1)

Mardi 11 novembre 2003 à 20h30 à la patinoire Buisson-Rond. 600 spectateurs.

Arbitrage de M. Catarino assisté de MM. Velay et Florentin.

Pénalités : Chambéry 8', Mont-Blanc 4'.

Évolution du score :

1-0 à 00'59" : Raymond assisté de Fauge et Séb. Messon

1-1 à 15'45" : Tracol assisté de Griger

2-1 à 22'39" : Raymond assisté de Séb. Messon

3-1 à 37'30" : Raymond assisté de Van den Abbeele et Payen

3-2 à 39'46" : Subit assisté de Tracol et Billiéras (sup. num.)

3-3 à 54'10" : Barin assisté de San Giorgio (double sup. num.)

3-4 à 63'16" : Carry assisté de Griger et San Giorgio

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