Montpellier - Clermont-Ferrand (9 décembre 2003)

 

Huitième de finale de la Coupe de France 2003/04.

Clermont-Ferrand se méfie à juste titre de son adversaire du jour, qui a déjà éliminé deux clubs de D1 avant de s'attaquer aujourd'hui à une formation du Super 16. Il a donc aligné son équipe-type, ainsi que son gardien titulaire François Gourdeau. Il fait bien car Montpellier ne fait pas de complexes malgré les deux divisions d'écart. Certes, les Clermontois sont dominateurs, mais ils ne parviennent pas à vaincre la résistance languedocienne et la meilleure action est même à mettre à l'actif des locaux, plus exactement de Grégory Maupoint, qui passe en revue deux adversaires avant d'échouer sur Gourdeau.

Il est temps pour les Sangliers Arvernes de franchir le barrage de Franck Laures, qui avait été très solide lors des deux tours précédents et qu'il ne faut pas laisser enchaîner une troisième performance. Ils mettent donc le turbo pendant cinq minutes et inscrivent deux buts, par Niklas Evertsson pendant une prison de Hodon, et par Gregory Willers qui part en breakaway après avoir profité d'un palet capricieux rebondissant sur un patin adverse. Mais Montpellier ne s'en laisse pas compter et réduit l'écart. À quatre contre trois, Laures relance directement sur Juraj Ozorak qui enfile à nouveau sa panoplie de buteur. Clermont pousse alors de nouveau pour les cinq dernières minutes de la période, mais en vain.

Les Montpelliérains sont obstinés et s'accrochent toujours après deux tiers-temps, mais ils ont perdu un des leurs. Axel Gautier pourra en effet inaugurer les locaux de la clinique jouxtant Végapolis, puisqu'il s'est fait une luxation de l'épaule qui le tiendra éloigné des patinoires pendant un mois.

Le début du troisième tiers-temps met toutefois fin au suspense. Alors que Montpellier a déjà été pénalisé pour surnombre, Marek Michalovic prend à son tour deux minutes pour attitude anti-sportive. Clermont se retrouve ainsi à cinq contre trois et saisit l'occasion pour inscrire deux buts, par la dernière recrue canadienne Éric Normandin puis par Yann Lecompère. Ensuite, la défense montpelliéraine cède et les buts se succèdent pour donner au score des proportions qui ne se justifient pas au vu des quarante premières minutes.

Montpellier a réussi un très beau parcours en Coupe de France, mais son public a pu découvrir le chemin qui reste encore à parcourir pour arriver au haut niveau, avec lequel il a été mis en contact pour la première fois.

 

Montpellier - Clermont-Ferrand 2-9 (0-0, 1-2, 0-7)

Mardi 9 décembre 2003 à 20h00 à Vegapolis. 900 spectateurs.

Arbitrage de Frédéric Barré assisté de Cyril Carlin et Thierry Espigat.

Pénalités : Montpellier 24' (10', 6', 8'), Clermont-Ferrand 20' (10', 8', 2').

Évolution du score :

0-1 à 22'09" : N. Evertsson assisté de Willers (sup. num.)

0-2 à 25'29" : Willers

1-2 à 35'29" : Ozorak assisté de Laures (sup. num.)

1-3 à 43'19" : Normandin assisté de M. Karlsson (double sup. num.)

1-4 à 43'34" : Lecompère assisté de Nilly et Roux (sup. num.)

1-5 à 45'13" : Nilly assisté de Martin

2-5 à 50'15" : Ozorak assisté de Moktari et Levasseur

2-6 à 52'32" : Nilly assisté de Willers et Normandin

2-7 à 57'44" : Roux assisté de Mazerolle et Normandin (sup. num.)

2-8 à 58'00" : Jeannette assisté de Nilly et Willers

2-9 à 58'49" : Willers assisté de M. Karlsson et Nilly

 

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