Tours - Angers (28 août 2004)

 

Match de préparation.

Après deux succès consécutifs sur Caen, équipe de D1, l'ASGT reçoit son voisin de Super 16, Angers. Millette semble tenir son équipe du début de championnat et cette rencontre permettra de mieux évaluer le travail fait depuis la reprise de l'entraînement.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les toutes premières minutes ne sont pas favorables aux Diables noirs. Les Ducs mettent la pression sur Sopko, le portier tourangeau, qui débute la partie (02'15) et qui s'en tire un peu chanceusement sur ses premiers arrêts. Les deux premières pénalités écopées simultanément par les deux équipes permettent enfin de libérer le jeu. Et Tours est la première à se mettre en route, puisque quinze secondes plus tard, Jonathan Roy part seul en breakaway ; le défenseur angevin revient très bien pour gêner l'attaquant tourangeau qui parvient quand même à lancer sur Figved. Ce dernier arrête mais laisse un rebond que Roy reprend dans sa lancée. (1-0, 02'44). Peu après, c'est au tour de Bohunicky de toucher le montant gauche du but d'Angers (04'13), peu avant la première grosse occasion angevine pour Bellemare, bien détournée par Sopko. Mais l'ASGT est bien en jambes et quatre minutes après l'ouverture du score, Millar double la mise sur un service de Jonathan Roy (2-0, 06'06).

Comme souvent, les "derbys de Loire", même amicaux, sont toujours tendus et le jeu se durcit, quelque peu favorisé par un arbitrage léger pas toujours efficace. Devèze tente de relancer son équipe sur un bon slap, contrôlé sans problème de la mitaine par Sopko (06'47). Mais c'est Jan Simko qui enfonce le clou avec un but, comme à la parade, à la réception d'un caviar de passe de Loïc Sadoun (3-0, 07'22). L'ASGT continue de dominer son sujet et les Ducs ne semblent pas capables de s'opposer aux assauts des attaquants tourangeaux.

Pour éviter le naufrage complet de son équipe, le coach angevin François Dusseau demande un temps mort, et tente de remobiliser ses troupes. Il est entendu par Rodrigue notamment (07'49) puis par Simon Lacroix - deux tentatives avortées par Sopko - et enfin par Rousselin qui oblige le portier de Tours a un arrêt en deux temps sous une pression angevine plus mordante. Les joueurs de l'ASGT, qui se sont un peu laissés aller suite à ce début de match tonitruant, repartent dans le droit chemin à l'image de Jan Simko, auteur d'un déboulé dont il a le secret, tout en puissance mais il bute sur Figved (12'00).

Mais, après une nouvelle tentative de S.Lacroix, Bohunicky aggrave la marque, quelques minutes plus tard, pour un 4-0 sévère pour Angers (13'12) mais mérité pour les joueurs de Millette. Les blocs d'attaquants se trouvent bien et la circulation du palet est rapide est précise. L'ASGT s'appuie de plus sur un gardien vif, sobre et efficace (à l'instar de son intervention devant Rousselin, 14'44) mais tombe un peu dans la facilité, peu avant la pause, lorsqu'Eizenman et Bohunicky redoublent de passes devant la cage de Figved en oubliant l'essentiel (18'00).

Le deuxième tiers-temps débute sur une volonté affichée des Ducs de faire oublier leur début de match difficile, mais Tours laisse venir et peut ainsi donner libre cours à l'une de ses armes favorites, le contre. L'ASGT possède en la matière un maître passeur, Jan Supuka. Le défenseur place idéalement Alon Eizenman sur orbite mais Figved s'interpose de fort belle manière.

Robert Millette décide, compte tenu de la physionomie du match de laisser souffler ses attaquants et donne ainsi un peu plus de temps de glace à un bloc offensif "new-look", composé de l'ex-capitaine des Noirs, François Gleize, du jeune Gaël Cler et de Geoffroy Paillet, le frère cadet de Benoît.

Angers ne trouve pas les solutions aux problèmes posés par les Tourangeaux ; poussés à la faute, les Ducs doivent composer avec des infériorités numériques qui n'arrangent pas vraiment leurs affaires. Pour preuve, après les deux minutes concédées par Simon Lacroix, Éric Perricone alourdit la marque d'un gros lancer (5-0, 23'10).

Comme à chaque but encaissé, les Angevins poussent vers l'avant, et un début de panique devant la cage de Sopko se fait même sentir, mais ce ne sont là que des épisodes sporadiques. Le match est à sens unique. L'ASGT déroule et les assauts se présentent en vagues : Bohunicky, Philippe Roy, Gillings et Periconne y vont de leurs tentatives. En face, Mysicka puis Mocquard envoient les deux dernières salves d'honneur à Sopko, qui est remplacé à la mi-match par Hiadlovsky. Par la suite, plus grand-chose à noter jusqu'à la fin du de la deuxième période si ce n'est un dernier lancer de Mocquard, dévié.

À la reprise, les locaux surprennent leurs adversaires d'entrée de jeu, par une combinaison magnifique entre Perricone et Jonathan Roy, ce dernier reprenant de volée une passe précise (40'28, 6-0). Le score, déjà établi en grande partie lors de la première période, n'incite plus les deux équipes à se livrer totalement. Au contraire, le jeu se durcit et les pénalités tombent (Supuka, Bohunicky, Paillet à Tours, Mysicka, Devèze, Bellemare pour Angers). Le public ne se réveille que sur quelques occasions nettes dont celle de Simko (49'05).

Le chrono continue de défiler, probablement à la grande satisfaction des deux équipes. Il est évident qu'avec un score pareil et à ce moment du match, l'envie est plus du côté tourangeau. L'ASGT continue de se procurer les plus belles occasions, et sera récompensée par un nouveau but, le septième et dernier de la soirée, inscrit par Periconne sur un bon travail, une nouvelle fois, de Millar (7-0, 52'06).

Le coup de sirène retentit sur ce score sans appel, sûrement dur à encaisser pour les Angevins, qui n'ont pourtant pas démérité. Mais ils ont été surpris par une équipe de Tours agressive, dotée déjà d'un gros patinage, d'une certaine fraîcheur physique, et d'un collectif qui semble bien s'entendre, à l'image de son premier bloc d'attaquants très en vue Millar-Perricone-J.Roy à l'origine de cinq des sept buts de ce soir.

Compte-rendu signé E. O'Grady

 

Tours - Angers 7-0 (4-0, 1-0, 2-0)

Samedi 28 août 2004 à 20h00 à la patinoire municipale de Tours. 700 spectateurs.

Arbitrage de MM. Adet et Gouget.

Évolution du score :

1-0 à 02'44" : J. Roy assisté de Millar

2-0 à 06'06" : Millar assisté de J. Roy

3-0 à 07'22" : Simko assisté de L. Sadoun

4-0 à 13'12" : Bohunicky assisté d'Eizenman et Gillings

5-0 à 23'10" : Perricone assisté de P. Roy (sup. num.)

6-0 à 40'28" : J. Roy assisté de Millar

7-0 à 52'06" : Perricone assisté de Millar et Stepan (sup. num.)

 

Tours

Gardien : Ramon Sopko puis Vladimír Hiadlovsky à 30'.

Défenseurs : Philippe Roy - Jan Supuka ; Frantisek Pulscak - Marcel Simak ; Radek Stepan - Robert Fail.

Attaquants : Éric Perricone - Rob Millar - Jonathan Roy ; Alon Eizenman - Kent Gillings - Peter Bohunicky ; Jan Simko - Loïc Sadoun - Benoît Paillet ; François Gleize - Gaël Cler - Geoffroy Paillet.

Angers

Gardien : Julien Figved.

Défenseurs : Patrice Bellier - n°27 ; Michael Irani - Sébastien Rousselin : Patrik Bärgman - Benjamin Tijou.

Attaquants : Martin Lacroix - Simon Lacroix - Guillaume Rodrigue ; Claude Devèze - Tomas Mysicka - n°25 ; Benjamin Mocquard - n°17 - n°22.

 

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