Montpellier - Mont-Blanc (13 novembre 2004)

 

Match comptant pour la neuvième journée de division 1, poule sud.

Végapolis is magic ! Une patinoire pleine dès l'échauffement des joueurs. Un directeur de patinoire, Franck Saunier, ancien de l'équipe de France qui vient donner un coup de main aux Vipers. Décidément, Végapolis aime son équipe de hockey ! Pour y vivre un match attendu par tous, y compris par les médias montpelliérains, FR3 et Midi Libre en tête, qui ne se sont pas trompés. Car les deux équipes ont livré la marchandise et ont fourni un superbe bras de fer pour leur deuxième rencontre de la phase préliminaire.

Le premier tiers-temps fut très exactement partagé entre les deux formations, avec des Vipers décidés à contenir les Avalanches dans leur camp pendant les dix premières minutes. Avec en point d'orgue, une double supériorité numérique pour les Héraultais brise par le métier des briscards de Haute-Savoie, qui piégeaient Caron et desserraient l'étau. Ce furent ensuite les Avalanches qui, profitant de l'habituelle mansuétude des arbitres pour les adversaires des Vipers, cognaient à la porte du gardien montpelliérain en rafale. Ce fut pourtant sur une égalité numérique qu'Étienne Croz "enrhumait" Roch Chevalier pour partir seul et déjouer Fabrice Agnel (0-1 à 16'15"), interrompant ainsi 190 minutes d'invincibilité.

Le deuxième tiers-temps fut celui de Fabrice "wonderful butterfly" Agnel. Celui-ci fit étalage de tout son talent pour garder ses coéquipiers, pris sous un déluge d'infériorités numériques, dans la partie. C'est, bien sûr, le job du gardien que de garder des buts, mais quand c'est fait avec une telle autorité, le voir œuvrer est un régal. Un festival défensif, figure imposée depuis trois saisons aux Vipers, qui dispense, une fois de plus, l'entraîneur d'avoir à travailler ces phases de jeu lors des prochains entraînements. Toujours ça de pris... Comme pour les concurrents des courses autour du monde qui attendent une fenêtre météo favorable, les Vipers profitèrent d'une accalmie de sifflet pour égaliser par Tobias Nilsson (1-1 à 38'18"). Les spectateurs exultaient à l'approche d'un troisième tiers décisif.

Celui-ci démarrait sur les chapeaux de roues, chaque équipe cherchant à faire plier l'autre par des assauts rageurs. C'est Arnaud Goetz qui se trouvait là le plus mis à contribution des deux gardiens, lui qui volait Rojko d'une mitaine fulgurante. Même les arbitres trouvaient le mano a mano à leur goût puisqu'ils décidaient de laisser enfin les équipes se mesurer à parité. Le duel s'achevait devant des spectateurs debout qui venaient d'assister, il convient de le souligner, à la première véritable affiche de la jeune carrière des Vipers.

Il est évident que Montpellier n'allait pas aller chercher sa qualification sur un match avec les Avalanches, qui enregistraient le retour de Sangiorgio après sa blessure au pied. N'empêche que ce point, outre sa valeur mathématique, fait figure de symbole. C'est le premier point abandonné par le leader de la phase préliminaire en poule sud, et il est significatif que ce soit à Végapolis. Accusés de fausser le championnat (!) par Roger Dubé, il est maintenant évident que les Vipers le rehaussent en lui donnant un challenger crédible de plus.

 

Commentaire d'après-match (sur le site officiel du MAHC)

Pascal Ryser (entraîneur de Montpellier) : "Privés de deux de nos cadres, Junji Sakata et Juraj Ozorak, excusez du peu, nous aurons réussi à tenir la dragée haute à un favori. Ce que je retiens est le spectacle donné par les deux équipes. Les playoffs seront de grands playoffs. Vivement la qualification pour être sûrs d'en être !"

 

Montpellier - Mont-Blanc 1-1 (0-1, 1-0, 0-0)

Samedi 13 novembre 2004 à 19h30 à Végapolis. 1309 spectateurs.

Arbitrage de Bruno Catelin assisté de Thierry Espigat et Guillaume Barthe.

Pénalités : Montpellier 18' (8', 8', 2'), Mont-Blanc 12' (4', 4', 4').

Évolution du score :

0-1 à 16'15" : Croz assisté de Fleutot

1-1 à 38'18" : Nilsson assisté de Saunier

 

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