Seizième de finale de la Coupe de France.

Un match de Coupe de France mérite toujours une attention particulière. C'est donc avec sérieux que les Montpelliérains avaient préparé ce rendez-vous contre une équipe toujours imprévisible. Pour ce rendez vous, Franck Laurès faisait son retour à la compétition. Le gardien des Vipers n'avait plus été en match depuis le match aller contre Valence.

Le match avait juste le temps de se mettre en route que Thomas Appert ouvrait la marque sur une construction de Roch Chevalier, relayée par Thomas Gaulier (0-1 à 1'16"). Il s'ensuivait une longue séquence où les Toulonnais se ruaient à l'abordage. Une séquence qui prit fin lorsque Thomas Gaulier vint, sans aide, rappeler que les attaquants avaient des statistiques à se construire (0-2 à 12'28"). Tobias Nilsson trouvait l'idée bonne et s'inscrivait au tableau (0-3 à 16'28"). Quelques poignées de secondes après la deuxième supériorité du tiers, Oliver McGee crucifiait les Varois (0-4 à 16'28").

Le deuxième tiers-temps aurait pu être la suite du premier, mais les locaux, dont la fierté à domicile ne se dément jamais, n'entendaient pas risquer l'opprobre d'une valise. C'est donc avec rudesse qu'ils firent savoir aux Vipers que la fête était finie. D'autant qu'ils avaient pu mesurer avec Junji Sakata (0-5 à 22'17") que les Montpelliérains n'avaient pas forcément envie de leur faire de cadeaux. Un cadeau, c'est Cyril Domingo (0-6 à 27'19") qui se le faisait, pour son premier but de la saison, en logeant le palet au fond des cages toulonnaises sur une passe d'Anton Rojko. Le défenseur formé à Montpellier avait remplacé Oliver McGee, que Pascal Ryser jugeait plus prudent de retirer, vu la tournure des débats. À son tour, Robert Hodon, légèrement touché, quittait l'arène de la Garde, relayé par Olivier Batardière.

Dans la dernière période, une partie de l'effectif montpelliérain était mis en réserve pour le match de Chamonix par Pascal Ryser. Bien lui en prit car les échanges se mirent à manquer sévèrement de courtoisie. Cela n'empêchait pas Jeff Mettler d'accentuer la victoire (0-7 à 47'24"). Puis ce fut au tour des Boucaniers de percer la défense des Vipers par l'ex-Briançonnais Nicolas Casini et l'inévitable Christian Ferland qui venaient rendre le score plus présentable.

Un tour de Coupe de France passé sans dommages pour le club montpelliérain. L'accession en huitièmes de finale est l'occasion d'atteindre le même niveau que l'an dernier. Quelque soit l'adversaire que donnera le tirage au sort, les Vipers donneront tout pour atteindre les quarts de finale.

Commentaire d'après-match (sur le site officiel du MAHC)

Pascal Ryser (entraîneur de Montpellier) : "Nous avons rapidement pris la mesure des Toulonnais. La différence de niveau entre les deux divisions se traduit avant tout par une différence de rythme et de vitesse. Le but était de gagner ce match sans trop s'engager, en prévision du choc de samedi."

Toulon - Montpellier 2-7 (0-4, 0-2, 2-1)

Mardi 23 novembre 2004 à 20h00 à la patinoire de la Garde. 180 spectateurs.

Arbitrage de Patrick Peythieu assisté de Karim Smaïn et Thierry Espigat.

Pénalités : Toulon 45' (6', 2'+10', 2'+5'+20'), Montpellier 37' (2', 4', 6'+5'+20').

Évolution du score :

0-1 à 01'16" : Appert assisté de Gaulier et Chevalier

0-2 à 12'28" : Gaulier

0-3 à 13'17" : Nilsson assisté de Fornaguera et Michalovic

0-4 à 16'28" : McGee assisté de Michalovic (double sup. num.)

0-5 à 22'17" : Sakata assisté d'Appert

0-6 à 27'19" : Domingo assisté de Rojko

0-7 à 47'24" : Mettler assisté de Batardière (double sup. num.)

1-7 à 48'25" : Ferland assisté de Girard

2-7 à 49'31" : Casini assisté de Ferland et Rives (sup. num.)

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