Anglet - Dijon (19 mars 2005)
Match comptant pour la deuxième journée de la Poule Nationale de Ligue Magnus.
Malgré un score plutôt élogieux, l'Hormadi s'est une nouvelle fois incliné sur sa glace sur la plus infime des marges, un but. Mais l'Hormadi est malade, à l'image de toute sa saison, et sa guérison n'est plus espérée par ses supporters. Et maintenant qu'il n'y a plus rien à espérer, sa patinoire se vide.
Les locaux, dès l'entame de la rencontre, semblent désespérément aux abonnés absents, les passes sont vagues, approximatives, les attaques sporadiques, bref l'envie n'est plus là depuis l'éviction de la course aux play-offs. Les visiteurs dijonnais, eux, semblent plus à l'aise et ouvrent logiquement le compteur sur une supériorité numérique. Ils doublent même la mise quelques minutes plus tard, sur un contre rondement mené et en infériorité numérique. Il faut un exploit personnel de Jean-Benoît Deschamps pour ramener cette équipe latente au score et au port.
Les visiteurs accentuent leur pression et leur avance au tableau d'affichage en deuxième période. Maréchal réduit un peu l'écart mais tout n'est qu'illusion. L'envie faisant toujours défaut, la défense sombre et encaisse trois buts en moins d'une minute. C'en est trop pour le coach angloy Jean-Michel Lutaud qui demande un temps mort et somme ses troupes de se révolter, au moins par respect vis à vis de leurs supporters. L'effet se fait ressentir immédiatement et les locaux revenaient à 5-7. Tout est encore possible dans le dernier tiers si l'envie...
Dès le retour sur la glace, les Orques profitent d'une supériorité pour recoller un peu plus aux visiteurs. Mais cela ne dure pas et ceux ci contrent à merveille. Calle Suuronen, qui a pourtant été catalogué travailleur mais pas buteur à Dijon, profite des largesses de la défense basque pour compléter un hat-trick, imitant son capitaine Dugas, puis Miroslav Pazak transforme un tir de pénalité. Le break est à nouveau fait, 10 à 6 (cela fait neuf buts de moyenne par match sur les trois dernières sorties pour les Ducs jadis en panne de réalisme !). Les locaux se lancent à nouveau dans une course poursuite effrénée contre le score et le chrono. Ils échouent une nouvelle fois à l'entrée du port (Chiberta ?), sur un score de 10 à 9 et une impression plus que mitigée laissée à ses supporters. Vivement la fin de saison.
Commentaires d'après-match (dans Le Bien Public)
Daniel Maric (entraîneur de Dijon) : "C'était parfait jusqu'à ce que les arbitres soient dépassés et sifflent n'importe comment. Après, la tension est montée d'un cran et on a eu chaud aux fesses. On est tombé dans le jeu de la provocation et la fin de match s'est avérée difficile. On obtient un troisième succès d'affilée. Cela fait du bien. Gagner 10-2 n'aurait sans doute pas été aussi positif. Aujourd'hui, il a fallu s'arracher, ce ne peut-être que bien pour la cohésion et le moral du groupe."
Mathieu Mille (défenseur de Dijon) : "On a été très sérieux et volontaires. Offensivement, on a été en réussite. Ensuite, cela s'est un peu gâté. On s'est déconcentré. On est sorti du match et à partir de ce moment-là, on est retombé dans nos travers. On a plus pensé à l'arbitre et à ses décisions plutôt contestables qu'à notre jeu. On s'est énervé et on a pris de nombreuses prisons. Beaucoup de choses restent à régler défensivement."
Anglet - Dijon 9-10 (1-2, 4-5, 4-3)
Samedi 19 mars 2005 à 20h30 à La Barre.
Arbitrage de Thierry Calamoneri assisté de Marie-Tjana Picavet et Thibaud Juret.
Pénalités : Anglet 20' (2', 2', 6'+10'), Dijon 57' (8', 10'+25', 4'+10').
Évolution du score :
0-1 à 08'45" : Dugas assisté de Mille et Suuronen (sup. num.)
0-2 à 10'47" : Suuronen assisté de Gentilleau (inf. num.)
1-2 à 15'17" : Deschamps assisté de Daramy et Garbocz (double sup. num.)
1-3 à 23'22" : Dugas assisté de Kevorkian et Suuronen
1-4 à 23'51" : Gueguen assisté de Brodin et Pelikovsky
2-4 à 25'57" : Maréchal assisté de Courally
2-5 à 28'27" : Bergamelli assisté de Gentilleau
2-6 à 29'13" : Dugas assisté d'Allison
2-7 à 29'22" : Gueguen assisté de Pelikovsky
3-7 à 34'09" : Dostal assisté de Courally
4-7 à 36'22" : Maréchal assisté de Deschamps (sup. num.)
5-7 à 38'39" : Daramy assisté de Dostal (double sup. num.)
6-7 à 42'58" : Deschamps assisté de Maréchal (sup. num.)
6-8 à 43'20" : Suuronen assisté de Mazzone (inf. num.)
6-9 à 44'57" : Suuronen assisté de Mille (sup. num.)
6-10 à 49'00" : Pazak (tir de pénalité)
7-10 à 51'03" : Garbocz (inf. num.)
8-10 à 52'55" : Dostal assisté de Hitze
9-10 à 58'18" : Deschamps assisté de Courally (sup. num.)
Anglet
Gardien : Gabriel Bounoure.
Défenseurs : Mickaël Wiart - Thomas Molia ; Julien Hitze - Roman Marakhovski ; Jean-Benoît Deschamps - Christophe Cantos.
Attaquants : David Dostal - Michal Garbocz (A) - Stanislas Solaux ; Nicolas Courally - Xavier Daramy (C) - Géraud Maréchal (A) ; Raphaël Larrieu - [Garbocz ou Dostal] - Jérôme Patard ; Pavel Zdrahal [cloué au banc à 23'51" pour manque de combativité] - Julien Aubry.
Remplaçants : Jean-Ian Filiatrault (G), Julien Pousset. Absents : Daniel Sedlak (viré), Lubomir Duda (viré), Xavier Lassalle.
Dijon
Gardien : Grégory Fougère.
Défenseurs : Milan Tekel - Valdemar Pelikovsky ; Mathieu Mille - Aymeric Gillet ; Jason Allison - Arnaud Mazzone.
Attaquants : Mickaël Brodin - Thomas Gueguen - Miroslav Pazak ; Calle Suuronen - Stephen Dugas (C) - Aram Kevorkian ; Thomas Bergamelli (A) - Romain Gentilleau - Calle Konsti.
Remplaçants : Mathieu Brigand (G), Julien Tiphaigne (A). Absent : Jimmy Bjennmyr (parti).