Montpellier - Mont-Blanc (9 avril 2005)

 

Match comptant pour la treizième journée de la poule finale de division 1.

Comme promis, les Vipers ont été au rendez-vous de cette fin de saison. Ne lâchant rien, ils ont fait douter les champions tout un tiers-temps. Une belle communion avec un public toujours aussi nombreux, nonobstant le match de Top 16 de rugby et la demi-finale de hand en Coupe d'Europe qui se jouera demain à guichets fermés. Pour cet au revoir à Végapolis, c'était la fête à Junji Sakata qui aura eu les honneurs d'un plein car de supporters japonais venus de Milan et de la chaîne sportive nippone TBS qui était venu filmer son point d'orgue montpelliérain.

La partie démarre sur les chapeaux de roues lorsque Janne Kinnunen frappe de la bleue un méchant slap qui finissait au fond de la cage de Goetz après avoir été successivement dévié par Sakata et Ozorak (1-0 à 01'58"). Un coup de poignard pour le Mont Blanc, jamais mené jusqu'ici par les Vipers. Les Montpelliérains survoltés ont à cœur de montrer au public de Végapolis que les faux-pas qui ont jalonné la saison sont bien loin désormais. Les Haut-Savoyards poussent alors pour revenir au score, mais en vain. Arc-boutés sur leur maigre avantage les Vipers répondent du tac au tac. C'est Tobias Nilsson, tout seul, qui trouve la faille en enfilant dans un trou de souris le palet du second but (2-0 à 14'20").

Les Vipers ne laissent pas de répit aux hommes de Stéphane Barin. C'est pourtant Sébastien Subit, lancé en contre par une passe de Bastien Sangiorgio, qui part sur la gauche enfiler à travers la masse compacte de Fabrice Agnel bien collé à son poteau, un palet passé on ne sait où (2-1 à 21'27"). L'espoir vient de changer de camp et les vagues blanches se mettent à déferler sur la grève bleue. C'est encore Romain Carry qui, profitant d'une sortie hasardeuse d'un défenseur montpelliérain, pousse jusqu'à Bastien Sangiorgio qui ajuste Fabrice Agnel (2-2 à 23'45"). Un deuxième but qui assomme le banc des Vipers, conscient de la vitesse du retournement de situation. Même si les pensionnaires de Végapolis retournent encore à la charge, le métier des vieux routiers du Mont-Blanc fait la différence lorsque Romain Carry (encore lui) donne le palet à Renaud Tracol qui envoie un tir puissant en lucarne pour donner un avantage décisif à l'équipe de l'entente Saint-Gervais/Megève (2-3 à 30'45").

Les deux équipes ne faiblissent pas et donnent au public de bien beaux frissons. À mi-chemin du troisième tiers, une pénalité appelée contre Kinnunen donne l'occasion d'en finir aux troupes du président Gaydon. Ceux ci ne font pas prier pour clore le score par une superbe frappe de Stéphane Barin (5-4 à 50'28") qui transperce Laurès, rentré en jeu à 43'06". Les deux équipes lèvent alors le pied pour dérouler.

Sur le banc des Avalanches, le staff avertit les joueurs du score à Strasbourg et la joie qui traverse les joueurs du Mont-Blanc finissait par atteindre l'excellent public de Végapolis, qui aime le Hockey pour ce qu'il est aussi, une fête. Même les Vipers, beaux joueurs, se joignent aux spectateurs pour une ovation aux champions de France de division 1 2004/2005, qui espéraient cette consécration depuis trois saisons.

 

Commentaire d'après-match (sur le site du MAHC)

Pascal Ryser (entraîneur de Montpellier) : "J'ai bien apprécié le moment de belle fraternité, mais il est maintenant sûr que plus personne ne viendra désormais ici chercher un titre !"

 

Montpellier - Mont-Blanc 2-4 (2-0, 0-3, 0-1)

Samedi 9 avril 2005 à 19h30 à Végapolis. 1182 spectateurs.

Arbitrage de Patrick Peythieu assisté de Bernard Goffo et Guillaume Gielly.

Pénalités : Montpellier 14' (2'+10', 2', 0'), Mont-Blanc 8' (4', 0', 4').

Évolution du score :

1-0 à 01'58" : Ozorak assisté de Sakata et Kinnunen

2-0 à 14'20" : Nilsson

2-1 à 21'27" : Subit assisté de Sangiorgio et Carry

2-2 à 23'45" : Sangiorgio assisté de Carry

2-3 à 30'45" : Tracol assisté de Carry

2-4 à 50'28" : Barin assisté de Carry (sup. num.)

 

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