Épinal - Anglet (10 décembre 2005)

 

Match comptant pour la dix-septième journée de la Ligue Magnus 2005/2006.

Les Dauphins surfent le haut de la vague

Le périlleux déplacement dans la tanière des Ours du Vercors n'a une fois de plus pas dérogé à la règle. Sujets à une petite baisse de confiance (trois revers de suite) et à l'absence momentanée de deux maillons forts du groupe (ses deux Américains, l'excellent défenseur Sean Connolly, blessé, et le buteur Rich Metro, suspendu), les Villardiens ont su faire preuve d'un remarquable esprit d'équipe sous l'impulsion du gardien Pascal Favarin, d'Alexandre Goncalves ou encore Maurice Rozenthal, tous deux auteurs d'un doublé. Des qualités morales souvent vantées chez des Spinaliens régulièrement victimes de curieuses baisses de tension... Ce fut le cas samedi dernier, et si ce camouflet sonne comme la fin d'une série positive pour l'ICE, il ne doit pas occulter les esprits à l'occasion de la venue d'un concurrent direct pour les places d'honneur, Anglet.

Pointant avec une unité d'avance sur les Dauphins, l'Hormadi reste cette saison fidèle à sa réputation. Traditionnellement durs à prendre sur leur petite glace et capables de bons coups à l'extérieur, les Basques viennent à nouveau de faire étalage de leur esprit-commando en étant les tout premiers à faire chuter (6-5 en fusillade) l'invincible armada rouennaise, jusqu'alors invaincue depuis plusieurs mois, dans leur fameux chaudron de la Barre. Un véritable coup de tonnerre que l'élimination des double tenants du titre mais ceux-ci, poussés dans leurs derniers retranchements et bousculés comme rarement cette saison, ont fini par se heurter au gardien angloy Eddy Ferhi - décisif en tirs de barrages - puis finalement s'échouer, comme tant d'autres avant eux, sur la côte atlantique. Grand artisan du succès de prestige glané par les Orques, le gardien néo-international qui, après avoir parfait son apprentissage au Québec et en NCAA, a pu goûter à l'AHL et à l'ECHL au sein de l'organisation des Mighty Ducks d'Anaheim. Arrivé en fin de cycle en Amérique du Nord et désireux de se relancer en France, Ferhi est venu rejoindre un contingent de gardiens déjà riche de l'ex-Brestois Gabriel Bounoure et de l'éphémère Daniel Spasic, l'ex-gardien suédois de Bordeaux, blessé depuis l'ouverture du championnat.

Quand on vous dit qu'ils sont capables de tout, ces irréductibles Basques, toujours présents malgré les récurrents remous estivaux et autres luttes intestines agitant parfois le club. Contre vents et marées et en dépit de finances incertaines, Anglet a su conserver ses cadres offensifs - à l'exception de l'ex-futur Spinalien David Dostal dont la non-arrivée en plusieurs épisodes aura été l'un des feuilleton de l'été du côté de Poissompré - et ses meilleurs espoirs, mais a aussi attiré dans ses filets quelques bons nationaux comme Guillaume Karrer ou Patrice Bellier. S'ils restent toujours imprévisibles, ces Angloys-là présentent un groupe homogène et travailleur, toujours basé sur les Français et quelques jeunes du crû, dont la fougue peut en tourmenter plus d'un. La toute récente qualification pour les demi-finales de la Coupe de France en est un bel exemple, même si l'Hormadi a sans doute lâché pas mal de lest dans cette bataille. En confiance donc, mais peut-être aussi légèrement émoussés ?

Enfin, s'il en est un qui doit être particulièrement motivé ce soir, c'est bien Lubomir Duda qui a passé deux ans sur la côte basque avant d'être évincé de manière peu élégante - en compagnie de son compatriote Daniel Sedlák - en fin de saison passée. Lui comme ses nouveaux partenaires auront bien du travail pour contrer les offensives des Michal Garbocz et autres Xavier Lassalle (cinq buts sur les trois derniers matchs), l'un des deux hommes en forme de l'Hormadi avec Xavier Daramy, mais la défensive vosgienne, depuis les retours de Slovák et Regenda, a elle aussi quelques arguments à faire valoir. Épinal, qui était parvenu à prendre un point à l'aller, se confronte donc à un adversaire direct et se doit cette fois-ci de prendre les deux points. Sans avoir recours aux prolongations, de préférence...

Anglet ouvre les hostilités en tentant de prendre à froid des Spinaliens - dont les entames de match ne sont pas toujours des modèles du genre - par Garbocz d'entrée de jeu puis par une infiltration de Lassalle bien stoppée par Petrik (1'23"). Cette fois-ci, les Dauphins ne s'en laissent pas compter et Ribanelli (1'33") et surtout un bel enchaînement (le premier d'une longue série) entre Kotásek et Haapasaari forcent Ferhi à s'employer (3'54")... et à lâcher ses premiers rebonds du match (là aussi, les premiers d'une longue série...). Le jeu peine à se décanter dans ces premières minutes où les défenses donnent le tempo et une charge contre la bande de Karrer sur Šimko (06'01") est l'opportunité aux Spinaliens de s'installer durablement en zone offensive. Ce qui est chose faite mais ceux-ci, hésitant à prendre leurs responsabilités, ne se procurent aucune occasion si ce n'est un slap lointain de Regenda (7'44"). Trop peu dangereux en jeu de puissance, les Lorrains le sont assurément plus en égalité numérique et l'inusable Roman Trebaticky, lancé en profondeur par Ján Šimko, part dans le dos de la défense et s'en va faire résonner l'armature de la cage angloye. Son lancer se perd dans le nuages après heurté le haut de la barre transversale (11'18"). Chanceux, Ferhi l'est sur cette action à l'image de son alter ego Stanislav Petrik, sauvé par son montant après un slap de Guillaume Karrer (13'05"). Un début d'altercations entre Tobias Åblad et Xavier Daramy conduit l'attaquant international français sur le banc d'infamie pour 2'+2' (13'33") mais une fois de plus l'ICE se distingue avant tout par un manque de lancers. Ces minutes de supériorité numériques sont surtout l'occasion pour le public local de découvrir la toute nouvelle recrue spinalienne, le Canadien Shawn Allard, dont le cas est expliqué plus en détails par ailleurs.

La fin de la première période approche à grands pas et Épinal n'arrive toujours pas à faire sauter le verrou angloy. Et pourtant, ce n'est pas faute d'essayer comme cette relance de Duda trouvant Plch en relais en zone offensive. Ce dernier redonne dans son dos à Šimko dont l'essai est stoppé de la botte gauche par le cerbère basque (17'50"). Partie remise car sur le face-off qui suit, Jussi Haapasaari remporte l'engagement et dirige le puck sur Lionel Simon qui, bien posté à la ligne bleue, reprend de volée par une frappe limpide longeant le poteau droit de Ferhi (1-0 à 17'54"). Une première sous l'uniforme bleu-blanc-rouge pour l'ex-Clermontois et Saint-Gervolain, impeccable dans son rôle défensif depuis son arrivée sur les rives de la Moselle. L'ouverture du score spinalienne est on ne peut plus logique compte tenu de la domination locale et un ultime débordement de Shawn Allard (19'52") scelle ce premier tiers-temps.

Lendemains de fêtes pour Eddy Ferhi

Impression aussitôt confirmée dès le retour des vestiaires. Admirablement servi par une relance aussi longue que précise de Regenda, Plch échappe à la défense et contraint Eddy Ferhi à concéder un nouveau rebond. Attentif, son compère Ján Šimko surgit sans tarder dans le slot pour doubler la mise (2-0 à 20'49"). On retrouve à nouveau l'ensorcelant Ján Plch, cette fois-ci en désavantage numérique où il prend à nouveau la clé des champs. Pour l'arrêter, la défense basque n'a d'autre alternative que le stopper illicitement et, fort logiquement, le tir de pénalité est appelé. Le Slovaque va se faire justice lui-même et s'élançant puis déjouant très tranquillement un Ferhi bien mal inspiré par un petit revers en lucarne (3-0 à 22'34"). Parti trop tôt dans son mouvement, le gardien de l'Hormadi s'est vite retrouvé sur la glace, laissant à Plch toute liberté pour conclure sans opposition. Pas de doute, l'ancien des Mighty Ducks de Cincinnati n'est pas dans un grand soir...

Mais alors que l'on croyait Anglet sonné, on a presque tendance à oublier que l'Hormadi évolue toujours en supériorité numérique. Stanislav Petrik doit s'employer dans la foulée et repousse un premier shoot excentré de Guillaume Karrer avant que Xavier Lassalle, profitant de la confusion engendrée par ce rebond, ne s'arrache dans le slot pour glisser la rondelle dans la cage vide (3-1 à 23'43"). Anglet semble revigoré par la réduction du score et entreprend une légère domination territoriale sous l'égide de Daramy tout en restant sous la menace constante d'un Plch faisant tourner en bourrique ses adversaires. Au régime sec d'un point de vue statistique, le capitaine spinalien Guillaume Chassard ne parvient pas à retrouver le chemin des filets sur cet essai en angle fermé (29'34") tandis que son ancien partenaire de la deuxième ligne Luc Mazerolle, pourtant démarqué dans le slot, vise le plastron d'un Eddy Ferhi contrôlant la rondelle en deux temps (30'29"). Alors qu'un retenir est appelé contre Christophe Ribanelli (32'11"), un combat s'engage soudainement entre Roman Marakhovski et Peter Slovák. L'Ukrainien et le Slovaque jettent les gants, puis s'expliquent avec entrain malgré l'intervention du corps arbitral. Ce petit intermède - qui aura peut-être rappelé à une partie de l'assistance quelques souvenirs de la saison passée - conduit les deux apprentis boxeurs à prendre leur douche avant tout le monde, ce qui n'empêche pas l'excellent Peter Slovák, la révélation de la saison, de sortir sous les vivas de la foule.

Sans génie, les Angloys ne se montrent pas spécialement dangereux, s'en remettant à leur capitaine Xavier Daramy (37'28" et 37"48"), mais ils réussissent tout de même à combler une partie de leur retard par une superbe séquence à trois initiée par Raphaël Larrieu dans l'axe qui trouve en relais Garbocz sur la gauche de la cage vosgienne. L'international polonais centre aussitôt pour le Canadien Éric Dubois qui profite du décalage pour placer le disque dans une cage grande ouverte (3-2 à 37'56"). L'Hormadi a appliqué sur cette action un véritable schéma d'école qui a pris de vitesse une arrière-garde de la Cité des Images jusque là exempte de tout reproches. Remis en selle, les coéquipiers de l'ex-Spinalien Stanislas Solaux poursuivent sur leur lancée et Xavier Daramy, d'un tir en pivot dans l'axe, trouve la base du poteau de Stanislav Petrik (39'26"). Pas le temps de gamberger pour l'ICE puisque sur le contre qui en découle, le dragster Ján Šimko met les gaz pour se payer un duel avec Eddy Ferhi. Sur le tir à bout portant de l'ex-Tourangeau, Ferhi crot bien avoir fait l'arrêt mais doit vite déchanter en voyant le puck choir derrière sa ligne de but (4-2 à 39'34"). Secoués, les Basques frisent la correctionnelle et Patrice Bellier manque de très peu de dévier le centre de Luc Mazerolle dans les filets de l'infortuné gardien tricolore (39'58"). Pourtant revenus à portée du fusil d'Épinal, les hockeyeurs du sud-ouest ont sans doute laissé échapper toutes chances de pouvoir revenir au score.

Plch régale, Ferhi déguste

Le rythme infernal connu au cours des dernières secondes du tiers médian ne perdure pas dans cette entame de troisième période, mais ce qui parvient à perdurer, c'est qu' Eddy Ferhi éprouve les pires difficultés à contrôler les rebonds sur les quelques tentatives spinaliennes. Si Stanislav Petrik connaît plus de réussite que son collègue sur cette situation chaude devant sa cage (46e), les largesses défensives des visiteurs - dérivant lentement mais sûrement vers une première défaite à Poissompré depuis bien longtemps - anéantissent leurs tous derniers espoirs. Parti sur le flanc gauche, le vétéran Roman Trebaticky parvient à contourner la cage pour offrir sur un plateau son second filet de la soirée à Ján Plch (5-2 à 46'07"). On remet ça quelques instants plus tard avec une belle entrée en zone côté droit de Martin Kotásek qui s'appuie sur Jussi Haapasaari pour reprendre et placer la rondelle dans la lucarne gauche de Ferhi (6-2 à 47'24"). Un sixième but empreint d'un joli une-deux entre le feu follet finlandais et l'infatigable patineur tchèque qui entraîne un peu plus l'Hormadi vers le fond. Résignés, les Angloys laissent Épinal dérouler en fin de rencontre. Les dernières sanctions appelées à l'encontre d'Åblad (51'36"), Karrer (54'44") et Mazerolle (58'53") ne changent rien à l'affaire puisque les dernières secondes sont bien gérées par des Spinaliens égalant avec ce score de 6 à 2 leur meilleur total offensif de la saison.

Épinal a régalé son public en livrant là une copie quasi-parfaite face à des Angloys vaillants mais légèrement émoussés, bien peu aidés par un Eddy Ferhi méconnaissable. Paraissant hésitant et lâchant presque systématiquement un rebond sur chaque tir, le héros de la toute récente qualification angloye face à Rouen a connu une soirée catastrophique, certainement la plus délicate depuis son retour dans l'Hexagone. Le score est lourd mais l'Hormadi a également manqué de réussite et de percussion en attaque, à l'image de Xavier Daramy ou Michal Garbocz, volontaires mais trop esseulés. La défense a tenu une période avant de s'écrouler sous les coups de boutoir des attaquants spinaliens, en particulier d'un Ján Plch intenable, épatant la galerie et semant la zizanie dans une défensive aquitaine affaiblie après la sortie de Roman Marakhovski. Après un long voyage qui les ont mené des bords de l'Atlantique aux contreforts du massif vosgien, les Orques se sont échoués dans l'étang de Poissompré (l'actuelle patinoire spinalienne est bâtie sur un ancien étang) mais vont bénéficier d'une dizaine de jours de repos avant d'accueillir une équipe du Mont-Blanc sur la pente ascendante, revenue après son gain sur Villard-de-Lans (3-2) à trois points d'Anglet.

La soirée fut belle pour les partisans spinaliens, gâtés par des Dauphins appliqués et dominateurs. Se basant sur une brigade défensive très solide, où la sortie prématurée de Slovák n'aura été d'aucune incidence, l'ICE a pu aussi compter sur un collectif solide et une escouade offensive percutante. Le diabolique Ján Plch aura, à l'instar de Ján Šimko ou encore Jussi Haapasaari, fait feu de tout bois, amassant trois points dans l'affaire. Trop rapides, trop vifs, les attaquants spinaliens ont su exploiter la petite forme d'Eddy Ferhi pour faire la différence et hormis quelques minutes de tergiversations en fin de deuxième période, Épinal aura dans l'ensemble bien maîtrisé son sujet et délivrant-là une de ses meilleures prestations à domicile. Notons enfin que l'ICE a brisée par ce net succès une série de cinq prolongations de suite à la maison...

Pour être complet, notons donc que l'ailier canadien Shawn Allard, aperçu voilà quelques années du côté de Villard-de-Lans (46 points en 45 parties lors de la saison 1998/99 en D1) et s'entraînant depuis quelques jours avec le groupe spinalien, a fait ce soir ses grands débuts en Ligue Magnus. Un peu à la surprise générale car le Québécois de trente ans, qui n'a plus joué depuis près de cinq ans, se donnait un mois avant d'intégrer le groupe. Aligné sur un quatrième bloc en compagnie de Guillaume Papelier et Jussi Haapasaari, Shawn Allard a fait quelques présences intéressantes mais doit néanmoins retrouver un état de forme optimal pour pleinement entrer dans le bain. Affichant quelques rondeurs, le Québécois, recyclé depuis sa première retraite dans l'organisation de tournées d'équipes canadiennes en Europe (comme les "SportAid Impact", vus sur les glaces spinaliennes, tourangelles et grenobloises en septembre 2004) peut être à l'avenir une bonne rotation pour les Dauphins et peut-être même l'instigateur d'une nouvelle filière de recrutement, son carnet d'adresse étant, paraît-il, assez fourni !

Compte-rendu signé Jérémie Dubief

 

Commentaire d'après-match (sur le site officiel de l'Hormadi)

Jean-Michel Lutaud (entraîneur d'Anglet) : "Après 14h de bus et un froid de canard, on a payé les efforts fournis contre Grenoble et Rouen. Les joueurs ont des circonstances atténuantes mais pas d'excuses ! Au premier tiers, on termine à 1-0 avec deux grosses chances manquées dont un tir sur un poteau. On effectue ensuite un début de deuxième tiers dont on a le secret : on encaisse deux buts par manque de concentration puis on revient à 3-2 après une période de domination. À la suite d'une action angloye sur la cage adverse, le palet s'écrase sur le poteau, revient au centre et la contre-attaque spinalienne est lancée. 4-2. Un but qui nous fait extrêmement mal. Autant les joueurs ont bien travaillé aux premier et deuxième tiers, autant je suis très en colère pour ce troisième tiers où ils ont lâché totalement."

 

Épinal - Anglet 6-2 (1-0, 3-2, 2-0)

Samedi 10 décembre 2005 à 20h15 à la patinoire de Poissompré. 1101 spectateurs.

Arbitrage de Julien Avavian assisté de Sébastien Moine et Benjamin Gremion.

Pénalités : Épinal 37' (4', 4'+5'+20', 4'), Anglet 30' (8', 20', 2').

Tirs : Épinal 32 (10, 11, 11), Anglet 33 (9, 13, 11).

Évolution du score :

1-0 à 17'54" : Simon assisté de Haapasaari

2-0 à 20'49" : Šimko assisté de Plch et Regenda

3-0 à 22'34" : Plch (tir de pénalité, inf. num.)

3-1 à 23'43" : Lassalle assisté de Courally et Karrer (sup. num.)

3-2 à 37'56" : Dubois assisté de Garbocz et Larrieu

4-2 à 39'34" : Šimko assisté de Trebaticky

5-2 à 46'07" : Plch assisté de Trebaticky

6-2 à 47'24" : Kotásek assisté de Haapasaari

 

Épinal

Gardien : Stanislav Petrik.

Défenseurs : Radoslav Regenda - Lubomir Duda ; Lionel Simon - Tobias Åblad ; Peter Slovák [puis Borislav Ilic] - Milan Sejna.

Attaquants : Ján Simko - Roman Trebaticky (A) - Ján Plch; Luc Mazerolle - Jussi Haapasaari - Martin Kotásek ; Christophe Ribanelli - Anthony Maurice (A) - Guillaume Chassard (C) ; Shawn Allard - Guillaume Papelier.

Remplaçants : Franck Constantin (G), Gaëtan Gavoille, Djamel Zitouni.

Anglet

Gardien : Eddy Ferhi.

Défenseurs : Mickael Wiart - Patrice Bellier (A) ; Roman Marakhovski [puis Thomas Molia] - Guillaume Karrer ; Francis Ballet - Julien Hitze.

Attaquants : Éric Dubois - Michal Garbocz - Raphaël Larrieu ; Xavier Lassalle - Xavier Daramy (C) - Nicolas Courally ; Géraud Maréchal (A) - Stanislas Solaux - Julien Aubry.

Remplaçants : Xavier Chatelin (G), Pierre-Hervé Coulombeix. Absents : Gabriel Bounoure (ligaments du genou), Jérôme Patard (genou gauche), Thomas Decock.

 

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