Épinal - Morzine-Avoriaz (21 janvier 2006)

 

Match comptant pour la vingt-et-unième journée de la Ligue Magnus 2005/2006.

La marche de l'empereur

Sans strass ni paillettes, l'IC Épinal poursuit son petit bonhomme de chemin. Toujours bien calés dans le ventre mou, les Dauphins, après avoir vécu des étrennes délicates face à leurs "voisins" dijonnais, se sont repris comme il se doit en allant ramener la victoire de Caen (3-2). Dans la plus pure tradition spinalienne bien sûr, car les Dauphins sont des habitués de la mort subite. Ce troisième succès arraché durant le temps additionnel, venu de la patte du vieux renard Roman Trebaticky, redonne le moral à des Spinaliens plus que jamais en quête de points mais, à l'instar de Dijon voilà deux semaines, un tout autre adversaire, un véritable empêcheur de tourner en rond, s'amène dans l'antre de Poissompré. Et celui-là est un coriace ! Du style bête noire et pas vraiment manchot...

Style alpin contre système défensif ?

Ce petit club montant dans la hiérarchie du hockey français, c'est Morzine-Avoriaz. Finie l'époque où les Pingouins jouaient les seconds couteaux dans les divisions inférieures, car désormais, ceux-ci sont bien installés et trônent au sommet du hockey haut-savoyard. Successeurs d'Épinal au palmarès de la division 1, les Morzinois ont bouclé une première saison en Ligue Magnus très convaincante. Pas question de s'arrêter en si bon chemin et, les contacts aidant, les Pingouins ont consolidé leurs acquis tout en se dotant de solides bases pour l'avenir. En particulier ces liens étroits tissés avec la Suède et plus particulièrement le club de Frölunda, participant vedette au tournoi organisé en août dernier par le HCMA.

Fer de lance de l'offensive, le Suédois Johan Forsander est toujours bien présent pour faire frémir les filets adverses et figure encore en bonne place au classement des réalisateurs. Orphelin de son compatriote Fredrik Håkansson (non conservé par le club et reparti en Allsvenskan à Halmstad), Forsander s'était trouvé en la personne du franc-tireur Tobias Holm et du polyvalent Tomas Lindgren (troisième année au club) deux autres solides compagnons de trio. Toutefois, cette ligne 100% suédoise a vécu pour l'entraîneur Stéphane Gros; lequel préfère maintenant privilégier l'homogénéité dans ses lignes d'attaques tout en préservant sa précieuse doublette Forsander-Lindgren. Autres éléments-clés du groupe, le gardien Johan Bäckö et le métronome Santeri Immonen ont eux aussi choisi de poursuivre l'aventure, rejoints par des étrangers "estampillés Allsvenskan" (Halttunen, Ohlsson et le petit dernier Arto Miettinen, remplaçant de l'éphémère canadien Matt Dzieduszycki, incapable de s'intégrer à l'âme scandinave de l'équipe et reparti courant novembre en ECHL) et un bon contingent d'internationaux ou néo-internationaux. En demi-teinte depuis son retour dans l'Hexagone, Aram Kevorkian s'est refait le cerise au pied du Mont-Blanc (trois buts sur les deux derniers matchs), accompagné par son ex-coéquipier dijonnais Mathieu Mille ou encore Mickaël Bardet. Revenu de Finlande, Thibault Geffroy complète un alignement homogène sans failles apparentes. Et pourtant, les premières journées furent bien difficiles, un peu à l'image de la saison passée, mais Morzine, sur sa lancée de son "exploit" réalisé à la maison devant Rouen (partage des points face à l'ogre du championnat), a su redresser la barre pour désormais s'établir au septième rang de Ligue Magnus. Si la machine a connu quelques ratés ponctuels (défaites 6-3 à domicile devant Anglet et Briançon), les Pingouins montent en puissance et restent sur trois gains de rang. Ils s'affirment semaine après semaine comme des candidats sérieux aux places d'honneur. C'est dire si la tâche s'annonce rude pour des Spinaliens toujours battus lors de leurs dernières confrontations avec les hommes de Stéphane Gros et déplorant l'absence de leur clé de voûte défensive, Peter Slovák.

Les invasions barbares

Rapidement pénalisés pour un faire-trébucher d'Immonen sur Kotásek (0'23"), les visiteurs laissent passer une première situation compromettante malgré quelques bons essais de combinaisons entre Jussi Haapasaari et Ján Plch. Johan Bäckö voit peu d'action dans ces premières minutes, excepté ce slap de Regenda (2'13") ou cet essai de Plch qu'il repousse de la botte (3'11"), et assiste à la montée en régime de ses partenaires, qui tendent à se faire de plus en plus pressants devant Stanislav Petrik. Les premiers débordements, les premières accélérations et les premières combinaisons de ces "Vikings" venu des hautes contrées de Haute-Savoie mettent la défense vosgienne dans tous ses états. Miettinen se trouve à la réception d'un travail d'Halttunen (4'52"). Ce n'est qu'un début car la vitesse d'exécution des Pingouins désarçonne totalement une arrière-garde bien fébrile. Si Ohlsson dans l'enclave ne concrétise pas lors d'une situation de pénalité différée (6'36"), Holm en sortie d'avantage numérique ne peut lui non plus déjouer Petrik (8'48"). Une petite coupure due à une légère baisse de la luminosité dans la patinoire ne permet pas aux Vosgiens de renverser la tendance et une nouvelle grosse alerte de Forsander est là pour leur montrer que la domination s'accentue toujours plus en faveur du HCMA. Morzine récite donc ses gammes en zone offensive, notamment en jeu de puissance, sans que cela n'ait de conséquence fâcheuse au niveau du tableau d'affichage.

Sur le chemin d'une longue pénitence, les Dauphins ripostent par un contre de Plch qui sert en profondeur son compère Haapasaari, trop court néanmoins pour reprendre le service de l'ancienne gâchette d'Extraliga slovaque (11'02"). Les offensives morzinoises sont des dangers constants, en témoigne ce mouvement en première intention de Tomas Lindgren, relayé par Mille mais non conclu par Forsander (12e), ou encore cette déviation de l'intenable Lindgren (14e). Ce à quoi répond le supersonique Ján Šimko qui s'extirpe - en désavantage numérique car Christophe Ribanelli aura précédemment été envoyé au cachot (12'57") - et sort une accélération "simkonnienne" pour finalement trouver Tobias Åblad, posté aux avant-postes mais dont la reprise à bout portant ne trouve pas mieux que le plastron de Bäckö (14'25"). Pas le temps de souffler que Stanislav Petrik doit commencer son show, d'abord en sortant un arrêt sensationnel de la crosse en dégageant in extremis un palet filant dangereusement dans son dos vers la terre promise (14'30"), puis en repoussant une déviation d'Halttunen (15'21"). Maintenus dans la partie par la vigilance de leur gardien, les hommes de Joakim Nilsson ne montrent que bien peu de choses et cet essai excentré de Chassard capté de la mitaine par Bäckö ou ce slap appuyé, typiquement "trebatickien", du plus français des Slovaques (16'14") font figure d'exceptions. Justement, Roman Trebaticky se fait prendre par la patrouille et se voit conduit en prison pour un faire-trébucher. L'occasion fait le larron comme on dit mais Morzine-Avoriaz ne peut toujours pas venir à bout d'un Petrik redevenu comme à ses plus belles heures "petrikéen". Intransigeant devant Forsander (17'03"), Immonen et Lindgren (17'39"), Petrik tient son filet préservé de toute intrusion ennemie et bénéficie du soutien de Dame chance pour ne pas voir un puck dévié par un de ses défenseurs venir mourir dans sa cage (18'08"). Frustrés, les Morzinois commencent à s'énerver et Holm se voit investi d'un pensum de 2'+10' en toute fin de premier tiers (18'13"). Cela n'empêche pas les Pingouins, pourtant diminués, de venir à nouveau croiser le fer avec le gardien spinalien comme sur cette interception de Forsander sur Duda conduisant ce deux-contre-un avec son compère Tomas Lindgren, mais là encore, Petrik garde l'avantage (18'37"). Passé ce coup de chaud, le jeu de puissance des Dauphins s'installe mais ne trouve pas non plus la mire malgré un slap de Sejna dévié à côté par Mazerolle (19'10").

Épinal peut s'estimer heureux de rester à 0-0 compte tenu de la physionomie de vingt premières minutes outrageusement dominées par Morzine-Avoriaz. Stanislav Petrik, régénéré, maintient en effet à lui seul ses couleurs dans le match et multiplie les prouesses devant Forsander & co.

Implacable

Les Pingouins reprennent-là où ils en étaient resté, c'est à dire en zone offensive pour tenter d'exploiter au mieux la pénalité écopée par Jan Plch (21'31"). Et on retrouve toujours les mêmes... Halttunen de près (21'48") ou encore ce diable de Lindgren (22'59"). Insaisissable, le vif centre suédois contraint Regenda à l'accrocher et procure une nouvelle chance aux "sang et or". Et ces derniers ne vont cette fois-ci pas la laisser passer ! Un lancer frappé côté droit de Johan Forsander est dévié dans le slot par Tony Bergin et termine sa course dans le haut du filet de Stanislav Petrik (0-1 à 24'39"). Aucune chance pour le Slovaque qui sauve les meubles de justesse quelques secondes plus tard sur une série de balbutiements devant sa cage venus de Borislav Ilic (24'53"). On a frisé le but contre son camp !

S'en remettant comme toujours - ou presque - à son duo fétiche Plch-Haapasaari, l'ICE obtient l'incarcération de Niko Halttunen pour une crosse haute (27'03") et par la même une occasion rêvée de recoller les pots cassés. Installés en zone offensive, les Spinaliens font tourner le disque et Sejna passe à hauteur de ligne bleue à Åblad qui reprend instantanément et voit son lancer balayé être redirigé victorieusement dans le trafic par Haapasaari (1-1 à 28'18"). Avec ce retour à un score de parité, l'ICE semble refaire surface et entreprend, bien aidé par l'arrestation de Trabichet pour un cinglage (29'24"), quelques actions devant Bäckö, sans grand danger à vrai dire pour le gardien suédois. Alors qu'Épinal semble dans une période plutôt correcte, le naturel va vite reprendre le dessus et précipiter sa chute. Parti relancer de sa zone "au galop", Roman Trebaticky se fait contrer le long de la bande par Johan Forsander qui s'avance côté gauche puis fixe Stanislav Petrik d'un tir du poignet. Le gardien spinalien est bien sur la trajectoire mais ne peut que le dévier dans ses propres filets (1-2 à 33'43"). Un coup dur et même très dur pour Petrik, magique quelques minutes auparavant mais fautif sur le tir de Forsander. Qu'importe, cette action était le tournant du match.

Même si Épinal bénéficie toujours des indisciplines alpines (accrocher de Bardet à 34'49") et rate le coche par Mazerolle à bout portant sur un service de Plch (36'43"), ce sont bien les Morzinois qui font le break au terme d'une action limpide en zone offensive dont Tobias Holm plein axe est à la conclusion. Reprenant dans un fauteuil un bon service de Thibault Geffroy, le Suédois propulse la rondelle en pleine lucarne (1-3 à 37'35"). On pouvait s'y attendre, Morzine-Avoriaz a fait le trou en exploitant toutes les erreurs locales et on voit assurément mal l'ICE, retombée dans ses travers, se sortir de cette situation épineuse...

Gestion morzinoise

Le dernier acte ne prévoit donc pas un grand suspense, d'autant plus qu'Épinal doit se passer des services de son inspirateur offensif, le Finlandais volant Jussi Haapasaari (qui jouait diminué suite à des problèmes aux adducteurs) et de l'ailier Christophe Ribanelli. Une première alerte de Tomas Lindgren remet l'ICE dans le bain (40'49") et une glissade de Kevorkian derrière la cage manque d'amener Roman Trebaticky à réduire le score (43'15"). Pourtant, ce sont à nouveau les Pingouins qui prennent un peu plus le large en concrétisant une pénalité appelée à l'encontre de Regenda (43'55"). Servi dans le slot par Halttunen, Tobias Holm n'a aucun mal à glisser le disque hors de portée d'un Stanislav Petrik semble-t-il masqué par un de ses défenseurs (1-4 à 45'45"). Là, plus de doute possible, le match est bel et bien plié et cela se ressent au niveau de l'intensité, qui baisse inéluctablement et en parfaite synchronisation avec le niveau de jeu spinalien. Résignés, ils cumulent les approximations et ne parviennent plus du tout à montrer un fond de jeu digne de ce nom. Cela s'en ressent logiquement et ce troisième tiers-temps est très loin d'atteindre des sommets... Au milieu des pénalités qui émaillent ces dernières minutes, un jeu de puissance d'école vient amener la cinquième réalisation des Pingouins. Faisant méthodiquement tourner la rondelle, les Morzinois se créent des espaces et Santeri Immonen sert Johan Forsander dont la reprise de volée à hauteur de la bleue touche la cible (1-5 à 52'49").

On voit mal ce qui pourrait réconforter des partisans spinaliens profondément déçus de la morne prestation de leurs protégés mais un ultime baroud d'honneur de ces derniers va rendre la note moins salée. Consécutivement à un travail derrière la cage de Martin Kotásek, Milan Sejna légèrement excentré sur le flanc droit hérite du palet et se charge de l'expédier sous la barre de Johan Bäckö (2-5 à 55'15"). Une jolie conclusion qui n'occulte toutefois pas un sentiment d'ensemble rappelant à certains des brides de souvenirs resurgis d'une saison pas si lointaine que ça. Et comme celle-ci, il était temps que ce match s'arrête...

Le succès des Pingouins n'a pas fait un pli ce soir tant ceux-ci se sont montrés plus incisifs, plus rapides, plus vifs, plus inspirés, plus rigoureux. Bref, plus forts en tout point, collectivement et intrinsèquement. Mais force est de constater qu'Épinal leur a bien facilité la tâche, produisant ce soir une de ses plus ternes copies de la saison et s'en remettant quasi-exclusivement à quelques individualités. Ce fut dans un premier temps un Stanislav Petrik revigoré et décisif dans un premier tiers où les visiteurs auraient pu, déjà, corser l'addition. Mais le cerbère slovaque, sous le feu de quelques critiques cette saison, a craqué durant le tiers médian. Mal inspiré sur cet essai du poignet du diabolique Forsander, Petrik n'a toutefois pas à rougir de sa prestation. Autre homme-clé du dispositif de l'ICE, Jussi Haapasaari. Montrant une esquisse d'entente prometteuse avec Ján Plch, le "buteur venu du froid", diminué par ses adducteurs, n'a pas ménagé sa peine pour tenter de secouer le cocotier. En vain, et le chouchou du public n'a même pas pu finir la partie. Portant sa croix comme un fardeau cette année, le vaillant capitaine Guillaume Chassard se trouve plus que jamais esseulé sur une troisième ligne totalement stérile et improductive où Christophe Ribanelli fut remplacé en fin de match par... le défenseur Lionel Simon ! Présent furtivement avec les unités spéciales (en supériorité notamment), le bouillant Shawn Allard a bénéficié de la sortie de Haapasaari pour accroître ses présences, de bonnes présences malgré quelques "embrouilles" en toute fin de partie. L'absence de son meilleur élément (Peter Slovák) a cruellement handicapé une défense éprouvant ainsi les pires difficultés à stopper les offensives alpines. Pas dans le rythme, Lubomir Duda a livré un match à l'image de sa saison sur les bords de la Moselle, alors que Lionel Simon a, par la force des choses, étrenné un nouveau rôle ce soir : celui d'ailier gauche...

Une dixième place au général qui paraît conforme aux moyens d'Épinal

Le constat n'est guère flatteur côté vosgien et l'absence des cadres (Slovák donc, mais aussi Haapasaari en fin de partie) s'est avérée rédhibitoire face à un adversaire remarquable de cohésion. Avec un tel visage et un jeu si pauvre, notamment une attaque stéréotypée basée sur l'exploit individuel, les Dauphins n'ont pas grand-chose à espérer pour les play-offs. Surtout si l'on se souvient que tous leurs potentiels adversaires leur ont causé bien des misères cette saison... Tous ?

Tous. Sauf peut-être un... Grenoble qui reste sur une nouvelle sortie bien poussive contre les jeunes Chamoniards et aurait très bien pu repartir battu des Vosges voilà quelques semaines. Cela tombe bien car les Brûleurs de Loups sont les prochains hôtes des Lorrains. L'occasion de voir où on en est vraiment du côté spinalien, et surtout, l'occasion de voir si le malaise apparu ce soir s'avère persistant.

Inspirés par un duo Forsander-Lindgren épatant, les Pingouins n'ont pas tremblé et conservent une fiche de quatre victoires pour zéro défaites contres ces mêmes Vosgiens depuis leur retour en élite. Dangereux à chaque accélération, Morzine-Avoriaz a confirmé ses bonnes dispositions et se présente de plus en plus comme un véritable épouvantail. Il ne fera pas bon se frotter aux Pingouins lors des futurs play-offs... Mais en attendant, Morzine a su réciter sa leçon en montrant bien peu de faiblesses. Moyennement sollicité, le portier Johan Bäckö a dû s'incliner par deux fois mais a montré beaucoup de solidité, comme sa défense où le robuste Johan Ohlsson ou encore le précis Santeri Immonen se seront logiquement montrés à leur avantage. Idem pour Tobias Holm (deux buts), Thibault Geffroy (très actif) ou encore le Finlandais Niko Halttunen, maladroit dans ses nombreuses tentatives face à Stanislav Petrik.

Une soirée sans soucis pour les Haut-Savoyards qui peuvent maintenant s'en aller rejoindre leurs foyers avec le sentiment du devoir accompli. Pour eux, ce match ne fut qu'une étape avant le second derby de la "Hiaute" face aux Avalanches du Mont-Blanc. Et donc d'affermir un peu plus leur souveraineté sur leurs glorieux voisins !

Compte-rendu signé Jérémie Dubief

 

Épinal - Morzine-Avoriaz 2-5 (0-0, 1-3, 1-2)

Samedi 21 janvier à 20h15 à la patinoire de Poissompré. 1234 spectateurs.

Arbitrage de Marc Mendlowictz assisté de Matthieu Loos et Éric Bouguin.

Pénalités : Épinal 18' (6', 4', 8'), Morzine-Avoriaz 24' (4'+10', 6', 4').

Tirs : Épinal 25 (8, 9, 8), Morzine-Avoriaz 31 (13, 9, 9).

Évolution du score :

0-1 à 24'39" : Bergin assisté de Forsander (sup. num.)

1-1 à 28'18" : Haapasaari assisté d'Åblad et Sejna (sup. num.)

1-2 à 33'43" : Forsander

1-3 à 37'35" : Holm assisté de Kevorkian

1-4 à 45'45" : Holm assisté d'Halttunen et Mille (sup. num.)

1-5 à 49'42" : Forsander assisté de Lindgren et Kevorkian

2-5 à 55'15" : Sejna assisté de Kotásek et Šimko

 

Épinal

Gardien : Stanislav Petrik.

Défenseurs : Lubomir Duda - Radoslav Regenda ; Lionel Simon [puis Djamel Zitouni à 40'00"] - Tobias Åblad ; Borislav Ilic - Milan Sejna.

Attaquants : Ján Šimko - Roman Trebaticky - Martin Kotásek ; Luc Mazerolle - Jussi Haapasaari [puis Shawn Allard à 40'00"] - Ján Plch ; Christophe Ribanelli [puis Lionel Simon à 40'00"] - Anthony Maurice - Guillaume Chassard (C).

Remplaçants : Franck Constantin (G), Gaëtan Gavoille. Absents : Peter Slovák (hématome à la cuisse), Guillaume Papelier (douleurs aux côtes).

Morzine-Avoriaz

Gardien : Johan Bäckö.

Défenseurs : Santeri Immonen - Johan Ohlsson ; Mathieu Mille - Tony Bergin (C) ; James Hutchinson - Christian Elian.

Attaquants : Johan Forsander (A) - Tomas Lindgren - Aram Kevorkian ; Thibault Geffroy - Mickaël Bardet - Tobias Holm ; Cyril Trabichet - Arto Miettinen - Niko Halttunen ; Anthony Richard - Marc Billieras (A) - Kevin Enselme.

Remplaçants : Olivier Courally (G), Éric Dupieux. Absent : Tibor Schneider (entorse de la cheville).

 

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