Quart de finale de Ligue Magnus, match 2.

Ballottage favorable !

L'avantage avec Dijon comme adversaire, c'est que vous connaissez très tôt la fin de l'histoire. Vous avez la possibilité de mal garer votre voiture en arrivant au match car vous pouvez partir tôt afin de ne pas gêner et vous ne manquerez rien après le changement de gardien des Ducs !

Encore une fois les Bourguignons n'ont pas montré beaucoup de courage et de persévérance. Si la veill,e, le deuxième tiers fut un long calvaire pour les visiteurs, cet après-midi ce fut le premier.

Pourtant tout avait bien commencé avec l'ouverture du score de Michal Dian placé au centre de la troisième ligne après un remaniement des alignements dijonnais nécessaire, dû à la fois à la déculotté de samedi et à l'absence d'Aymeric Gillet remplacé par Stephen Dugas à l'arrière !

Mais entre un Bouchard déchaîné, un Desrosiers toujours sur son nuage et trois autres Québécois à la fête (Doucet, Mallette et Thinel) la défensive de Radovan Hurajt, le gardien des Ducs, n'a pas su de nouveau où donner de la tête et jamais les joueurs de Daniel Maric n'ont su trouver la parade face à la fluidité des passes et du patinage des Dragons.

Une fois encore les attaquants normands ont fait exploser les Bourguignons en supériorité numérique (5 buts sur les 7 inscrits). Julien Desrosiers, dans le haut des filets, a égalisé d'un tir à mi-distance (1-1 à 04'35). Olivier Bouchard a enfilé dans le trafic (2-1 à 6'04). Trente cinq secondes plus tard, Éric Doucet en reprenant un rebond laissé libre a fait le break pour les Dragons (3-1 à 06'39). Un coup de main plus tard de Carl Mallette après une diagonale de Jarkko Glad comme à l'entraînement (4-1 à 10'12). C'en était déjà de trop pour le portier dijonnais, Radovan Hurajt. Le cerbère écœuré abandonnait son poste après seulement onze minutes de jeu !

Tout était déjà plié lorsqu'à peine trois minutes plus tard, le capitaine des Dragons a remis le couvert (5-1 à 12'59) face au second gardien Julien Roullier. Après un show derrière la cage, Marc-André Thinel a soulevé la rondelle du revers dans les filets (6-1 à 17'17).

Les filets dijonnais ont été moins garnis dans la deuxième période car les avants normands y ont été beaucoup moins précis. Olivier Bouchard en échappée (23'16), Jérémie Romand servi par Lemoine (24'36), Lionel Tarantino trouvé par Mallette (29'01) ont manquét le cadre. Les autres occasions rouennaises, à part celle de Jarkko Glad qui s'est compliqué la tâche tout seul (25'18), furent déroutées par Julien Roullier. Le suppléant a stoppé notamment Carl Mallette (29'50). Pendant que Custosse et Lampérier prenaient déjà leurs premières rondes, de son côté, Ramon Sopko avait peu d'ouvrage. Mais il l'a bien fait devant Anthony Guttig déniché par Strapaty (24'50). La seconde partie de ce tiers médian fut soporifique et hachée par quelques pénalités.

Le troisième vingt ne fut guère plus intéressant même si Romand, Lemoine côté rouennais et Sadlon, Fontana côté dijonnais s'énervaient, au(x) point (poings) que l'arbitre les envoyait sous la douche un peu plus tôt que leurs coéquipiers (45'13). Déjà privé de Julien Desrosiers qui ne s'était pas représenté sur le glaçon après le second surfaçage, Alain Vogin allait aligner des trio offensifs inédits. Spécialement la brochette Custosse – Liwing – Tarantino. Auparavant Loïc Lampérier avait inscrit le septième et dernier but des Dragons dans une cage ouverte après une passe de son capitaine, pas toujours exemplaire ce soir dans la discipline, Carl Mallette (7-1 à 47'34).

Rouen n'a pas définitivement passé l'écueil dijonnais mais avec deux victoires aussi probantes, les Dragons sont en ballottage favorable et ils vont pouvoir se concentrer sur le(s) match(es) à Dijon pour y essayer d'y terminer la série de ces quarts de finale le plus rapidement possible.

Compte-rendu signé Thierry Frechon

Commentaires d'après-match (dans le Bien Public)

Daniel Maric (entraîneur de Dijon) : "Ils nous ont humiliés. Ils sont arrogants. On va voir ce qu'ils ont dans le sac. J'espère que mes joueurs vont donner leur maximum pour au moins bien terminer la saison. Ce sera un nouveau match. Ça n'a rien à voir avec les deux passés. Sur notre petite piste, tout est faisable."

Rouen - Dijon 7-1 (6-1, 0-0, 1-0)

Dimanche 9 mars 2008 à 17h00 au centre sportif Guy Boissière. 2200 spectateurs.

Arbitrage d'Alexandre Hauchart assisté de Benjamin Gremion et Yann Furet.

Pénalités : Rouen 68' (4', 8', 6'+5'+20'+5'+20'), Dijon 82' (12', 14', 6'+5'+20'+5'+20').

Évolution du score :

0-1 à 02'23" : Dian assisté de Guttig et Dauphin

1-1 à 04'35" : Desrosiers assisté de Mallette et Houde (sup. num.)

2-1 à 06'04" : Bouchard assisté de Thinel et Doucet

3-1 à 06'39" : Doucet assisté de Bouchard et Carlsson (sup. num.)

4-1 à 10'12" : Mallette assisté de Glad et Virolainen (sup. num.)

5-1 à 12'59" : Mallette assisté de Thinel et Desrosiers (sup. num.)

6-1 à 17'17" : Thinel assisté de Bouchard

7-1 à 47'34" : Lampérier assisté de Houde et Mallette (sup. num.)

Gardien : Ramon Sopko.

Défenseurs : Petri Virolainen - Jarkko Glad ; Ladislav Benysek - Jonas Liwing ; Daniel Carlsson (A) ; puis Cédric Custosse à 28'10".

Attaquants : Olivier Bouchard - Éric Doucet - Marc-André Thinel (A) ; Julien Desrosiers [puis Romand à 40'00"] - Carl Mallette - Tristan Lemoine ; Lionel Tarantino - Éric Houde - Jérémie Romand puis Loïc Lampérier à 40'00".

Remplaçant : Ronan Quemener (G). Absents : Édouard Dufournet (ligaments croisés du genou), Benoît Quessandier (déchirure musculaire au niveau de la cage thoracique), Thomas Baubriau, Peter Bourgaut, Lucas Bini (à disposition de l'équipe espoirs).

Gardien : Radovan Hurajt puis Julien Roullier à 10'12".

Défenseurs : Andrej Mrena (C) - Peter Strapaty ; Stephen Dugas (A) - Peter Lalka ; Juraj Sadlon.

Attaquants : Miroslav Fiser - Pavol Milec - Miroslav Kristin ; Kévin Dugas - Yvan Fontana - Yannick Offret ; David Dauphin - Michal Dian - Anthony Guttig.

Absents : Alexandre Lefebvre (mononucléose), Aymeric Gillet (blessé), Yassine Fahas.

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