Milan - Chamonix (27 novembre 1999)

 

Match comptant pour la dix-huitième journée du tournoi franco-italien.

Milan joue de nouveau devant son public après deux semaines d'absence dans un match convaincant seulement par instants, dominé largement face à un Chamonix inconsistant, mais avec une qualité de jeu bien moindre par rapport aux prestations vues dans les dernières rencontres à l'extérieur.

Le premier tiers-temps commence avec quelques difficultés dans la phase de mise en place du jeu, et Chamonix en profite rapidement en prenant l'avantage après un peu plus d'une minute de jeu avec la complicité d'un Van Den Thillart pratiquement immobile et une erreur énorme de Lindfors qui laisse passer entre ses jambes un tir à peine accentué. La supériorité française ne dure pas, Milan prend en mains les rênes du jeu et commence à presser constamment la défense adverse (pression qui ne faiblira pas jusqu'à la sirène finale) jusqu'à ce que Bonnard égalise grâce à une erreur de Lhenry qui rend la faveur aux Milanais après celle de Lindfors sur le premier but. Le but de l'avantage ne se fait pas attendre et est signé Paul Adey (l'Anglais se démontre match après match un travailleur infatigable comme s'il n'avait que la moitié de ses 36 ans). A une poignée de minutes de la fin, Chamonix est contraint de faire rentrer son deuxième gardien à cause d'une blessure survenue à Lhenry.

Dans la deuxième période, le siège milanais se fait toujours plus pressant, mais l'imprécision italienne fait que Chamonix, sans faire grand chose, se maintient dans la partie. Le 3-1 est l'œuvre de Fleutot en contre qui fait se coucher le gardien et pousse le palet dans la cage vide. But très semblable de Kuznetsov pour le 4-1. Dans le final, Kivela trouve la transversale sur un slapshot violent à moins de quatre mètres des buts.

Dans la troisième période, l'ennui s'empare de la rencontre, Milan continue à se procurer des occasions, mais c'est Chamonix qui réussit à trouver la cible avec un but qui rend Lindfors furieux après sa défense encore une fois immobile.

Ce ne fut certes pas un grand spectacle, mais malgré les erreurs, Milan a encore une fois démontré qu'il était nettement supérieur à l'adversaire. Les absences ont joué un grand poids (Bortolussi, Jennings, Stevens) ainsi que certains joueurs contraints de jouer alors qu'ils n'étaient pas en parfaite condition physique. Les plus grands problèmes ont été en attaque où Zanatta a été contraint à mettre ensemble le peu de joueurs disponibles, notamment la ligne Kivela, Giusti, Bachelet (les deux joueurs français sont certainement d'un bon niveau technique, mais ce ne sont pas les plus adaptés pour jouer avec le centre finlandais), mais même du côté de Chamonix les attaquants ont montré une imprécision assez préoccupante, que ce soit en contre (trois fois en un contre un avec le gardien adverse : une transversale et deux tirs bien trop hauts) ou devant la cage. La défense milanaise en général a offert une prestation plus que discrète et est grandement fautive sur les deux buts. Très bon Lindfors, même si son erreur sur l'ouverture du score est impardonnable.

Notes de Milan : Lindfors 6,5, Van Den Thillart 6, Peca 6, Roh 6, Bonnard 6, Uvaev 6, Kivela 6,5, Esposito 6, Torkki 7, Kuznetsov 6, Fleutot 6,5, Adey 7, Penttinen 6, Giusti 5,5.

Compte-rendu signé Luca Mazzasogni

 

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