La fin d'un doux rêve !

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (10 janvier 2000).

Pour leur premier match en play-off, les Mulhousiens sont tombés sur plus forts qu'eux. Briançon a donné une véritable leçon aux Scorpions peut-être trop confiants ? L'époque dorée est, semble-t-il, terminée pour les hommes de Pascal Ryser. Place aux choses sérieuses !

Les Mulhousiens se souviendront certainement longtemps de leur déplacement à Briançon ou plutôt de leur descente en enfer. Normal, les Scorpions devaient en découdre avec les Diables Rouges. Ces derniers attendaient de pied ferme, la formation alsacienne encore invaincue depuis le début du championnat. Les Scorpions mettaient la pression avec Faith qui, d'entrée, tentait la première percée (51''). Figved veillait au grain et tenait la baraque. Roussin-Bouchard écopait d'une pénalité. Malgré leur supériorité numérique, les Mulhousiens ne parvenaient pas à forcer le passage. Figved était toujours là déviant à la 5è un tir de Trébaticky et renvoyant derrière sa ligne Piquemal (6è). Sans perdre patience, la ligne slovaque allait tout de même finir par faire craquer le gardien. Faith, démarqué par Konstantinidis, récupérait la rondelle magique inscrivant le premier but de cette rencontre. Pourtant la mainmise des Mulhousiens en ce début de match allait vite tourner au cauchemar. Les Diables Rouges mettaient en place leurs lignes et leur tactique mais surtout accéléraient le jeu. Les efforts allaient finir par payer. Sur une attaque collective, Briançon égalisait. Saunier tirait depuis la ligne bleue et Boldron en embuscade, déviait intelligemment le palet (1-1 à la 10è).

Mulhouse s'énerve

Ce but allait signer le début des hostilités de la part des locaux qui ne lâchaient plus prise. Roussin-Bouchard et Piquemal en venaient aux mains et les pénalités pleuvaient. Sur un contre rapidement mené, Moussier récupérait habilement un palet traînant devant les buts de Wyss. Briançon doublait la mise (2-1 à la 18è). A l'entame du deuxième tiers, Boldron aidé par Cyril Gastaud inscrivait le troisième but (3-1 à la 22è). Les Diables Rouges continuaient d'aller sur tous les palets. Mulhouse semblait décontenancé. Sur une ouverture de Robert, Moreaux dans un angle impossible trompait la vigilance de Wyss (4-1 à la 26è). De son côté Figved se montrait intraitable tantôt devant Konstantinidis, tantôt devant Flinck. Rien ne passait. Cyril Gastaud sur une contre-attaque et servi sur un plateau par Boldron inscrivait le cinquième but (5-1 à la 27è). Boirin réduisait la marque à la 31è, mais Briançon était toujours sur un nuage. Un superbe "une-deux" entre Saunier et Christophe Gastaud terminait dans les buts de Wyss (6-2 à la 34è). Avant la pause, Saunier et Moussier s'illustraient une dernière fois (7-2 à la 36è).

Jamais en mesure de revenir, les Mulhousiens tentaient néanmoins le tout pour le tout. Mais Figved ne faisait rien pour arranger leurs affaires. Seuls Konstantinidis et Turcotte arrivaient à percer << ce mystère >>. Mais les Diables Rouges avec Gastaud, Fafard et Boldron enterraient définitivement Mulhouse.

Briançon 10 HC Mulhouse 5

Les tiers temps : 2-1, 5-1, 3-3.

Arbitres : MM. Catelin, Ranzoni et Avavian.

Patinoire René-Froger. 1 500 spectateurs.

BRIANÇON : Boldron 10è (Saunier), Moussier 18è (Moreaux et Robert), Boldron 22è (Cyril Gastaud), Moreaux 26è (Robert), Cyril Gastaud 27è (Boldron), Christophe Gastaud 34è (Saunier), Moussier 36è (Saunier), Cyril Gastaud 47è (Boldron et Bortino), Fafard 56è (Cyril Gastaud), Boldron 60è (Bortino).

HC MULHOUSE : Faith 6è (Konstantinidis), Boirin 31è (Turcotte), Konstantinidis 41è (Flinck), Flinck 50è (Boirin), Turcotte 59è.

Alain Cheval

 

<< Sans réussite >>

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (11 janvier 2000).

Après un début de championnat sans accroc, les Mulhousiens ont connu leur première défaite à Briançon (10-5) lors du coup d'envoi des play-off. Les explications de Patrick Pommier, le capitaine des "Scorpions".

<< Nous n'avons pas été surpris par le niveau de cette équipe. La surprise est venue des buts avec un gardien exceptionnel, Julien Figved. J'ai l'impression que nous avions eu le même type de problèmes l'an dernier chez eux. Nous avions dominé durant les deux derniers tiers mais sans pouvoir totalement rattraper le retard du début. Le match livré samedi soir était un cauchemar. Sur 70 shoots, nous ne marquons que cinq buts. De leur côté, ils tentent 35 tirs cadrés et en réussissent dix. C'est toute la différence. Nous n'avons pas eu de réussite. Durant quatorze matchs nous n'avons eu à déplorer que deux blessés et sur ce match nous avons trois blessés, Vaillant, Schweiss (qui n'ont pas pu terminer la partie) et Dumenil. Nous avons tout tenté pour créer des ouvertures, mais plus nous forcions le jeu pour marquer des buts, plus nous nous découvrions défensivement. Nous passons à côté du match par un manque de chance et non en raison d'un changement de niveau. >>

 

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