Des "Belougas" en eaux profondes

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (14 janvier 2000).

Pour son deuxième match du play-down de N1, l'Etoile Noire de Strasbourg reçoit demain les "Belougas" de Toulouse qui ont terminé la première phase en piteux état.

Le point commun entre Strasbourg et Toulouse, c'est la place de lanterne rouge occupée après les 14 matches de la première phase. La différence notable se situe au niveau des statistiques des "Belougas" dont certaines sont impressionnantes. Les Toulousains n'ont gagné qu'un seul match (5-3 à Cergy) en 14 sorties. Ils ont également réussi à obtenir un match nul (4-4) face à Clermont-Ferrand, le champion de France en titre de Nationale1. Maigre bilan.

Quatre absents

Plus grave, les "Belougas" ont terminé la première phase avec le triste privilège de posséder la plus mauvaise attaque (34 buts en 14 matches) et la plus mauvaise défense (90 buts soit une moyenne de 6 buts encaissés par match...). Pour corser le tout, les joueurs d'André Svitac ont débuté le play-off par une défaite, certes courte, concédée contre Cergy (2-3) le week-end dernier. Souci supplémentaire : quatre joueurs manqueront à l'appel demain. Le défenseur Labrucherie et l'attaquant Daramy resteront au pays pour des raisons professionnelles. L'attaquant Puig a été écarté du groupe alors que le défenseur canadien Circe n'est pas revenu du pays des caribous...

<< Faire un bon résultat >>

Renforcé par Kuscik, un attaquant en provenance de Saint-Pierre-et-Miquelon, Toulouse aura des objectifs limités sur la glace du Wacken. << Nous essayerons de faire un bon résultat, explique laconiquement André Svitac. Ce sera difficile car notre effectif sera assez réduit. Mais on verra selon le déroulement du match. Ce qui est sûr, c'est que Strasbourg est plus expérimenté que nous >>. Champions de France de N2 il y a deux ans, les "Belougas" abordent la N1 avec prudence. Avec 800 000 F, ils ne disposent que de l'avant-dernier budget de N1 loin derrière les grosses cylindrées. Mais gare : dans le play-down de l'an passé, les Toulousains avaient atteint la deuxième place. Après les eaux profondes de la première phase, place à des horizons plus dégagés ?

C.S.

 

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