Pour la passe de trois...
Article de La Presse de la Manche (14 janvier 2000).
Après avoir dominé Avignon puis Toulon, les Cherbourgeois tenteront la passe de trois aux dépens de Besançon. C'est dans leurs cordes.
Depuis un match perdu, à domicile, face à Annecy, les hockeyeurs du NC Hop' ont su remettre les choses à plat. Comme le précisait il y a quelques jours Colin Guibert, << une réunion a suffi pour que nous prenions conscience de nos problèmes. >> Depuis, en terme de pénalités notamment, les hommes du tandem Bernaquez-Szopinski ont accompli des progrès énormes. Même si 42 minutes à Toulon, cela faisait encore beaucoup, il faut bien préciser que près de la moitié sont à mettre à l'actif du même joueur. Dès lors, suite à cette mise au point, les résultats ont suivi. Tour à tour, Avignon puis les Toulonnais ont subi la loi des Cherbourgeois. Ce qui a replacé ces derniers dans la course qui mène aux premières loges. << Nous sommes dans les temps par rapport à notre objectif qui est de terminer dans les deux premiers, souligne Alain Bernaquez. A priori ce sera difficile d'aller chercher Annecy, mais derrière, tout reste envisageable. >>
Les Vikings à l'abordage
Troisièmes de ce groupe, mais avec un match en moins, les Vikings partiront, samedi soir, à l'abordage d'une formation bisontine capable du pire comme du meilleur. Ne vient-elle pas de s'incliner lourdement à domicile, face à Annecy (9-3) ? Alors que curieusement, son recrutement à l'intersaison, s'était avéré très correct. << J'ai entendu dire qu'ils étaient confrontés à des problèmes d'entraîneur et de dirigeant, remarque Alain Bernaquez. C'est une explication, mais bon, je n'en sais pas davantage. >> Quoiqu'il en soit, on verra si, demain, le NC Hop' aura les moyens physiques, techniques et psychologiques pour s'assurer la passe de trois. Ce qui, notons-le, l'installerait davantage dans la première partie du tableau. Le prochain rendez-vous des Vikings face à Besançon (15.01 - 20h00 à Chantereyne...) devrait confirmer le retour en force des Cherbourgeois.
Benoît Henry
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