<< Défendre Chantereyne >>

 

Article de La Presse de la Manche (29 janvier 2000).

Chantereyne n'est pas, depuis le début des play-downs, à proprement parler, une forteresse imprenable. Au contraire, puisque les Cherbourgeois s'y sont toujours inclinés. De fait, cette fois-ci, face à Evry, il conviendra de mettre correctement "un patin devant l'autre" et d'engranger, enfin, un premier succès...

Quel mal ronge les Vikings ? Car si, à l'instar de leurs illustres prédécesseurs dans l'Histoire, les Cherbourgeois s'affirment comme de robustes conquérants, ils ne parviennent pas, par contre, à défendre victorieusement leur territoire. Les deux succès d'Annecy et de Besançon, dernièrement, ont plongé les Manchois dans une situation bien plus délicate que prévue.

Désormais, même si le championnat demeure encore long, les faux-pas deviennent presque interdits comme le souligne Alain Bernaquez : << Nous devons nous imposer samedi soir face à Evry et la semaine prochaine à Valence si nous désirons aborder correctement la phase retour >>.

Samsom, oui... Kerhoas, non

Pour cela, les Cherbourgeois se sont mis à pied d'œuvre. << Les troupes ont travaillé comme il fallait. Elles vont parfaitement bien et ont le moral >> : se réjouit l'entraîneur cherbourgeois qui affiche, à présent, une belle confiance : << Si tout va bien ce week-end, nous devrions prendre deux points. La formation d'Evry ne m'apparaît pas très performante, même si parfois elle peut être renforcée par des juniors Elite de Viry. De toute manière, si c'était le cas samedi soir, nous ferions quoi qu'il en soit le maximum >>.

A première vue, les locaux seront bel et bien motivés et sur le pied de guerre pour une réception qui s'inscrit comme un tremplin pour la suite de cette seconde phase. Pour l'occasion, le coach franco-canadien devra se priver d'un joueur de poids tel que Yannis Kerhoas, mais pourra intégrer, enfin, l'espoir Samsom Samsom. De fait, si l'on dit que les voyages forment la jeunesse, ne doutons pas qu'un petit succès à domicile fera, lui aussi, le bonheur du jeune cherbourgeois... et de ses camarades, bien entendu.

C. M.

 

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