Que se passe-t-il ?
Article de La Presse de la Manche (8 février 2000).
Mais où va le NC Hop Cherbourg ? Alors qu'on les pensait à l'abri de play-downs poussifs, les Vikings réalisent un parcours plus chaotique qui a atteint, ce week-end, son paroxysme à l'occasion de la défaite à Valence. Que se passe-t-il donc ?
A première vue et à la lecture du classement, le parcours des Cherbourgeois, à l'issue de la phase aller de ces play-downs, apparaît comme équilibré : Trois victoires et trois défaites. Seulement, les espérances manchoises s'avéraient autrement plus ambitieuses et le revers, ou plutôt l'affront subi face à Valence, a montré qu'il est peut-être temps de réagir.
Car, face à Valence, les Cherbourgeois ont certainement touché le fond. Opposés à une formation qui n'avait plus remporté de match depuis belle lurette, ils ont offert un spectacle indigne de leur niveau d'antan et de leurs capacités. Alors, la faute à qui, la faute à quoi ?
Réaction attendue à Annecy
S'il existe, à n'en pas douter, des tentatives d'explications, tout à fait rationnelles (jeunesse et inconstance du groupe cherbourgeois) ou bien ponctuelles (absence d'Alain Bernaquez, l'entraîneur, lors du déplacement à Valence) à la contre-performance des Vikings, il faut, avant tout, mettre en avant leur capacité à rebondir. Puisque si le "mal" est désormais fait, ces derniers seront, à présent, jugés sur les moyens qu'ils mettront en œuvre pour réagir et pour redresser la barre au plus vite. De toute évidence, Nicolas Thiébot et les siens ont, en effet, la carrure et le potentiel pour jouer les premiers rôles dans cette compétition. Alors, pourquoi n'utilisent-ils pas leurs atouts à bon escient ?
En tout les cas, la prochaine confrontation face à Annecy, le chef de file de la compétition, s'impose comme le rendez-vous incontournable du renouveau cherbourgeois. S'ils pouvaient effectivement nous démontrer tout ce dont ils sont capables et, pourquoi pas, s'y imposer, la défaite et les doutes du naufrage face à Valence ne seraient pas loin d'être dissipés et oubliés.
C. M.
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