Les Corsaires prennent de la hauteur !

 

Article de La Voix du Nord (8 février 2000).

Les Dunkerquois ont profité de leur déplacement dans les Alpes pour se hisser parmi les 4 leaders actuels du championnat de Nationale 1. Victorieux 5 à 3 sur la patinoire de St-Gervais, les Corsaires viennent de prouver qu’ils ne sont pas morts1 !

Nettement supérieurs techniquement, les joueurs de Morris Sahin ont dominé une équipe savoyarde constituée majoritairement de jeunes joueurs ayant remporté le titre de champion de France junior ces 3 dernières années. Les Dunkerquois, ne tombant pas dans le piège du défi physique, surent gérer tranquillement leur rencontre. Fatigués par onze heures de voyage en bus, les Nordistes avaient pourtant eu quelques difficultés à entrer dans le match. Aurélien Smeeckaert, victime de contractures musculaires à l’échauffement devait même renoncer à jouer la partie. Peu récompensés de leurs efforts en matière offensive, les Bleu et Blanc allaient même être menés dès la 13ème minute sur un but du Suédois Niklas Jonsson. Puis à la 28ème minute, les Aigles tentaient de prendre le large en inscrivant un but par Croz assisté du même Jonsson. Ce but marqué à la moitié du match eut le mérite de réveiller les Corsaires qui, piqués dans leur honneur, réagirent 37 secondes plus tard en inscrivant un but magnifique : Sahin lançait Péna qui débordait la défense alpine, embarquant les 2 défenseurs et le gardien. Nilly bien placé reprenait de volée le centre (2-1). Ce fut ensuite Sahin qui ramena le HGD au score (2-2 34’). Continuant sur leur lancée, les Dunkerquois allaient prendre l’avantage pour la 1ère fois de la rencontre sur un 3 contre 2 bien amené par Sahin qui trouvait encore Nilly au centre. Ce dernier reprenant de volée pour la 2ème fois de la soirée. Cravéro, le gardien local, ne pouvait que constater la supériorité de l’attaque nordiste (2-3 38’). Toujours en supériorité numérique, Brattlöf assisté par Blid marquait le quatrième but Dunkerquois (2-4 53’). Saint-Gervais allait retrouver espoir en inscrivant un but offert par les Nordistes sur une énorme erreur de défense à 2 minutes de la fin du match (3-4 58’). Alotto, l’entraîneur savoyard, sortait alors son gardien pour tenter d’égaliser avec un joueur de plus sur la glace. Suspense de courte durée puisque quelques secondes plus tard, Weinmark, parfaitement servi par Philippe Tanghe marquait dans la cage vide.

 

1 note explicative d’Olivier Houzé : ceci en rapport à une célèbre chanson du carnaval de Dunkerque : << Mais non, mais non, Dunkerque il est pas mort, car il b.... encore !

 

Retour aux articles de février 2000

Retour à la liste des articles

Retour au sommaire