Le retour de la confiance ?

 

Article du Dauphiné Libéré (15 février 2000).

Elle est souhaitable pour des "Ours" très marqués par leurs deux derniers échecs et qui espèrent en avoir fini avec leur mauvaise passe avec leur succès sur Epinal (5-2).

Les Villardiens avaient une très grosse pression sur leurs épaules, samedi soir. Avec deux défaites consécutives contre Brest et Briançon, les Ours s'étaient mis dans une mauvaise situation. La seule solution qui s'offrait à eux était de s'imposer contre les Dauphins d'Epinal.

Autant dire que l'épée de Damoclès qui pesait sur leurs têtes était vraiment imposante et ne laissait pas de place à l'erreur. D'ailleurs, les joueurs ne s'étaient pas trompés, car ils ont débarqué sur la glace très remontés. Jamais depuis quelque temps les Ours n'ont pris un tel départ dans une rencontre. Comme le confirme l'ailier de la deuxième ligne Franck Billiéras : << Nous avons très bien débuté, même si la pression était importante. D'ailleurs, nous avons commis quelques maladresses en début de rencontre. Nous avions décidé de leur mettre une grosse pression physique dessus. Du coup, la partie a été très engagée, avec beaucoup de contact. Cela est resté quand même très correct, malgré les nombreuses charges. Ce genre de match est éprouvant et usant. >> L'intensité physique qu'ont mis les Villardiens dans cette partie a été l'une des clés de la rencontre. Les Spinaliens ont été très surpris par l'engagement que leur ont proposé leurs adversaires. Jan Reindl ne s'attendait pas à pareil accueil. Les Dauphins n'ont jamais réussi à prendre le dessus, subissant le jeu des Alpins. Il est à noter que les Villardiens ont réussi à imposer ce combat sans prendre de pénalités. << L'arbitre a été très bon, poursuit Billiéras. Il a laissé jouer sans hacher le jeu comme à Briançon. Du coup, à 5 contre 5, on peut déployer notre hockey. Nous avons bien progressé dans ce domaine. Il nous reste maintenant à trouver la solution à nos problèmes de finition. Samedi, nous avons bien joué autour de la cage, mais nous nous sommes montrés maladroits devant. Pourtant, tout le monde a la volonté de réussir. Marquer devient même une obsession. >>

La finition n'a pas été, effectivement, samedi, très brillante. Ce mal qui poursuit les Ours depuis le début de la saison ne semble pas être en voie de disparition. Denis Murphy comptait sur l'apport de Zac Gross pour palier cette carence. Hélas, malgré un gros volume de jeu déployé et une bonne vision, l'Américain n'a pas trouvé plus de réussite que ses partenaires.

La marge de progression pour le collectif villardien reste donc importante. La venue de Clermont samedi sera encore capitale. Mais cette fois-ci les Ours auront affaire à deux adversaires : les Sangliers Arvernes d'une part, et la malchance qui les frappe depuis deux ans avec cette équipe d'autre part. Toutefois, si Villard-de-Lans aborde la rencontre comme il l'a fait contre Epinal, la roue pourrait bien tourner.

Cyril Mayousse

 

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