Pas encore cela...

 

Article de La Presse de la Manche (15 février 2000).

S'ils ont surnagé, les Cherbourgeois n'ont pas été loin de boire la tasse, ce week-end, à Annecy. Par manque de lucidité et de discipline, les Vikings ont échoué, une nouvelle fois, dans le renflouement d'un "drakkar" toujours entre deux eaux.

Le NC Hop ne sait plus voyager. Après avoir sombré à Valence huit jours plus tôt (2-1), il a récidivé dans le fief d'Annecy. Certes, sa tâche s'annonçait beaucoup plus délicate, mais ce leader-là n'avait rien d'un foudre de guerre.

Alain Bernaquez (co-entraîneur) : << On avait très largement les moyens de gagner le match. Mais, une fois de plus, on a pris beaucoup de prisons. A eux seuls, Wesley et Jimmy ont eu droit à dix minutes. >> Deux fois dix, voilà qui fit beaucoup et, surtout, le bonheur d'une équipe locale qui n'en demandait pas tant. Fatigués par le long déplacement, (une semaine après celui de Valence), les Cherbourgeois allaient réagir beaucoup trop tard, dans le troisième tiers, à 6-1, alors que le match était donc, déjà, plié.

<< Ne nous mettons pas la pression >>

Dans un contexte difficile, la jeune équipe du NC Hop, privée de l'un de ses entraîneurs, n'a pas répondu à l'attente de ses supporters.

Pas assez de discipline, pas assez de rigueur, ont sonné le glas de ses espérances. Ceci dit, Alain Bernaquez ne veut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. << On perd, c'est assez logique puisque le premier accueillait le quatrième. Maintenant, en prévision de la venue d'Avignon, on ne va pas chercher à se mettre la pression sur les épaules. On va d'abord décompresser, remettre certaines choses à plat. Et puis, il nous reste cinq matchs à disputer. On va essayer de les jouer dans les meilleures conditions possibles. Tout en se faisant plaisir, on cherchera le maximum de points. >>

Rien ne servirait, en effet, à tout remettre en cause parce que la jeune formation cherbourgeoise n'a pas été en mesure de rivaliser avec un adversaire un peu plus expérimenté qui avait, sans nul doute, sa place dans les play-offs de Nationale 2.

Seule une critique constructive et positive permettra d'aller de l'avant. << Battre Avignon, oui, ce serait bien >>, conclut un Alain Bernaquez, redevenu soudain plus optimiste.

Benoît Henry et Chrismaël Marchand

 

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