Dunkerque était mené par Brest....

Et tout bascula dans le noir...

 

Article de La Voix du Nord (28 février 2000).

Seule formation victorieuse dans le chaudron de la place Paul-Asseman, Brest, actuel leader revenait sur le lieu de son exploit, bien décidé, si ce n’est à rééditer son exploit, du moins à tenter d’asseoir un peu plus son poste de premier de la classe.

Seulement, face à des corsaires restant sur quatre rencontres sans défaites (3 victoires et un nul), la partie s’annoncait cette fois-ci un peu plus serrée. Aussi, si d’entrée les Albatros tentèrent de mettre la pression, par Koivisto, ce furent cependant les locaux qui posèrent les premières banderilles, Vachon voyant avec soulagement le tir de Nilly frôler son poteau (2ème minute). Dans la foulée, Blid donna de nouveaux frissons au gardien finistérien, lequel, dans les secondes suivantes, sentit le vent du boulet lui chatouiller la mitaine, la frappe de Weinmark, à bout portant étant bel et bien cadrée (4è). Les équipiers de Christophe Niedzolka tentèrent alors de donner le change, mais Christer Hansson, souverain devant sa cage, découragea successivement les tentatives de Bertrand, Chaisson et autre Takala. En allant chercher très haut leurs adversaires les enfants de Jean Bart créaient une certaine gêne dans la relance du jeu Brestois. De fait, bien souvent contré, le jeu revenait sur la cage de Vachon qui, après avoir essuyé les salves de Nilly et Tanghe, faillit commettre l’irréparable suite à un envoi de Declerck, sollicité par Smeeckaert. Heureusement pour le canado-Brestois, le palet longea la ligne sans trouver preneur (16è), et ce, avant que Sahin, en pivot, ne voit son tir stoppé en 2 temps.

Boschetti débloque les compteurs

Dès la reprise les Corsaires allaient provoquer une explosion de joie dans les gradins. Boschetti, lancé par Brattlöf, devancant une sortie hasardeuse du gardien Brestois (21è). Contraint de courir après la marque le leader fit le siège du but d’Hansson, le gardien du HGD ne pouvant que constater les dégats suite au tir de Takala (1-1 25è). Néanmoins il en fallait plus pour briser le moral des équipiers de Frédéric Nilly, et après que Sahin et Blid eurent échoué dans leurs tentatives, un autre duo suédois allait se mettre en évidence : Astrom envoyant Brattlöf tromper Vachon dans un trou de souris (2-1 27è). Mais il était dit que cette rencontre, jouée sur un rythme élevé, allait être complétement folle. Accélérant le jeu, Brest allait provoquer un coup de tonnerre en prenant la marque à son compte en l’espace de douze secondes, grâce à Chaisson et Lacuisse (33è). Pire même, Chaisson parti en contre enfonçait un peu plus le clou (2-4 37è). Nullement décidés à subir, les maritimes revinrent dans la rencontre. Declerck, sur un service de Smeeckaert, redonnant l’espoir (3-4 37è). Hélas, celui-ci ne vit jamais le jour, dans la mesure où pendant ce second repos, la patinoire Michel Raffoux et ses alentours furent plongés dans le noir le plus complet, suite à une coupure générale d’électricité. Après 35 minutes d’attente, M.Bocquet en accord avec les deux formations, arrêtait définitivement le match. Désormais c’est à la fédération qu’appartient la décision, sachant que si le match était à rejouer, ce serait sur une patinoire neutre et après le 8 avril, date du dernier match des play-offs.

 

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