Une logique, des regrets

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (6 mars 2000).

La défaite chez le leader brestois est logique. Mais, un curieux 4-0 dans le dernier tiers-temps laisse beaucoup de regrets au coach mulhousien, Pascal Ryser.

Brest 7 HC Mulhouse 4

Tiers-temps : 2-2, 1-2, 4-0. Les buts : Piquemal (15è, ass. David et Flinck), Vaillant (16è, ass. Pommier et David), Piquemal (36è, ass. David et Vaillant), Flinck (39e', ass. David et Vaillant) pour Mulhouse ; Koivisto (11è, ass. Bertrand), Bertrand (13è, ass. Baillard), Kysela (32è, ass. Bertrand), Chaisson (43è ass. Koivisto), Kulonen (43è, ass. Kysela), Niedziolka (46è, ass. Baillard), Kulonen (51è, ass. Takala) à Brest.

<< Prendre quatre buts sur sept tirs dans un tiers-temps, c'est ridicule à ce niveau-là ! >> Pascal Ryser, l'entraîneur des Scorpions mulhousiens, ne décolère pas. Cette défaite à Brest lui reste en travers la gorge. Non qu'elle soit déshonorante - les Brestois sont les favoris-leaders de cette Nationale 1 - mais le coach suisse a le sentiment que son équipe est passée à côté de quelque chose de grand. << Nous, dans le même tiers-temps, on a treize shoots ! >>... pour une réussite de 0 %.

Mulhouse menait

C'est dans ces dernières vingt minutes que les Mulhousiens ont perdu leur match. Avant de les entamer en effet, ils menaient sur le score de 3-4. << Notre système de jeu défensif était bien en place. Mais, dès qu'on a lâché au 3è tiers, cela nous a coûté cher. On ne peut pas non plus demander l'impossible à une équipe, dont onze joueurs - sur treize à faire le déplacement - seulement sont capables d'évoluer en première division. Vivement que nos blessés reviennent dans le coup. " Leur absence a pesé lourd. Mais elle aurait pu être palliée par une meilleure application de la tactique. << Certains ont craqué. La défense a bien joué pourtant. >> Est-ce donc le gardien qui est en cause ? << Vous pouvez en tirer la conclusion que vous voulez >>, semble consentir l'entraîneur. << Quand on joue en première division, il faut maîtriser ses émotions. Les défenseurs ne pouvaient pas non plus empêcher tous les tirs de partir ! Il faut que tout le monde joue à son niveau et sa valeur. >>

<< Pas grave >>

Il ajoute, toujours remonté : << Personne ne comprend ce qui s'est passé. Et je suis bien incapable de vous le dire. On avait bien joué jusque là... >> Histoire de se consoler, il enchaîne par un << ce n'est pas grave non plus de perdre là-bas. Il y en a d'autres qui auront à faire ce déplacement et qui y laisseront des plumes >>. Ces points perdus, s'ils sont rageants parce qu'ils auraient pu être partagés, n'entravent en rien les plans pour la suite de la saison. << Il nous reste cinq matchs, trois à domicile, deux à l'extérieur. >>

A l'Illberg, la défaite ne sera pas de mise. Surtout avec, ce samedi soir, un très attendu Mulhouse - Villard-de-Lans, revanche d'un match aller houleux.

Serge Bastide

 

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