Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (13 mars 2000).

<< Ce genre de matchs, on les perdait avant. Mais les gars ont su canaliser leurs efforts. >> Daniel Bourdages a tout dit. Contre Gap, les hockeyeurs strasbourgeois ont eu du mal à développer leur jeu, ont parfois douté mais ont préservé l'essentiel : la victoire. Ils ont su aux moments opportuns peser sur le match et ne rien lâcher. En vrai leader, Strasbourg a attendu son heure sans se précipiter. << On ne joue pas notre plus grand match. Mais contre des adversaires coriaces, on a fait ce qu'il fallait. Mes joueurs ont joué avec expérience >>, avoue l'entraîneur québécois. Jason Groleau lui emboîte le pas : << Ils nous ont mis une grosse pression. Puis on a compris leur jeu. On a eu chaud mais on est passés. On a une grosse confiance. >>

Confiants, les Bas-rhinois le sont. Invaincus depuis 10 matches, ils viennent d'aligner leur 4^è victoire consécutive. Mais Daniel Bourdages n'accorde pas une grande importance à ces chiffres. Il préfère saluer la façon dont se sont battus ses joueurs " qui ont terminé avec leurs tripes. >> Ce match gagné dans la douleur, l'entraîneur strasbourgeois l'explique en partie par la fatigue. Il constate : << Après notre voyage à Toulouse, on s'est beaucoup entraînés. On a besoin de repos. >> Dans ce match défensif, les attaquants n'ont pas été à la fête. Jason Groleau a rassuré sa défense dans les moments délicats. Bourdages confirme : << Jason est un vrai leader, il est très apprécié de tous. Des Groleau, on n'en a pas à tous les coins de rue. >> Et Groleau de répondre à son ami québécois : << Daniel apprécie mon jeu en défense. J'essaie d'assurer mon rôle et de faire le maximum. >> Nul doute que Groleau et ses coéquipiers devront donner le maximum face à Megève la semaine prochaine.

Nicolas Geay

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