La route vers Reims est ouverte

 

Article du Courrier Picard (30 mars 2000).

Voilà, c’est fait. Les Ducs d’Angers sont en vacances et les Amiénois en demi-finales pour la cinquième année consécutive. Cette qualification, ils l’ont obtenue logiquement hier en dominant une équipe angevine au bout du rouleau.

Deschaume victime la veille d’une entorse acromio-claviculaire, Antoine Richer avait décidé de rappeler Duclos sur la troisième ligne avec Gras et Ribanelli, alors que, derrière, Mille remplaçait Moyon.

Mais, changements ou pas, les Gothiques se portaient à l’assaut d’entrée de jeu, sans faire preuve du même attentisme qui, mardi, leur avait peut être coûté le match, Dominant assez nettement les débats, ils ouvraient logiquement le score après douze minutes de jeu : Vuoti, derrière la cage, abandonnait le palet à François Rozenthal qui venait le glisser entre les bottes de à Rodrigue.

Conscients que ce petit avantage ne leur assuré rien du tout, les Gothiques ne levaient pas le pied pour autant. Mais ils durent attendre le deuxième tiers pour doubler la mise. Après que l’arbitre eut annulé un but de Duclos pour une cage déplacée (ce que contestèrent les Amiénois), c’est son partenaire de ligne Laurent Gras qui slalomait dans la défense angevine pour venir battre Rodrigue

A 2-0, les Amiénois eurent encore quelques belles occasions de prendre le large. Occasions qu’ils manquèrent avant de plier un peu l’échine à la suite de plusieurs pénalités. Et à cinq contre quatre, Angers revenait au score grâce à une passe latérale de Rhéaume.

Heureusement, les "Ducs" n’eurent pas trop le temps de reprendre confiance. Moins d’une minute après sur une ouverture "aérienne" de Lecomte, Maurice Rozenthal partait en break redonner de l’air à son équipe.

Les Ducs craquent

3-1, c’était le score à l’appel de la dernière période, un score qui laissait le match encore bien ouvert. Une réalité qui n’avait pas échappé aux Amiénois qui eurent la bonne idée de se mettre rapidement à l’abri. Un nouveau break de Maurice Rozenthal, mis sur orbite par Pousse, et cette fois encore le capitaine des Gothiques remportait son duel face à Rodrigue.

Avec trois buts d’avance et moins d’un tiers à jouer, compte tenu de l’état de fatigue évident des Angevins et de la physionomie du match, il était clair que l’affaire était cette fois entendue. D’autant que si Martineau réduisit le score à quatre minutes de la fin, il n’eut pas le temps de s’en réjouir. Car, là encore, les Gothiques répondirent du tac au tac, marquant même deux buts en douze secondes une reprise de Pousse sur un service de Lecomte et un nouveau break de Maurice Rozenthal, décidément le bourreau de Rodrigue.

Ça se termine. Pour les Gothiques, ça continue et contre Reims, en demi-finale, ce sera une autre histoire.

Christophe Verkest

 

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